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Steven Hutchison Apr 2013
Go Tito, Go Tito
Go Tito, Go Tito
Go Tito, Go Tito
Mata los timbales
Go Tito

Go Tito, Go Tito
Go Tito, Go Tito
Go Tito, Go Tito
Mata los timbales
Go Tito

Oye como va...

the neighbors voices climbing out of windows left and right.

Is that you Tito?
Put down those pots and pans.
Make better use of those hands.
Don't you know those hands were made for working?
Follow your father to his factory grave shift,
Make razorblades to sell.
We'll always have hair on our faces.

Is that you Tito?
Knock off that racket.
Here I am trying to sleep
And you've got my feet to moving.
The night was made for dancing Tito,
And dancing was made for Harlem,
But that's bastante on a Wednesday mijo.

The young king packs up his studio,
Whistling dixie like she's never been whistled before.
Twirling the melody from royal lips,
Showing her how to use those God given hips.
Where did you find that groove you in your neck?
And do the words Puerto Rico still give you the chills?

You have walked on too many streets in New York City
And the Afro-beat is shacking up with the Cuban.
You can hear their children playing in the barrio allá,
And aquí they're blowing horns of imagination.
Make those wooden sticks tap your telegram, Tito.
Let the world know about this message brewing inside you.
They hate.
They yell.
They love to see you dancing,
But your ankles told you that wasn't right for you.
Your hands never have been able to keep still.
Maybe it's because they feel the future.
Do you realize where your bridge will lead?

You are the future Tito.
Do what you got to do to be where you got to be.
Play in Uncle Sam's band but don't you go to Normandy.
Follow your hands back to the big apple,
Take a bite out of this place they call Juliard.
When you sleep at night are they still screaming…
Go Tito, Go Tito
Go Tito, Go Tito
Go somewhere where the floor is on fire
With the fusion of jazz and samba.
Make it bigger Tito until it looks like it did in your dreams.
Pick up those sticks and mata los timbales.
Have the decency to wink when they name you king.

What is it that you mixed in that ***?
Your alchemy giving birth to new species.
Have mercy Tito.
Your music is feasting on the ears of the public,
Your hands are drumming on the ecosystem.
They call it salsa, and you laugh
Because they can't taste the carne.
Shine those pots and pans.
Tip your hat to Spanish Harlem,
Where windows stay open to let the dreamers dream big
And the red brick walls are soaked with memories.
Babarabatiri Tito,
Teach the world how to dance.

Go Tito, Go Tito
Go Tito, Go Tito
Go Tito, Go Tito
Mata los timbales
Go Tito

Oye como va...

a legend.
Tengo tu mismo color
Y tu misma procedencia.
Somos aroma y esencia
Y amargo es nuestro sabor.
Tú viajaste a Nueva York
Con visa en Bab-el-Mandeb,
Yo mi Trópico crucé
De Abisinia a las Antillas.
Soy como ustedes semillas.
Son un grano de café.
En los tiempos coloniales
Tú me viste en la espesura
Con mi liana a la cintura
Y mis abóreos timbales.
Compañero de mis males,
Yo mismo te trasplanté.
Surgiste y yo progresé:
En los mejores hoteles
Te dijeron ¡qué bien hueles!
Y yo asentí "¡uí, mesié!".
Tú: de porcelana fina,
Cigarro puro y cognac.
Yo de smoking, yo de frac,
Yo recibiendo propina.
Tú a la Bolsa, yo a la ruina;
Tú subiste, yo bajé...
En los muelles te encontré,
Vi que te echaban al mar
Y ni lo pude evitar
Ni a las aguas me arrojé.
Y conocimos al Peón
Con su "café carretero",
Y hablando con el Obrero
Recorrimos la nación.
Se habló de revolución
Entre sorbos de café:
Cogí el machete... dudé,
¡Tú me infundiste valor
Y a sangre y fuego y sudor
Mi libertad conquisté...!
Después vimos al Poeta:
Lejano, meditabundo,
Queriendo arreglar el mundo
Con una sola cuarteta.
Yo, convertido en peseta,
Hasta sus plantas rodé:
¡Qué ojos los que iluminé,
Que trilogía formamos
Los pobres que limosneamos
El Poeta y su café...!
Tengo tu mismo color
Y tu misma procedencia,
Somos aroma y esencia
Y amargo es nuestro sabor...
¡Vamos hermanos, valor,
El café nos pide fe;
Y Changó y Ochún y Agué
Piden un grito que vibre
Por nuestra América Libre,
Libre como su café!
Érase un cura, tan pobre,
que daba grima mirar
sus zapatos descosidos
y su viejo balandrán.
Érase un cuasi mendigo
que solía regalar
a los más pobres que él
con la mitad de su pan.
Un cura tan divertido
para hacer la caridad,
que si daba el desayuno
se acostaba sin cenar.
Érase un pobre curita
llamado el Padre Julián,
a quién vían como a un perro
los grandes de la ciudad,
pues era tan inocente
y era tan humilde el tal,
que en la casa de los grandes
daba risa su humildad.
Un día amaneció muerto,
siendo causa de su mal
no se sabe si mucha hambre
o alguna otra enfermedad.
Entonces un gran entierro
se ofreció al padre Julián,
donde sólo en cera y pábilo
se quemara un dineral.
Y se vieron coches fúnebres
y hubo un lujo singular,
a los ecos de las marchas
de la música marcial.
Y cuentan que los timbales
y oboes al resonar,
hacían burla del muerto
pobre de solemnidad...
Y que el muerto se reía
pensando en su balandrán,
con una de aquellas risas
que dan ganas de llorar.
La chose fut exquise et fort bien ordonnée.
C'était au mois d'avril, et dans une journée
Si douce, qu'on eût dit qu'amour l'eût faite exprès.
Thérèse la duchesse à qui je donnerais,
Si j'étais roi, Paris, si j'étais Dieu, le monde,
Quand elle ne serait que Thérèse la blonde ;
Cette belle Thérèse, aux yeux de diamant,
Nous avait conviés dans son jardin charmant.
On était peu nombreux. Le choix faisait la fête.
Nous étions tous ensemble et chacun tête à tête.
Des couples pas à pas erraient de tous côtés.
C'étaient les fiers seigneurs et les rares beautés,
Les Amyntas rêvant auprès des Léonores,
Les marquises riant avec les monsignores ;
Et l'on voyait rôder dans les grands escaliers
Un nain qui dérobait leur bourse aux cavaliers.

A midi, le spectacle avec la mélodie.
Pourquoi jouer Plautus la nuit ? La comédie
Est une belle fille, et rit mieux au grand jour.
Or, on avait bâti, comme un temple d'amour,
Près d'un bassin dans l'ombre habité par un cygne,
Un théâtre en treillage où grimpait une vigne.
Un cintre à claire-voie en anse de panier,
Cage verte où sifflait un bouvreuil prisonnier,
Couvrait toute la scène, et, sur leurs gorges blanches,
Les actrices sentaient errer l'ombre des branches.
On entendait au **** de magiques accords ;
Et, tout en haut, sortant de la frise à mi-corps,
Pour attirer la foule aux lazzis qu'il répète,
Le blanc Pulcinella sonnait de la trompette.
Deux faunes soutenaient le manteau d'Arlequin ;
Trivelin leur riait au nez comme un faquin.
Parmi les ornements sculptés dans le treillage,
Colombine dormait dans un gros coquillage,
Et, quand elle montrait son sein et ses bras nus,
On eût cru voir la conque, et l'on eût dit Vénus.
Le seigneur Pantalon, dans une niche, à droite,
Vendait des limons doux sur une table étroite,
Et criait par instants : " Seigneurs, l'homme est divin.
- Dieu n'avait fait que l'eau, mais l'homme a fait le vin. "
Scaramouche en un coin harcelait de sa batte
Le tragique Alcantor, suivi du triste Arbate ;
Crispin, vêtu de noir, jouait de l'éventail ;
Perché, jambe pendante, au sommet du portail,
Carlino se penchait, écoutant les aubades,
Et son pied ébauchait de rêveuses gambades.

Le soleil tenait lieu de lustre ; la saison
Avait brodé de fleurs un immense gazon,
Vert tapis déroulé sous maint groupe folâtre.
Rangés des deux côtés de l'agreste théâtre,
Les vrais arbres du parc, les sorbiers, les lilas,
Les ébéniers qu'avril charge de falbalas,
De leur sève embaumée exhalant les délices,
Semblaient se divertir à faire les coulisses,
Et, pour nous voir, ouvrant leurs fleurs comme des yeux,
Joignaient aux violons leur murmure joyeux ;
Si bien qu'à ce concert gracieux et classique,
La nature mêlait un peu de sa musique.

Tout nous charmait, les bois, le jour serein, l'air pur,
Les femmes tout amour, et le ciel tout azur.

Pour la pièce, elle était fort bonne, quoique ancienne,
C'était, nonchalamment assis sur l'avant-scène,
Pierrot qui haranguait, dans un grave entretien,
Un singe timbalier à cheval sur un chien.

Rien de plus. C'était simple et beau. - Par intervalles,
Le singe faisait rage et cognait ses timbales ;
Puis Pierrot répliquait. - Écoutait qui voulait.
L'un faisait apporter des glaces au valet ;
L'autre, galant drapé d'une cape fantasque,
Parlait bas à sa dame en lui nouant son masque ;
Trois marquis attablés chantaient une chanson ;
Thérèse était assise à l'ombre d'un buisson :
Les roses pâlissaient à côté de sa joue,
Et, la voyant si belle, un paon faisait la roue.

Moi, j'écoutais, pensif, un profane couplet
Que fredonnait dans l'ombre un abbé violet.

La nuit vint, tout se tut ; les flambeaux s'éteignirent ;
Dans les bois assombris les sources se plaignirent.
Le rossignol, caché dans son nid ténébreux,
Chanta comme un poète et comme un amoureux.
Chacun se dispersa sous les profonds feuillages ;
Les folles en riant entraînèrent les sages ;
L'amante s'en alla dans l'ombre avec l'amant ;
Et, troublés comme on l'est en songe, vaguement,
Ils sentaient par degrés se mêler à leur âme,
A leurs discours secrets, à leurs regards de flamme,
A leur coeur, à leurs sens, à leur molle raison,
Le clair de lune bleu qui baignait l'horizon.

— The End —