Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Donall Dempsey May 2016
NESCIO

She gazes into
her own eyes.

Applies her make up
painstakingly

to her reflection
this "mirror her"

wearing the fuchsia lipstick
the cobalt blue eyeliner.

She steps out of
her reflection

leaving this made-up-person
trapped in glass.

She laughs.

"So, this is the me
that others...see?"

The door clicks shut.
Footsteps descend the stars.

She journeys to
the world

wearing only
her naked face.
NESCIO is the Latin for "I don't know."

The Romans actually had a verb "nescire" meaning "not to know"
Donall Dempsey May 2019
NESCIO

She gazes into
her own eyes.

Applies her make up
painstakingly

to her reflection
this "mirror her"

wearing the fuchsia lipstick
the cobalt blue eyeliner.

She steps out of
her reflection

leaving this made-up-person
trapped in glass.

She laughs.

"So, this is the me
that others...see?"

The door clicks shut.
Footsteps descend the stars.

She journeys to
the world

wearing only
her naked face.
***

NESCIO is the Latin for "I don't know."

The Romans actually had a verb "nescire" meaning "not to know"
mike dm Jul 2014
Odi et amo.
quare id faciam, fortasse requiris?
nescio,
sed fieri sentio et excrucior*

I hate and I love.
Perhaps you ask why I do this?
I do not know,
but I feel it happen and I am torn apart.
Catullus 85 is a poem by the Roman poet Catullus. It was written for his mistress, Lesbia.  

The rendering of ambivalence regarding the subject of love and hate is done with a simplicity and disquieting surrender. It's almost as if the form itself speaks just as much as the content. I hate and I love. *Odi et amo*. That is all.

I know this feeling. I know it all too well.
Jared Eli Oct 2013
nemo scit quare
ego ridens sunt
nemo scit
et nescio
Flebile nescio quid.
OVIDE.


Oh ! pourquoi te cacher ? Tu pleurais seule ici.
Devant tes yeux rêveurs qui donc passait ainsi ?
Quelle ombre flottait dans ton âme ?
Était-ce long regret ou noir pressentiment,
Ou jeunes souvenirs dans le passé dormant,
Ou vague faiblesse de femme ?

Voyais-tu fuir déjà l'amour et ses douceurs,
Ou les illusions, toutes ces jeunes soeurs
Qui le matin, devant nos portes,
Dans l'avenir sans borne ouvrant mille chemins,
Dansent, des fleurs au front et les mains dans les mains,
Et bien avant le soir sont mortes ?

Ou bien te venait-il des tombeaux endormis
Quelque ombre douloureuse avec des traits amis,
Te rappelant le peu d'années,
Et demandant tout bas quand tu viendrais le soir
Prier devant ces croix de pierre ou de bois noir
Où pendent tant de fleurs fanées ?

Mais non, ces visions ne te poursuivaient pas.
Il suffit pour pleurer de songer qu'ici-bas
Tout miel est amer, tout ciel sombre,
Que toute ambition trompe l'effort humain,
Que l'espoir est un leurre, et qu'il n'est pas de main
Qui garde l'onde ou prenne l'ombre !

Toujours ce qui là-bas vole au gré du zéphyr
Avec des ailes d'or, de pourpre et de saphir,
Nous fait courir et nous devance ;
Mais adieu l'aile d'or, pourpre, émail, vermillon,
Quand l'enfant a saisi le frêle papillon,
Quand l'homme a pris son espérance !

Pleure. Les pleurs vont bien, même au bonheur ; tes chants
Sont plus doux dans les pleurs ; tes yeux purs et touchants
Sont plus beaux quand tu les essuies.
L'été, quand il a plu, le champ est plus vermeil,
Et le ciel fait briller plus au beau soleil
Son azur lavé par les pluies !

Pleure comme Rachel, pleure comme Sara.
On a toujours souffert ou bien on souffrira.
Malheur aux insensés qui rient !
Le Seigneur nous relève alors que nous tombons.
Car s'il préfère encor les malheureux aux bons,
Ceux qui pleurent à ceux qui prient !

Pleure afin de savoir ! Les larmes sont un don.
Souvent les pleurs, après l'erreur et l'abandon,
Raniment nos forces brisées !
Souvent l'âme, sentant, au doute qui s'enfuit,
Qu'un jour l'intérieur se lève dans sa nuit,
Répand de ces douces rosées !

Pleure ! mais, tu fais bien, cache-toi pour pleurer.
Aie un asile en toi. Pour t'en désaltérer,
Pour les savourer avec charmes,
Sous le riche dehors de ta prospérité,
Dans le fond de ton coeur, comme un fruit pour l'été,
Mets à part ton trésor de larmes !

Car la fleur, qui s'ouvrit avec l'aurore en pleurs,
Et qui fait à midi de ses belles couleurs
Admirer la splendeur timide,
Sous ses corolles d'or, **** des yeux importuns,
Au fond de ce calice où sont tous ses parfums,
Souvent cache une perle humide !

Le 17 juin 1830.
duck Jun 2019
i am seventeen
sitting in classics
seeing them hold hands. the girls.
they are proud.
open.
unrelenting.
hadrian eyes me, seeing i do not understand.
'cur invida es?'
i do not look at him.

                     odi et amo quare id faciam fortasse requiris
                            nescio sed fieri sentio et excrucior

he puts his hand on my shoulder
where it still remains.
latin:
cur invida es = why are you jealous?
odi et amo... = catullus 85
Timeo
timeo
timeo
Non volo hoc
Cur hoc fit?
Auxillium
Auxillium
Quaeso, Auxillium me
Nescio quid agere
Auxillium

— The End —