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Virginie  Oct 2017
Oublie
Virginie Oct 2017
Je ne sais pas où j'en suis dans ma vie.
Fallait-il s'y attendre ?

Je n'arrive pas à entreprendre ce que je voudrais réellement.
je n'ose pas, je reste dans ma bulle, je patiente et surtout j'observe.
Imaginez un carré avec au centre des personnes.
Je me trouverais exactement assise dans le coin.
C'est comme ça que se présente ma vie pour l'instant.
J'essaye de faire des efforts, mais rien ne change.
Je ne reçoit aucun signaux
pour me dire que je peux m'engager d'avantage.
Alors je continue à être spectatrice de ma vie.
Est-ce que c'est de cette façon que doit se dérouler ma vie ?
Je ne pense pas.
Je n'en sais rien.
Je suis perdue.

Il me reste deux choses à faire :
oublier et passer outre.
Un gentil écureuil était le camarade,
Le tendre ami d'un beau danois.
Un jour qu'ils voyageaient comme Oreste et Pylade,
La nuit les surprit dans un bois.
En ce lieu point d'auberge ; ils eurent de la peine
À trouver où se bien coucher.
Enfin le chien se mit dans le creux d'un vieux chêne,
Et l'écureuil plus haut grimpa pour se nicher.
Vers minuit, c'est l'heure des crimes,
Longtemps après que nos amis
En se disant bon soir se furent endormis,
Voici qu'un vieux renard affamé de victimes
Arrive au pied de l'arbre, et, levant le museau,
Voit l'écureuil sur un rameau.
Il le mange des yeux, humecte de sa langue
Ses lèvres qui de sang brûlent de s'abreuver ;
Mais jusqu'à l'écureuil il ne peut arriver :
Il faut donc par une harangue
L'engager à descendre ; et voici son discours :
Ami, pardonnez, je vous prie,
Si de votre sommeil j'ose troubler le cours :
Mais le pieux transport dont mon âme est remplie
Ne peut se contenir ; je suis votre cousin
Germain :
Votre mère était sœur de feu mon digne père.
Cet honnête homme, hélas ! à son heure dernière,
M'a tant recommandé de chercher son neveu
Pour lui donner moitié du peu
Qu'il m'a laissé de bien ! Venez donc, mon cher frère,
Venez, par un embrassement,
Combler le doux plaisir que mon âme ressent.
Si je pouvais monter jusqu'aux lieux où vous êtes,
Oh ! J'y serais déjà, soyez-en bien certain.
Les écureuils ne sont pas bêtes,
Et le mien était fort malin ;
Il reconnaît le patelin,
Et répond d'un ton doux : je meurs d'impatience
De vous embrasser, mon cousin ;
Je descends : mais, pour mieux lier la connaissance,
Je veux vous présenter mon plus fidèle ami,
Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance ;
Il dort dans ce trou-là : frappez un peu ; je pense
Que vous serez charmé de le connaître aussi.
Aussitôt maître renard frappe,
Croyant en manger deux : mais le fidèle chien
S'élance de l'arbre, le happe,
Et vous l'étrangle bel et bien.
Ceci prouve deux points : d'abord, qu'il est utile
Dans la douce amitié de placer son bonheur ;
Puis, qu'avec de l'esprit il est souvent facile
Au piège qu'il nous tend de surprendre un trompeur.
Inconstance, affreux sentiment,
Je t'implorais, je te déteste.
Si d'un nouvel amour tu me fais un tourment,
N'est-ce pas ajouter au tourment qui me reste ?
Pour me venger d'un cruel abandon,
Offre un autre secours à ma fierté confuse ;
Tu flattes mon orgueil, tu séduis ma raison ;
Mais mon cœur est plus tendre, il échappe à ta ruse.
Oui, prête à m'engager en de nouveaux liens,
Je tremble d'être heureuse, et je verse des larmes ;
Oui, je sens que mes pleurs avaient pour moi des charmes,
Et que mes maux étaient mes biens.

Si tu veux m'égarer dans l'amour que j'inspire,
Si tu ne veux changer ton ivresse en remords,
Arrache donc mon âme à ses premiers transports,
À ce tourment aimé que rien ne peut décrire.
Me sera-t-il payé, même par le bonheur ?
Pour le goûter jamais mon âme est trop sensible ;
Je la donne au plaisir; une pente invincible
La ramène vers la douleur.
Comme un rêve mélancolique,
Le souvenir de mes amours
Trouble mes nuits, voile mes jours.
II est éteint ce feu, ce charme unique,
Éteint par toi, cruelle. En vain à mes genoux
Tu promets d'enchaîner un amant plus aimable,
Ce cœur blessé, dont l'amour est jaloux,
Donne encore un regret, un soupir au coupable.

Qu'il m'était cher ! que je l'aimais !
Que par un doux empire il m'avait asservie !
Ah ! Je devais l'aimer toute ma vie,
Ou ne le voir jamais !
Que méchamment il m'a trompée !
Se peut-il que son âme en fût préoccupée,
Quand je donnais à son bonheur
Tous les battements de mon cœur !
Dieu ! comment se peut-il qu'une bouche si tendre
Par un charme imposteur égare la vertu ?
Si ce n'est dans l'amour, où pouvait-il le prendre,
Quand il disait : « Je t'aime ; m'aimes-tu ? »
Ô fatale inconstance ! ô tourment de mon âme !
Qu'as-tu fait de la sienne, et qu'as-tu fait de moi ?
Non, ce n'est pas l'Amour, ce n'est pas lui, c'est toi
Qui de nos jours heureux as désuni la flamme.
Je ne pouvais le croire : un triste étonnement
Au cœur le plus sensible ôtait le sentiment.
Mes pleurs se desséchaient à leur source brûlante,
Mon sang ne coulait plus ; j'étais pâle, mourante ;
Mes yeux désenchantés repoussaient l'avenir :
Tout semblait m'échapper, tout, jusqu'au souvenir.

Mais il revient, rien ne l'efface ;
La douleur en fuyant laisse encore une trace.
Si tu m'as vue un jour me troubler à ta voix,
C'est que tu l'imitais, cet accent que j'adore.
Oui, cet accent me trouble encore,
Et mon cœur fut créé pour n'aimer qu'une fois.
Qualyxian Quest Jul 2021
Jesus as apocalypticist
Preaching the end of the world

Crucified by Pilate
Like a criminal so hurled

King of the Jews indeed
Judas the betrayer

Emptiness displayed
The silence then the sayer

              Apocalypse?
                  Engager.

— The End —