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Poems

Liz Devine  Aug 2014
Bench
Liz Devine Aug 2014
It was a pretty standard bench;
the same one in the catalogs
with golden lillies
engraved right into the plaque
on the back rest

But Oh, how I loved
to sit there for hours
just kicking my feet back
and forth
watching the cars go by

He sat there once too
beneath the moon
and under the oak trees
in all his galant glory
I was ashamed;
but he was beautiful
Germain Nouveau  Jun 2017
Chanson
Puisque de Sisteron à Nantes,
Au cabaret, tout français chante,
Puisque je suis ton échanson,
Je veux, ô Française charmante,
Te fredonner une chanson ;
Une chanson de ma manière,
Pour toi d'abord, et mes amis,
En buvant gaiement dans mon verre
À la santé de ton pays.

Amis, buvons à la Fortune
De la France, Mère commune,
Entre Shakespeare et Murillo :
On y voit la blonde et la brune,
On y boit la bière... et non l'eau.
Doux pays, le plus doux du monde,
Entre Washington... et Chauvin,
Tu baises la brune et la blonde,
Tu fais de la bière et du vin.

Ton cœur est franc, ton âme est fière ;
Les soldats de la Terre entière
T'attaqueront toujours en vain.
Tu baises la blonde et la bière
Comme on boit la brune et le vin.
La brune a le con de la lune,
La blonde a les poils... du mâtin...
Garde bien ta bière et ta brune,
Garde bien ta blonde et ton vin !

On tire la bière de l'orge,
La baïonnette de la forge,
Avec la vigne on fait du vin.
Ta blonde a deux fleurs sur la gorge,
Ta brune a deux grains de raisin.
L'une accroche sa jupe aux branches,
L'autre sourit sous les houblons :
Garde bien leurs garces de hanches,
Garde bien leurs bougres de cons.

Pays vaillant comme un archange,
Pays plus *** que la vendange
Et que l'étoile du matin,
Ta blonde est une douce orange,
Mais ta brune ah !... sacré mâtin !
Ta brune a la griffe profonde ;
Ta rousse a le teint du jasmin ;
Garde-les bien ! Garde ta blonde
Garde-la, le sabre à la main.

Que tes canons n'aient pas de rouilles,
Que tes fileuses de quenouilles
Puissent en paix rire et dormir,
Et se repose sur tes couilles
Du présent et de l'avenir.
C'est sur elles que tu travailles
Sous les toisons d'ombre ou d'or fin :
Garde-les des regards canailles,
Garde-les du coup d'œil hautain !

Pays galant, la langue est claire
Comme le soleil dans ton verre,
Plus que le grec et le latin ;
Autant que ta blonde et ta bière
Garde-la bien, comme ton vin.
Pays plus beau que le Soleil, Lune,
Étoile, aube, aurore et matins.
Aime bien ta blonde et ta brune,
Et fais-leur... beaucoup de catins !
A Henslo Feb 2018
Ik merk op: “De maan die minnelijke Don Juan!
Of wellicht (ik geef toe, erg straf)
Is het de luchtballon van Pape Jan
Of een dwaallicht waarnaar wij turen
Om arme zielen *** bos in te sturen.”
     Zij zegt: “U dwaalt wel erg af!”

En ik weer: “Iemand ontlokt aan het toetsenbord
Die gevoelige nocturne, muziek met het vizier
Op nacht en maneschijn, die vaak gebezigd wordt
Om de eigen leegheid vorm te geven.”
     Zegt zij: “Sloeg dat misschien op mij, zo-even?”
     “O nee, ik ben de leeghoofd hier.”

“Gij zijt, mevrouw, een ware grapjapon,
Van hyperbolen nooit gehoord,
Voor dolende gevoelens geen pardon!
Met uw hulp nuchter en rigoureus
Wordt malle lyriek in de kiem gesmoord––”
      En–– “Moet alles echt zo serieus?“
English Dutch transposition A. Henslo 2017
Original text by T.S. Eliot (1920):

CONVERSATION GALANTE

I observe: “Our sentimental friend the moon!
Or possibly (fantastic, I confess)    
It may be Prester John’s balloon
Or an old battered lantern hung aloft
To light poor travelers to their distress.
  She then: “How you digress!”

And I then: “Some one frames upon the keys    
That exquisite nocturne, with which we explain  
The night and moonshine; music which we seize  
To body forth our own vacuity.”
  She then: “Does this refer to me?”    
  “Oh no, it is I who am inane.”    

“You, madam, are the eternal humorist,
The eternal enemy of the absolute,  
Giving our vagrant moods the slightest twist!
With your aid indifferent and imperious
At a stroke our mad poetics to confute—”    
  And—“Are we then so serious?”