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Quand viendra la saison nouvelle,

Quand auront disparu les froids,

Tous les deux, nous irons, ma belle,

Pour cueillir le muguet au bois ;

Sous nos pieds égrenant les perles

Que l'on voit au matin trembler,

Nous irons écouter les merles

Siffler.


Le printemps est venu, ma belle,

C'est le mois des amants béni,

Et l'oiseau, satinant son aile,

Dit des vers au rebord du nid.

Oh ! Viens donc sur le banc de mousse

Pour parler de nos beaux amours,

Et dis-moi de ta voix si douce :

« Toujours ! »


****, bien ****, égarant nos courses,

Faisons fuir le lapin caché

Et le daim au miroir des sources

Admirant son grand bois penché ;

Puis chez nous tout joyeux, tout aises,

En panier enlaçant nos doigts,

Revenons rapportant des fraises

Des bois.
Mercy B May 2013
Oh pluie, la pluie s'il vous plaît restez.

Ma petite Cita a jeux à jouer.


Saut d'obstacles
               Éclaboussures
   Danse


Sauter
             By
Cabré


Oh la pluie, la pluie avec votre battement rythmique.

À la première goutte que nous hop à nos pieds.


Saut d'obstacles
              Éclaboussures
Danse


Sauter
                 By
  Cabré
Oh Rain, Rain please do stay

My little Cita has games to play.

Jumping
             Splashing
Dancing


Skipping
             Frolicing
Prancing


Oh rain, rain with your rhythmic beat.

At the first drop we hop to our feet.

Jumping
              Splashing
Dancing


Skipping
              Frolicing
Prancing
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !

— The End —