A la fin de l'été, Le soleil se fatigue Et fait des cabrioles. Le vert des près roussit, Et les blés sont coupé, En bottes bien nouées.
A la fin de l'été Les feuilles tourbillonnent Et les soirées paraissent, Comme un regard qui cille. Les oiseaux migrateurs Passent au-dessus des cols.
A la fin de l'été Les vendangeurs se pressent Et leur raisin vermeil Coule comme fontaine, Exhalant son parfum Quand nous levons les verres.
A la fin de l'été Il faut bien se résoudre A rentrer dans les villes Et à taire en nous Nos rêves enfouis, d’aspiration d'Orients Pour reprendre le cours Des mornes horizons.