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Pensez comme vous voulez,
Dans le pays des libres
L’homme choisit ce qu'il fait pousser,
Où est passé l'équilibre ?

Chacun pour soi
Dans sa course contre le mal de vivre
Combien encore de fois,
Avancer dans ses pensers sans se faire suivre

Aimer pour fuir l'abandon
Quand cela va de soi
Faire par obligation,
Combien encore de fois
Se lever pour les autres.

Comble de cette vie,
Je regarde l'existence me pourir
Encore un matin où je me suis réveillé
Je ne peux fuir,
Mes deux pieds à la terre rivés,
M'empêchent de me rendormir,
M'empêchent de m'éveiller.

Vie de chien, chienne de vie
Saturé de toutes ces formalités,
L'étiquette de l'ennui
Nous torture de toutes ses banalités,
Fatalités,
Et le Diable s'en nourrit.

Enfin j'écris ce que je sais vrai
Je me cache dans chaque ruelle
J'en évite les pensers tant ils m'effraient
J'ai l'habitude d'y croire, c'est vrai
Et je fouille dans les poubelles

Enfin, j'écris ce que je ne sais plus
L'autre égo(ïste) n'est que mensonges
Sur ma tête que je n'ai plus !
Sur la tête que j'ai perdue
Et je le déteste quand je plonge.

Les mélodies sourdes me parlent comme personne n'osent
Et je me fais chanter d'une musique bien triste.
Je refuse la danse, mais elle insiste
Je dessine avec mes mots de bien terribles choses,
Je suis innocent, c'est ce cruel monde qui m'y incite !

Déchiqueté de remords
Pourchassé par la pire inquisition
Accusé à tort,
Brûlé par les saisons,
On m'a soumis la question.

Un irrationnel et l'illusion du monde est détruite.
french existential

— The End —