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Paul d'Aubin Mar 2016
Radio Matin, mars 2016

Radio Matin, mars 2016 ; Tu écoutes la radio du matin ne pouvant te replonger dans l’oubli Et les nouvelles ne vont pas vont pas bien Il paraît que les Grecs auraient abusé, Des subventions de l'Europe se seraient gavés. Et, qu’horrible angoisse, Picsou craint de ne point être remboursé. Mais où va-t-on, si les créanciers rechignent à payer leur dus ? Tu écoutes la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Les banques aussitôt sortis du coma, ont refilé en douce leurs pertes sur le déficit des Etats et ainsi créés un grand branle-bas Et se sont mises comme l’usurier Shylock A provoquer de grands entrechocs. Tu écoutes la radio du matin Il parait que les «marchés» ont le bourdon Car les européens du sud auraient croqué tout le pognon. Les marchés en perdent leur latin De voir la « dolce Vita de tous ces profiteurs. Quant à l’Espagne n’en parlons même pas ! C’est certainement la faute de la sangria. Tu écoutes la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Il va falloir travailler plus longtemps, et du code du travail si ventripotent décréter la grande disette, d’ailleurs Manuel l’a dit, l’ « ancien socialisme » n’est pas « moderne » car il ne se plie pas aux contraintes de ce que nos gourous savants, nous dictent comme étant « la Modernité », d'ailleurs la barbe de Jean  Jaurès ne fait pas assez jeune cadre dynamique ! Et puis il paraît que nous vivons trop longtemps et pour les fonds de pension cela est certes démoralisant. Pourtant ne souhaitons guère tous atteindre cent-ans, Et préférerions disposer librement de notre temps. Tu écoutes encore la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Un tanker s’est est échoué Laissant le pétrole s'écouler, qui sera difficilement colmaté et tue mouettes et cormorans. Les centaines de milliers de réfugiés, souvent par nos propres bombes déplacés ont le toupet de vouloir partager l’espoir de vivre dans un oasis de Paix ; mais pour combien de temps encor, cette paix des cimetières peut-elle durer, et bous laisser consommer seuls dans nos lits pas toujours si douillets ?
Tu n'écoutes plus désormais la radio du matin et la télévision encore moins. Car toutes ces nouvelles te rendaient zinzin. Tu n’es plus sûr, du tout, de la vérité apportée dans cette Babel sonore et tu es consterné par une vision si étriquée de l’humain.
Comment pouvons-nous tant ingurgiter d’insignifiances où se noie la lucidité ? Comment pouvons-nous partager les vrais progrès des sciences et du creuset Mondial des pensées ? Sans jamais nous interroger et garder le nez au raz de cette marée d’informations non triées ? Comment avoir un bon usage d'un village planétaire si divisé ? Et comment redonner le goût de l’Humain pour le plus grand nombre à la participation aux choix dont nous sommes si souvent exclus bien que surinformés ?

Paul Arrighi (Toulouse le vendredi 18 mars 2016)
Nat Yonce Sep 2010
Johnny in the garden
Cut his hair real close
Now
With the mower.

Says he's got a fever,
But you don't believe,
Yeah,
He's a liar.

Spanish Inquisition
Rocking through his heart
It's
Trying to find that

Very special section
Lets him love again.
No,
We can't have that.

Let's drag him down.

Shards of glass and pistols,
Mirror in the face,
We're
Out of focus.

Dart him in the eye.
Dart him in the eye.
Dart him in the eye.

Johnny's in the attic,
Hanging by a bulb.
He's
Left the light on.

Music's running over
Running out of time
See
How he's running.

Let's tear him down.

But we don't play that anymore.
Johnny's got a different score.
It's a song of roaches
And cathedrals that he sings -
An ode to ***** scatterings.
A white ribbon on his right *******.

Cigarette in limbo,
Space between the ears.
Dust:
Mite-specific.

Books of strings and theories
Numbers on the shelf
Un-
Finished papers.

He's so fine.
He's so fine.
He's such a

Passionate disposer,
Decomposing you.
So
Decomposing.

Let's yank him down.

Johnny, in the innards.
Lot of help, those ribs.
How
Much protection?

Never in a million
Needle in the hay
One
Into many.

Brother John is dying,
Agonizing pain-
Ful-
Ly apparent.

Choke, choke, choke.
Dance, dance, dance.
Chance, chance, chance.

Johnny Roach is down.
Johnny Roach is down.
©2010
I'll write it to you
Since there's no one else listening
But I'm not even sure you are, too.
When you're gone, something is missing.

I know it's all been said before
But I can't quite get it out of my system
I'm sure you know what it's like; standing behind closed doors
That hopelessness we get when we miss them.

I know you know what I mean
All you wanted was to be loved
So go, wash your body clean of me
Sometimes it's all we can do, when push comes to shove.

I want you there in my most intimate of times
I want you so much closer.
Here I go again with these ****** rhymes,
Unsynchronized disposer.

Come over, make yourself at home
Share a cup of tea with me.
We don't have to go at this alone,
We can't shoulder this animosity.

Soaking in your old bath water
That detachment you got fueling
Reminds me of my father.
The way you look at me so coolly.

You are the sunshine
Peeking through my curtains
Good morning, good night
Could we make amends?
Jeff Sep 2017
The mist spreads over the valley
Swathing all in white
My friend and I sit under a tree
Admiring the evening light

The mist comes closer and closer
And we both start to fear
That the mist will act as a disposer
And that we will all just disappear

And just as it is about to hit
It all just dissipates
It is like we are in a protective mitt
And it could only intimidate

— The End —