La face cachée, et ta pensée contre moi Je me dé-rîve, encore une dernière fois J'ouvre la carte du monde et je te vois Au coin de rues qui ne t'appartiennent pas
Les echos de la fugue te tiennent par les bras Dans l'ombre de tes maux, le moindre de tes pas La tête haute, avec pas toutes les idées claires Le jour se lève, et toi tu danse avec ton âme
Tu cours toujours mais tu n'as pas de fuite Tu vois l'amour comme un autre nuage La vie se flanque d'un bien joli naufrage La cloche sonne, et la messe est dite
Tu ris. Tu souris Mais surtout tu baisses pas les yeux Tu vis. Tu remplis Tu m'en fais perdre mes aveux La nuit, tu oublies Qu'il ne manque qu'un pour être deux Tu luis, tu survis Surtout tu baisses pas les yeux
Encore un peu, je ne me lasserais pas Au fond tant mieux tu sais, la vie m'a offert ça Car toi et moi, c'est jusqu'aux portes de l'au-delà De la mer d'encre dans laquelle on se noie
Donne moi le choix d'une vie ou juste d'une bouteille Et je t'assure au moins promettre monts et merveilles La nuit est longue et mes sens en éveil Les rêveries se perdent dans les mystères de la veille
Tu cours toujours mais tu n'as pas de fuite Tu vois l'amour comme un autre nuage Et puis tu planes, t'absorbes le paysage La cloche sonne, et la messe est dite
Tu ris. Tu souris Mais surtout tu baisses pas les yeux Tu cries. Tu vieillis Et j'aime bien te croiser quand il pleut La nuit, la folie Nous dit qu'on fait de notre mieux Ainsi de suite La vie se raconte d'un ton pieux
Tu fuis. Tu prie Mais tu ne baisses pas les yeux Tu plie. Tu scies Dans ton propre brouillon de Dieu La nuit, tu tries L'évidence du faute de mieux Tu gis. Tu brilles Et je ne baisserais pas les yeux