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Paul d'Aubin Oct 2015
Adieu chère maison de mes ancêtres

Cette fois ci, le sort en est jeté,
Les acquéreurs improbables, les propriétaires chimériques,
ont consigne la somme convenue sur les fonds du notaire.
Et toi, chère maison, tu vas changer de famille et d'amours.
Désormais, nos enfances envolées, ne retrouveront plus le secours,
des vielles boiseries et des tapisseries centenaires,
de toutes ces armoire en châtaignier et ces commodes de noyer,
auxquels nous rattache encor comme un fil invisible,
tant de senteurs, d'images et souvenirs fanés.
Et le tic-tac mélodieux de la vieille horloge dans l'entrée du 19.
Et ces mansardes, chargées d'objets hétéroclites que nous aimons tant fouiller.
Quant au jardin qui aurait pu être un parc,
comment oublier ses massifs de groseilliers et ses fraises des bois ?
Et les plants de rhubarbe, la sauge aux grandes vertus, aux dires de grand-mère.
Ainsi que les allées de marguerites, attirant les abeilles,
plus ****, remplacées par des rosiers blancs, roses et rouges si odorants.
Cette maison de famille qui résista a tant de coups du sort,
a péri des impôts et des frais d'entretien du jardin,
du manque de modernisation aussi. Alors que tant de logements sans âme étaient construits.
Surtout de l'âge et du départ de sa chère maîtresse, ma mère, qui y avait trop froid et ne pouvait y vivre seule.
Et aussi un peu, ma franchise l'admet, du manque d'initiatives et de goût pour l'association de nous tous, de notre fratrie.
Certes l'on pourra trouver bien des excuses.
Les uns furent trop ****, les autres manquèrent de moyens.
Mais dans mon fors intérieur,
Je sais que cette maison manqua surtout de notre audace et de notre courage commun a la faire vivre.
Aussi notre maison de famille fut comme abandonnée a son sort par ses enfants disperses par la vie.
Pauvre maison, nous n'avons su te garder; puisses-tu tomber désormais dans des mains aimantes, artistes et vertes !

Paul Arrighi
C P Sharma Jan 2012
My bar is unique
A bar-less bar
Whoever joins it
Becomes a star

The rich or the poor
The Civilized or boor
Feelings don't injure
Equal treat assure

Color or the creed
Country or breed
Such ideas don't feed
Serves without greed

Bathed in divine light
Its visitors don't fight
In their drinks delight
Here Santa's gifts blithe

Bar girl in divinity shines
Serves the 'Soma'* divine
Come here, dance and dine
Ill wills to Krishana** consigne
* The divine drink offered to Hindu gods as oblation.
** Lord Krishana of Gita.
C'était du temps que j'étais jeune ;
Je maigrissais ; rien ne maigrit
Comme cette espèce de jeûne
Qu'on appelle nourrir l'esprit.

J'étais devenu vieux, timide,
Et jaune comme un parchemin,
À l'ombre de la pyramide
Des bouquins de l'esprit humain.

Tous ces tomes que l'âge rogne
Couvraient ma planche et ma cloison.
J'étais parfois comme un ivrogne
Tant je m'emplissais de raison.

Cent bibles encombraient ma table ;
Cent systèmes étaient dedans ;
On eût, par le plus véritable,
Pu se faire arracher les dents.

Un jour que je lisais Jamblique,
Callinique, Augustin, Plotin,
Un nain tout noir à mine oblique
Parut et me dit en latin :

- « Ne va pas plus ****. Jette l'ancre,
« Fils, contemple en moi ton ancien,
« Je m'appelle Bouteille-à-l'encre ;
« Je suis métaphysicien.

« Ton front fait du tort à ton ventre.
« Je viens te dire le fin mot
« De tous ces livres où l'on entre
« Jocrisse et d'où l'on sort grimaud.

« Amuse-toi. Sois jeune, et digne
« De l'aurore et des fleurs. Isis
« Ne donnait pas d'autre consigne
« Aux sages que l'ombre a moisis.

« Un verre de vin sans litharge
« Vaut mieux, quand l'homme le boit pur,
« Que tous ces tomes dont la charge
« Ennuie énormément ton mur.

« Une bamboche à la Chaumière,
« D'où l'on éloigne avec soin l'eau,
« Contient cent fois plus de lumière
« Que Longin traduit par Boileau.

« Hermès avec sa bandelette
« Occupe ton coeur grave et noir ;
« Bacon est le livre où s'allaite
« Ton esprit, marmot du savoir.

« Si Ninette, la giletière,
« Veut la bandelette d'Hermès
« Pour s'en faire une jarretière,
« Donne-la-lui sans dire mais.

« Si Fanchette ou Landerirette
« Prend dans ton Bacon radieux
« Du papier pour sa cigarette,
« Fils des muses, rends grâce aux dieux.

« Veille, étude, ennui, patience,
« Travail, cela brûle les yeux ;
« L'unique but de la science
« C'est d'être immensément joyeux.

« Le vrai savant cherche et combine
« Jusqu'à ce que de son bouquin
« Il jaillisse une Colombine
« Qui l'accepte pour Arlequin.

« Maxime : N'être point morose,
« N'être pas bête, tout goûter,
« Dédier son nez à la rose,
« Sa bouche à la femme, et chanter.

« Les anciens vivaient de la sorte ;
« Mais vous êtes dupes, vous tous,
« De la fausse barbe que porte
« Le profil grec de ces vieux fous.

« Fils, tous ces austères visages
« Sur les plaisirs étaient penchés.
« L'homme ayant inventé sept sages,
« Le bon Dieu créa sept péchés.

« Ô docteurs, comme vous rampâtes !
« Campaspe est nue en son grenier
« Sur Aristote à quatre pattes ;
« L'esprit a l'amour pour ânier.

« Grâce à l'amour, Socrate est chauve.
« L'amour d'Homère est le bâton.
« Phryné rentrait dans son alcôve
« En donnant le bras à Platon.

« Salomon, repu de mollesses,
« Étudiant les tourtereaux,
« Avait juste autant de drôlesses
« Que Léonidas de héros.

« Sénèque, aujourd'hui sur un socle,
« Prenait Chloé sous le menton.
« Fils, la sagesse est un binocle
« Braqué sur Minerve et Goton.

« Les nymphes n'étaient pas des ourses,
« Horace n'était pas un loup ;
« Lise aujourd'hui se baigne aux sources,
« Et Tibur s'appelle Saint-Cloud.

« Les arguments dont je te crible
« Te sauveront, toi-même aidant,
« De la stupidité terrible,
« Robe de pierre du pédant.

« Guette autour de toi si quelque être
« Ne sourit pas innocemment ;
« Un chant dénonce une fenêtre,
« Un *** de fleurs cherche un amant.

« La grisette n'est point difforme,
« On donne aux noirs soucis congé
« Pour peu que le soir on s'endorme
« Sur un oreiller partagé.

« Aime. C'est ma dernière botte.
« Et je mêle à mes bons avis
« Cette fillette qui jabote
« Dans la mansarde vis-à-vis. »

Or je n'écoutai point ce drôle,
Et je le chassai. Seulement,
Aujourd'hui que sur mon épaule
Mon front penche, pâle et clément,

Aujourd'hui que mon oeil plus blême
Voit la griffe du sphinx à nu,
Et constate au fond du problème
Plus d'infini, plus d'inconnu,

Aujourd'hui que, hors des ivresses,
Près des mers qui vont m'abîmer,
Je regarde sur les sagesses
Les religions écumer,

Aujourd'hui que mon esprit sombre
Voit sur les dogmes, flot changeant,
L'épaisseur croissante de l'ombre,
Ô ciel bleu, je suis indulgent

Quand j'entends, dans le vague espace
Où toujours ma pensée erra,
Une belle fille qui passe
En chantant traderidera.
After revoking themselves from the transposed swords that slightly decreased in size, they uncrossed them to size it to the historical size that actually conserved them. They were the existing Xiphos that began to be delineated over sixty centimeters, which figured from what separated them before turning through the nearby heights of the Thuellai. After separating both when detaching themselves from the ribs of the Xiphos, they thus penetrated the light of the Empyrean, cutting the bastions of the dreamlike attire that had them articulated, nailing each of the Xiphos in the calcaneus as Vernarth executed before entering in the fight of the site of Gaugamela with the Falangists. In this way, they both took the Xiphos and synchronously pierced the crossed swords in each calcaneal bone of each foot, but across so as not to incite the Gods of Olympus, to hold the Angels and the God of the Seventh Heaven. They were left with the iron-bronze on their feet with a short encysted difference, and with the spears that the hoplites mainly before adopted with Vernarth in the charge of the Phalanx that was towards the shadow of a famous change of climate control that was splendid of the dying Kassotide, making these swords more invulnerable and deleterious.

Seventh Necropolis of Messolonghi
Parapsychological  Ellipsis

Vernarth came as if they had just come out of the Kassotide escarpment, resembling the imitations of repetitive interference on the assessment of re-invading Xerxes in what personifies him. Alexander the Great had already expedition this sea of the Hellespont and this time he would do it together with his egregious Commander Vernarth. What they had to reach together were the dominated geographical limits and their experiences, even what the conquest of Heles meant due to his resurrection from mythology or submitology, perhaps inquiring this as if it had not existed, or if it had been more preponderant when leaving his image as a hagiography that received a concussion and that pain never lets him overcome being on guard towards the front of the wind that hurts the autobiographies, of whom if he knows how to read the degree of the works with his maximum oratory, metaphorizing and adjusting in revolting voices alembicated of Messolonghi Seventh Cemetery.

The vapors of evil followed the converted spaces of other bodies that regained life, here the ears were clipped with songs from Hades, which from Messolonghi came to constitute before the fight with the revived war spirits of Dario III. Before reaching Skalá they felt impassive nascent airs that were emanated from the underworld, from where the tribulation would constitute unhappy chambers that revealed the bodies of the Achaemenids who woke up bilocadly in Patmos, they were transhumed from the aldehyde vapors that made them breathe themselves and supposedly insightful. The visions of this cemetery were made vacant to receive the casts that would fall after the fight on the heights of Skalá, where the weak and daring would be condemned before the natural graves that would reconvert them into precious ornaments of the Kassotide Trench from Delphi, to revive them in the stench that is greater than that of the corruptible human being.
The Seventh Cemetery would be the genesis of the global warming concept of the modern world grafted onto the atmospheric leitmotif of the Kassotides. The Anunnaki will rebuild the bones of those who no longer had them, and of the shattered bodies that were advancing in those who would occupy the void of the Messolonghi necropolis with dust from rubble from other bones covered with Cinnabar decanted with the Antiphon, and with the airs of trial where all the prescriptions lyricized a general funeral apostille that authorized an eternal dimension, which swirled through the dry nails of some who did not overcome the fear of existing, knowing that they would risk a thousand years without the universe that made them the son of a father from Andromeda, where enemies and friends would decree the global changes that would originate from the first-century b. C., the first consigne of the meetings that would alert the efficacy of containing a ****** and constant abyss of supernatural power, further away than that of a God who leaves behind the atonements that sustained him in the immediate ideology from the Seventh Heaven to the Seventh Cemetery of Messolonghi that tried to intercede between syntagmas that came from the shady fifth of the Helleniká Necropolis. The weaknesses that actually had to be imposed were increasing, and everything that could be solved becomes a disturbing renter of Drestnia, who would intervene with the enlightened when coming from Kalidona. Many stayed in the circles of abstention derived from the first Messolonghi Cemetery, from where Drestnia was alienated to get rid of attachments to mortuary remains, which every hundred centuries were physically and psychically absent from all the astral storms of Andromeda.

The climatic changes began to take shape in the whole world from the paralysis of the office of the Oracles of Delphi in 391 b.C. Since the moat of the Kassotides began to vary its alchemical tributary, after centuries in the bars of the bastions of the feminine brotherhood of Pythias and Sybilla's, everything was detached towards the physics of the globe with incessant rectangular impulses that emanated cylindrical emanations that radiated from Messolonghi, cleaning itself of the implanted grafts that were intended to replace the ex-karst nature of the Dodecanese, in the aerodynamics from which the impatient eyes look. The seventh necropolis was dissipating from three hundred cylindrical hectares, which would finally bequeath to the Archon who would define waiting for the de-demonization of the colossal shadows, after the few minutes of existence that were subtracted.
Seventh Necropolis of Messolonghi
Un solide gaillard ! dix-huit ans : larges bras ;

Mains à vous arracher la tête de l'épaule ;

Sur un front bas et dur, cheveux roux, coupés ras.

Puis, à la danse, il a, ma foi, crâne air, le drôle !


Les enfants poussent drus aux filles qu'il enjôle,

Dans la puberté fière et fauve, le beau gas

Va, comme dans sa pourpre un roi qui sait son rôle

Et parle à voix hautaine, et marche à vastes pas.


Plus ****, soit que le sort l'épargne ou le désigne,

On le verra, bon vieux, barbe blanche, œil terni,

S'éteindre doucement, comme un jour qui finit,


Ou bien, humble héros, martyr de la consigne,

Au fond d'une tranchée obscure ou d'un talus

Rouler, le crâne ouvert par quelque éclat d'obus.

— The End —