Je suis Orphie, fils d'Orphée et d'Eurydice Petits fils d'Oeagre et de Calliope, Bercé par les Muses et les Naïades J'ai hérité de la lyre à sept cordes D'Apollon et j'en ai rajouté deux Rien que pour caresser ma Muse Ma voix est miel Ma voix est feu Ma voix est pierre
Elle joue, elle chante, elle danse
Elle s'insinue comme un fleuve secret sous la roche et la fissure L'attendrit et elle s'élève tel un ballon et flotte dans le vent
Elle dévie le cours des laves en fusion Et pénètre au coeur du Stromboli intime De la colère des Muses Quand elles se font Furies.
Elle dompte les bêtes féroces et charnelles A distance elle fait fondre Les résistances et les fantômes