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The rimer quenches his unheeded fires,
The sound surceases and the sense expires.
Then the domestic dog, to east and west,
Expounds the passions burning in his breast.
The rising moon o'er that enchanted land
Pauses to hear and yearns to understand.
Vi kysser mors mund fra barnsben af
Krammer far før forlader
Synger for broder før han tager kampen
mod den verden
vi alle ønsker reddet
Vi er ikke sammen
Vi er kun alene
Fra barnsben af med moders kindkys
Til nu, på egne ben, tippende på kanten
Ce n'est donc pas assez ; et de la part des muses,
Ariste, c'est en vers qu'il vous faut des excuses ;
Et la mienne pour vous n'en plaint pas la façon :
Cent vers lui coûtent moins que deux mots de chanson ;
Son feu ne peut agir quand il faut qu'il s'explique
Sur les fantasques airs d'un rêveur de musique,
Et que, pour donner lieu de paraître à sa voix,
De sa bizarre quinte il se fasse des lois ;
Qu'il ait sur chaque ton ses rimes ajustées,
Sur chaque tremblement ses syllabes comptées,
Et qu'une froide pointe à la fin d'un couplet
En dépit de Phébus donne à l'art un soufflet :
Enfin cette prison déplaît à son génie ;
Il ne peut rendre hommage à cette tyrannie ;
Il ne se leurre point d'animer de beaux chants,
Et veut pour se produire avoir la clef des champs.

C'est lors qu'il court d'haleine, et qu'en pleine carrière,
Quittant souvent la terre en quittant la barrière,
Puis, d'un vol élevé se cachant dans les cieux,
Il rit du désespoir de tous ses envieux.
Ce trait est un peu vain, Ariste, je l'avoue ;
Mais faut-il s'étonner d'un poète qui se loue ?

Le Parnasse, autrefois dans la France adoré,
Faisait pour ses mignons un autre âge doré :
Notre fortune enflait du prix de nos caprices,
Et c'était une banque à de bons bénéfices :
Mais elle est épuisée, et les vers à présent
Aux meilleurs du métier n'apportent que du vent ;
Chacun s'en donne à l'aise, et souvent se dispense
A prendre par ses mains toute sa récompense.

Nous nous aimons un peu, c'est notre faible à tous ;
Le prix que nous valons, qui le sait mieux que nous ?
Et puis la mode en est, et la cour l'autorise.
Nous parlons de nous-mêmes avec toute franchise ;
La fausse humilité ne met plus en crédit.  

Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit.
Pour me faire admirer je ne fais point de ligue ;
J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai sans brigue ;
Et mon ambition, pour faire plus de bruit,
Ne les va point quêter de réduit en réduit ;
Mon travail sans appui monte sur le théâtre ;
Chacun en liberté l'y blâme ou l'idolâtre :
Là, sans que mes amis prêchent leurs sentiments,
J'arrache quelquefois leurs applaudissements ;
Là, content du succès que le mérite donne,
Par d'illustres avis je n'éblouis personne ;
Je satisfais ensemble et peuple et courtisans,
Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans :
Par leur seule beauté ma plume est estimée :
Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée ;
Et pense toutefois n'avoir point de rival
A qui je fasse tort en le traitant d'égal.

Mais insensiblement je baille ici le change,
Et mon esprit s'égare en sa propre louange ;
Sa douceur me séduit, je m'en laisse abuser,
Et me vante moi-même, au lieu de m'excuser.

Revenons aux chansons que l'amitié demande :
J'ai brûlé fort longtemps d'une amour assez grande,
Et que jusqu'au tombeau je dois bien estimer,
Puisque ce fut par là que j'appris à rimer.
Mon bonheur commença quand mon âme fut prise.
Je gagnais de la gloire en perdant ma franchise.
Charmé de deux beaux yeux, mon vers charma la cour ;
Et ce que j'ai de nom je le dois à l'amour.

J'adorais donc Phylis ; et la secrète estime
Que ce divin esprit faisait de notre rime
Me fit devenir poète aussitôt qu'amoureux :
Elle eut mes premiers vers, elle eut mes premiers feux ;
Et bien que maintenant cette belle inhumaine
Traite mon souvenir avec un peu de haine,
Je me trouve toujours en état de l'aimer ;
Je me sens tout ému quand je l'entends nommer,
Et par le doux effet d'une prompte tendresse
Mon cœur sans mon aveu reconnaît sa maîtresse.

Après beaucoup de vœux et de submissions
Un malheur rompt le cours de nos affections ;
Mais, tout mon amour en elle consommée,
Je ne vois rien d'aimable après l'avoir aimée :
Aussi n'aimais-je plus, et nul objet vainqueur
N'a possédé depuis ma veine ni mon cœur.

Vous le dirai-je, ami ? tant qu'ont duré nos flammes,
Ma muse également chatouillait nos deux âmes :
Elle avait sur la mienne un absolu pouvoir ;
J'aimais à le décrire, elle à le recevoir.
Une voix ravissante, ainsi que son visage,
La faisait appeler le phénix de notre âge ;
Et souvent de sa part je me suis vu presser
Pour avoir de ma main de quoi mieux l'exercer.

Jugez vous-même, Ariste, à cette douce amorce,
Si mon génie était pour épargner sa force :
Cependant mon amour, le père de mes vers,
Le fils du plus bel œil qui fût en l'univers,
A qui désobéir c'était pour moi des crimes,
Jamais en sa faveur n'en put tirer deux rimes :
Tant mon esprit alors, contre moi révolté,
En haine des chansons semblait m'avoir quitté ;
Tant ma veine se trouve aux airs mal assortie,
Tant avec la musique elle a d'antipathie ;
Tant alors de bon cœur elle renonce au jour !
Et l'amitié voudrait ce que n'a pu l'amour !
N'y pensez plus, Ariste ; une telle injustice
Exposerait ma muse à son plus grand supplice.
Laissez-la toujours libre, agir suivant son choix,
Céder à son caprice, et s'en faire des lois.
J'ai fait autrefois de la bête,
J'avais des Philis à la tête,
J'épiais les occasions,
J'épiloguais mes passions,
Je paraphrasais un visage.
Je me mettais à tout usage,
Debout, tête nue, à genoux,
Triste, gaillard, rêveur, jaloux,
Je courais, je faisais la grue
Tout un jour au bout d'une rue.
Soleil, flambeaux, attraits, appas,
Pleurs, désespoir, tourment, trépas,
Tout ce petit meuble de bouche
Dont un amoureux s'escarmouche,  
Je savais bien m'en escrimer.
Par là je m'appris à rimer,
Par là je fis, sans autre chose,
Un sot en vers d'un sot en prose.
Parlamentarisme rimer ikke på
Flertalsdiktatur
Men i mit snævre hoved
Kommer det til syne på tur
?patriarken er autoritær?
De lyver oppe på borgen
Synger sange om at være os nær
Efterlader os til sorgen
Relevansen er ligegyldig
De lod en matriark drage stemmer
Væltede patriarken med alle lemmer
Bankede hele folket ned
Som endnu et af borgens spil
Det er ligegyldigt hvad de siger
Man kan da ikke have en statsminister
Til at støtte vores piger
Kampen for feminisme
Blev hurtigt frosset af hans isse
De har fandme bare at holde kæft
Ingen af dem burde arbejde i den gesjæft
De skal alle brænde en dag
Skærsilden lader ingen gå tilbag'
De kan alle spinne som de vil
Men en dag så er det **** som et spil
De ender deres omgang
Synger den samme sang
Skattesnydere alle sammen
Jeg føler mig så vammel
En dag skal jeg stemme
Om min tanke vil væmme?
?Jeg stemmer blankt
Mens jeg lytter til skambankt
jeg hader alle på christiansborg
llcb Dec 2015
..
Lyskæder der lyser blødt, bløde øjne der lyser skarpt, knuder på hørertelefonerne, brænder tungen på kaffe kl. 7, vennen, fuckelifuck, volapyk og glimmerkjoler, hold i nakken, høj musik, hovedpine, søde ord og onde suk og summende sange og orden i oldnoter, vi er bare venner, blege fregner, -1 grad, 50 kr. i timen, sammenligning og hypoteser i samfundsfag og helvede, brede veje, denimjakke i december, skrabelodder uden gevinst, *****/sprite, god morgen?, køretimer, ord der rimer, drenge der griner, spader der sviner, utømte opvaskemaskiner og søskende som smasker, ømme hæle, kysser min hals, små lure, uskyldige idioter, løber for at nå toget 15:37, tømmermænd og tomme drenge, porcelænstallerken og det er da en meget fin verden.
ungdomspoet Aug 2015
jeg er så ligeglad
med de søde ord du hvisker
i mit varme øre
du placere bare dine hænder
på min nøgne krop
rør mig bare hårdt
jeg bider ikke
for jeg er ligeglad med dig
gør hvad du vil med mig
bare fortæl mig jeg er smuk
og at du elsker den måde jeg
kysser dig på og den måde
min krop danser med din
i de blå lagner
bare nyd det for
det kommer ikke til at vare længe
du kommer aldrig til at vinde
mit hjerte eller min tillid
jeg er så tom for alt hvad der rimer
på kærlighed
men jeg kan stadig det der med min tunge
så bare nyd det
bare fortæl mig alt det andre piger vil høre
jeg skal nok lade som om at det virker
jeg skal nok fortælle dig det du vil høre
men kun for en nat eller to
for jeg er ikke som andre piger
jeg er nemlig ******* ligeglad
med dig og dig og dig
rør nu bare ved min nøgne hud
det er jo alligvel det eneste du vil
du skal ikke lyve
og det er okay for jeg er alligevel
så ligeglad med alle andre
end ham
Enfin échappé du danger
Où mon sort me voulut plonger,
L'expérience indubitable
Me fait tenir pour véritable
Que l'on commence d'être heureux
Quand on cesse d'être amoureux,
Lorsque notre âme s'est purgée
De cette sottise enragée,
Dont le fantasque mouvement
Bricole notre entendement.

Croîs-moi qu'un homme de ta sorte,
Libre des soucis qu'elle apporte,
Ne voit plus loger avec lui
Le soin, le chagrin, ni l'ennui.
Pour moi, qui dans un long servage
A mes dépens me suis fait sage,
Je ne veux point d'autres motifs,
Pour te servir de lénitifs,
Et ne sais point d'autre remède,
A la douleur qui te possède,
Qu'écrivant la félicité
Qu'on goûte dans la liberté
Te faire une si bonne envie
Des douceurs d'une telle vie,
Qu'enfin tu puisses à ton tour
Envoyer au diable l'amour.

Je meure, ami, c'est un grand charme
D'être insusceptible d'alarme,
De n'espérer ni craindre rien,
De se plaire en tout entretien,
D'être maître de ses pensées,
Sans les avoir toujours dressées
Vers une beauté qui souvent
Nous estime moins que du vent,
Et pense qu'il n'est point d'hommage
Que l'on ne doive à son visage.

Tu t'en peux bien fier à moi ;
J'ai passé par-là comme toi ;
J'ai fait autrefois de la bête,
J'avais des Philis à la tête :
J'épiais les occasions ;
J'épiloguais mes passions ;
Je paraphrasais un visage ;
Je me mettais à tout usage,
Debout, tête nue, à genoux,
Triste, gaillard, rêveur, jaloux ;
Je courais, je faisais la grue
Tout un jour au bout d'une rue ;
Soleils, flambeaux, attraits, appas,
Pleurs, désespoirs, tourments, trépas,
Tout ce petit meuble de bouche
Dont un amoureux s'escarmouche,
Je savais bien m'en escrimer.
Par-là, je m'appris à rimer,
Par-là, je fis sans autre chose
Un sot en vers d'un sot en prose ;
Et Dieu sait alors si les feux,
Les flammes, les soupirs, les vœux,
Et tout ce menu badinage,
Servaient de rime et de remplage.

Mais à la fin hors de mes fers,
Après beaucoup de maux soufferts,
Ce qu'à présent je te conseille
C'est de pratiquer la pareille,
Et de montrer à ce bel œil,
Qui n'a pour toi que de l'orgueil,
Qu'un cœur si généreux et brave
N'est pas né pour vivre en esclave.

Puis quand nous nous verrons un jour,
Sans soin tous deux, et sans amour,
Nous ferons de notre martyre
A commun frais une satire ;
Nous incaguerons les beautés ;
Nous rirons de leurs cruautés ;
A couvert de leurs artifices,
Nous pasquinerons leurs malices ;
Impénétrables à leurs traits,
Nous ferons nargue à leurs attraits ;
Et, toute tristesse bannie,
Sur une table bien garnie,
Entre les verres et les pots
Nous dirons le mot à propos ;
On nous orra conter merveilles
En préconisant les bouteilles ;
Nous rimerons au cabaret
En faveur du blanc, du clairet ;
Où, quand nous aurons fait ripaille,
Notre main contre la muraille
Avec un morceau de charbon
Paranymphera le jambon.

Ami, c'est ainsi qu'il faut vivre,
C'est le chemin qu'il nous faut suivre,
Pour goûter de notre printemps
Les véritables passe-temps.
Prends donc, comme moi, pour devise,
Que l'amour n'est qu'une sottise.
Je suis pédéraste dans l'âme,
Je le dis tout haut et debout.
Assis, je changerais de gamme,
Et, couché sur un lit, Madame,
Je ne le dirais plus du tout.

La pédérastie est un vice :
C'est l'avis de mon médecin.
Je le crois, il n'est pas novice
Quand il soutient que l'exercice
Le plus naturel, le plus sain,

Sain, comme la mer et son hâle,
L'honneur même de la maison,
Qui fait le regard le moins pâle,
Le plus magnifiquement mâle,
Sans aucune comparaison,

Le plus ravissant sur la terre,
C'est de froisser le traversin
D'une femme qu'on... désaltère,
Quand elle serait adultère,
Quand elle n'aurait qu'un seul sein.

C'est là le sentiment intime
De tous les peuples sous le ciel ;
Et je me fous, pour la maxime,
Que l'Exception règne ou rime
Même d'un air spirituel ;

De tous, oui, autant que nous sommes,
Aussi bien du Chinois charmant
Que du Français, peintre de pommes ;
Et c'est l'opinion des hommes
Qui furent des hommes, vraiment,

Plus forts que ceux dont leur église
Met les cercueils an Panthéon ;
Ce sont ceux-là qu'on poétise,
Par exemple... Abraham... Moïse,
Et, si tu veux... Napoléon.

C'est l'opinion du plus sage
Chez les Slaves au regard clair,
Chez les Germains au doux visage,
Chez les Latins au beau langage,
Et chez les Bretons au cœur fier.

C'est la tienne, Aimée, et la nôtre ;
C'est celle de tout bon cerveau,
Qui n'a contre elle qu'un... apôtre,
Un monsieur pourtant comme un autre,
Son nom ?... devra rimer en veau.

- Son nom, voyons ? - Comment, Madame
Son nom ? mais puisqu'il n'est pas pur,
Il souillerait, ce nom infâme,
Tes chastes oreilles de femme ;
Et puis, moi, je n'en suis pas sûr.

Si c'était une calomnie
Qu'une apparence aide à courir,
Je ferais une vilenie ;
Son nom ? Ah ! jamais de la vie !
J'aimerais cent fois mieux mourir !

La jolie école qu'il fonde,
Sans ce nom-là, pourra planer
Dans une obscurité profonde ;
La plus belle fille du monde
Comme l'on dit, ne peut donner...

D'ailleurs, Madame, cette école
Ne fait pas beaucoup d'adhérents :
Il n'ont pas de porte-parole ;
Et c'est comme une offre un peu molle
Qui rit à des indifférents.

Cependant, sa présence agace
Ceux qui la soupçonnent dans l'air ;
Car ce soupçon va, se déplace,
Et finalement vous enlace
Comme la vague dans la mer.

Ces messieurs lisent la gazette,
Dînent en ville assez bien mis ;
Quelquefois courtisent Lisette ;
J'approuve cela, mais, mazette !
Je n'en... gueule pas mes amis.

Oui, ce vilain soupçon nous gêne
Et pourrait submerger un jour,
Près de la niche, avec la chaîne,
L'Amitié, cette belle chienne,
Qui hurle à sa lune d'amour.

Pour moi, vous remarquerez comme
J'ai quelque grâce à protester :
Passant pour la moitié d'un homme,
N'aurais-je pas le droit, en somme,
De chercher à me compléter ?

Bien mieux, tiens ! je ne suis pas large,
Mais le plus raide des paris
Qu'on me le tienne, et je me charge
Sous les yeux du public, en marge,
Du plus vieux mouchard de Paris !

Or, je ne suis pas pédéraste ;
Que serait-ce si je l'étais !
Voyez, Madame, quel contraste !
Ah ! par la perruque d'Éraste !
Et maintenant... si je pétais !
A lot of boys did march away From good old lafayette,one day.
- And Lafayette now opens her heart to all her boys who were far apart.
There'll be. lots of hugs, and lots of kissang But not for those who are dead or missing...
Bernie Fetcho died on Guadalcanal.
James Mc'Greety was killed on Iwo Jima Isle.
Harold Rhode was reported lost,
-for freedom he had paid the cost...
James Dowd too, had given his a11, so that our country would not fall....
The MacDonald brothers, from Lafayette came Missing in action, they listed Glenns name..
Pecora and Bravermann died fighting the foe, Larengina and McHugh were next to go.
Paul Booko and John Hermanns too died while serving in navy blue..
Steve Rimer was one of the first to die, cause-victory-was- something we couldn't buy..
- Howard Rhode earned his-reward eternal sleep up with the Lord..
Our boys were wounded by the score, Burke and Gribb, the Smutko's and more..
In memory we cherish every deed and thought, For which our boys from Lafayette fought.
P.C.M.
ост.16,1946
"This poem was written by my beloved godmother, Patsy, in honor of the young men from her neighborhood the Lafayette Section in Jersey City, NJ, who made the ultimate sacrifice for our country. With Veterans Day approaching, we all owe our veterans gratitude for the liberties that we enjoy!"

— The End —