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Cuisses grosses mais fuselées.

Tendres et fermes par dessous,

Dessus d'un dur qui serait doux,

Musculeuses et potelées,


Cuisses si bonnes tant baisées

Devers leur naissance et par là,

Blanches plus que rose-thé, la

Meilleure part de mes pensées,


Genoux, petites têtes d'anges

Bouffis dans leur juste maigreur,

Mollets bondis qui font fureur

En des bas clairs craignant les fanges.


Pieds dressés pour te hausser jusque

A ma taille pour t'embrasser,

Moi, t'enlever et te placer

Sur le lit, pieds très beaux que busque


La cheville de mol ivoire

Et que parfume leur fraîcheur ;

Doigts délicats, frêle rougeur

Doucement fauve au talon, voire


Assez forte peau pour la marche,

Mais quoi ! faut-il pas au cher corps

Base solide et soutiens forts,

Au cher corps qui garde mon Arche,


L'arche de crainte et de blandices

Où j'entre, tous torts révolus,

Comme on monterait au ciel. Pieds

Divins, genoux fins, bonnes cuisses !
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