Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
David Williams Apr 2013
It was the day of the wedding of Mr and Mrs Epithalamium they looked quite the Heroic Couplet and full of Romanticism until the Englyn  Prose-d the Questionku ‘ Do you take this woman’ …  then in a wavering Iambic Pentameter voice the groom whispered ‘I do not know’ ….Mrs Epithalamium felt quite Dizain and tried to scratch out his Ruba’I, the  Clerihew stepped forward to comfort her but tripped over some Concrete and felt like a right Cowboy. The brides father, the Russian Chastushka, grabbed the groom and with a  Carpe Diem attitude threatened to Choka him.

            The guests all gathered in an Enclosed Rhyme with the best man making quite a Dramatic Monologue, the brides mother had her  Hybronnet knocked off her head and the chief bridesmaid had her Kimo torn in the affray. The young flower girls Haibun and Hamd both burst into tears as their Crown of Sonnets were totally destroyed.

            The Rev. Pantoum pleaded for calm, then repeating his plea for the melee to stop started making a List of the damage, quick as a Ghazal and with great Imagism he protected the Crystalline glass from smashing into Ninette pieces. Meanwhile the poor bride was in a state of Nonet anxiously trying to get past the twins Munaajaat and Musaddas, her Idyll life had been turned upside down, today was the day she had hoped to change her Name to Triolet.

              Alliteration watched while women wept, then stepped forward and with a Lyric in his voice asked people to calm down, he told everyone he had Naat come here to watch a display such as this and suggested they went for a hot Canzone to discuss the next move, Tanka and Tyburn readily agreed as they were very hungry and particularly as it was Free Verse it meant they could eat as much as they wanted. The nearly bride couldn’t give a Sijo if she never saw her ex again she was sick of being Kyrielle to and did not want anyone else’s Epyllion and with a final Than-Bauk stormed out of the club…


© 6/4/2013
Ô Belgique qui m'as valu ce dur loisir,

Merci ! J'ai pu du moins réfléchir et saisir

Dans le silence doux et blanc de tes cellules

Les raisons qui fuyaient comme des libellules

À travers les roseaux bavards d'un monde vain,

Les raisons de mon être éternel et divin,

Et les étiqueter comme en un beau musée

Dans les cases en fin cristal de ma pensée.

Mais, ô Belgique, assez de ce huis-clos têtu !

Ouvre enfin, car c'est bon pour une fois, sais-tu !
Une de plus que les muses ;
Elles sont dix. On croirait,
Quand leurs jeunes voix confuses
Bruissent dans la forêt,

Entendre, sous les caresses
Des grands vieux chênes boudeurs,
Un brouhaha de déesses
Passant dans les profondeurs.

Elles sont dix châtelaines
De tout le pays voisin.
La ruche vers leurs haleines
Envoie en chantant l'essaim.

Elles sont dix belles folles,
Démons dont je suis cagot ;
Obtenant des auréoles
Et méritant le *****.

Que de coeurs cela dérobe,
Même à nous autres manants !
Chacune étale à sa robe
Quatre volants frissonnants,

Et court par les bois, sylphide
Toute parée, en dépit
De la griffe qui, perfide,
Dans les ronces se tapit.

Oh ! ces anges de la terre !
Pensifs, nous les décoiffons ;
Nous adorons le mystère
De la robe aux plis profonds.

Jadis Vénus sur la grève
N'avait pas l'attrait taquin
Du jupon qui se soulève
Pour montrer le brodequin.

Les antiques Arthémises
Avaient des fronts élégants,
Mais n'étaient pas si bien mises
Et ne portaient point de gants.

La gaze ressemble au rêve ;
Le satin, au pli glacé,
Brille, et sa toilette achève
Ce que l'oeil a commencé.

La marquise en sa calèche
Plaît, même au butor narquois ;
Car la grâce est une flèche
Dont la mode est le carquois.

L'homme, sot par étiquette,
Se tient droit sur son ergot ;
Mais Dieu créa la coquette
Dès qu'il eut fait le nigaud.

Oh ! toutes ces jeunes femmes,
Ces yeux où flambe midi,
Ces fleurs, ces chiffons, ces âmes,
Quelle forêt de Bondy !

Non, rien ne nous dévalise
Comme un minois habillé,
Et comme une Cydalise
Où Chapron a travaillé !

Les jupes sont meurtrières.
La femme est un canevas
Que, dans l'ombre, aux couturières
Proposent les Jéhovahs.

Cette aiguille qui l'arrange
D'une certaine façon
Lui donne la force étrange
D'un rayon dans un frisson.

Un ruban est une embûche,
Une guimpe est un péril ;
Et, dans l'Éden, où trébuche
La nature à son avril,

Satan - que le diable enlève ! -
N'eût pas risqué son pied-bot
Si Dieu sur les cheveux d'Ève
Eût mis un chapeau d'Herbaut.

Toutes les dix, sous les voûtes,
Des grands arbres, vont chantant ;
On est amoureux de toutes ;
On est farouche et content.

On les compare, on hésite
Entre ces robes qui font
La lueur d'une visite
Arrivant du ciel profond.

Oh ! pour plaire à cette moire,
À ce gros de Tours flambé,
On se rêve plein de gloire,
On voudrait être un abbé.

On sort du hallier champêtre,
La tête basse, à pas lents,
Le coeur pris, dans ce bois traître,
Par les quarante volants.

— The End —