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Daniel Magner Mar 2013
The dial turns
at the pace of the rubber,
putting in miles
while the hull shudders
wishing it could take a moment,
rest, gulp down gas.
But my foot's aching
to hit the plastic to the carpet,
"Come on baby, shmob it!"
like a commet.

Wind smacks onto slick glass,
flies past into the night
right by the burnt out
tail light.
Ashes pouring out the cracked
window
"Come on baby, go!"
Little kid dreams gleam
in the high beams,
wide-eyed and frantic.
"Don't pani-"
Crash.
© Daniel Magner 2013
Catrina Sparrow Jan 2014
i still see you in my dreams

     you come and go in flashes of raw and sacred light
like heat lightning
     a mile and one half downstream
from my not-so-secret hide-out
amongst the limping cedars and smouldering sage

          and i?
i am the thunder

tap-dancing my way
through the ill-reviewed chapters of your life
     the same way that your nothern lights glow
through every lifetime of mine

          i found you, once
          and i'm miserable at letting go


for, oh
     you move so slow
          yet you're somehow far too hot to trail
like a commet lusting after its own tail
lacing our solar system
with the whimsy of wishes to throw in the air
     or the well
     or at the man in the sky
          who promises to keep us from hell

     it's just so bizzare
          how i find your missing heartbeat
               in every stray that mine picks up
and the way that you're stitched to my sole
     like my shadow's lone companion
Beth Jun 2014
Carry on little phenox, spred light on the darkend hearts of man. Dont look back look foward and fly. Fly like a commet that lights up the night sky. Carry on little phenox, carry your light 'till the end.
Un fils avait tué son père.
Ce crime affreux n'arrive guère
Chez les tigres, les ours ; mais l'homme le commet.
Ce parricide eut l'art de cacher son forfait,
Nul ne le soupçonna : farouche et solitaire,
Il fuyait les humains, il vivait dans les bois,
Espérant échapper aux remords comme aux lois.
Certain jour on le vit détruire à coups de pierre
Un malheureux nid de moineaux.
Eh ! Que vous ont fait ces oiseaux ?
Lui demande un passant : pourquoi tant de colère ?
Ce qu'ils m'ont fait ? Répond le criminel :
Ces oisillons menteurs, que confonde le ciel,
Me reprochent d'avoir assassiné mon père.
Le passant le regarde ; il se trouble, il pâlit,
Sur son front son crime se lit :
Conduit devant le juge, il l'avoue et l'expie.
Ô des vertus dernière amie,
Toi qu'on voudrait en vain éviter ou tromper,
Conscience terrible, on ne peut t'échapper !
Tu es ma seconde peau, ma mue, ma muse,
Mon hydre-muse  aux neuf chattes aux aguets,
Je t'use, tu me consumes, on se mange,
Je t'accomplis, tu m'achèves, on se prend,
Je te finis, tu m'emploies, on se dépense,
Je te couronne, tu m'absorbes, on s'épuise,
Je te termine, tu me réalises, on se pratique,
Et je convoque, tu convoques, on convoque
Tour à tour
La morphologie, la lexicographie, l'étymologie,
La synonymie, l'antonymie, la proxémie et la concordance.
Je te boucle, tu me parachèves, on se commet,
Je te brûle, tu me vis, on s'utilise,
Je te nourris, tu me parfais, on se détruit,
Je te bois, tu me bouffes, on se complète,
Je fais la bête à deux dos, tu me perpètres, on  se tape.
Bref on se consomme donc on se consume,
On danse donc on est
À tous les modes actif comme passif
Infinitif, indicatif, subjonctif et conditionnel
Consommer c'est faire la somme de littéralement
Et consumer c'est perdre, détruire et dévorer.
Sartre dit : "Une chose n'est belle que lorsqu'elle est consommable, c'est-à-dire  qu'elle meurt quand on en jouit ".
Je proteste et je préfère Bourdieu et son "**** oeconomicus"
Toute relation est économique, tout est affaire de pertes et profits.
Au diable Vaugelas, au diable Sartre
Entre Consumare et Consumere je ne choisis pas
Je laisse les verbes se faire chair, banane jaune, eau, miel
À la première, deuxième et troisième personne du singulier tropical.

— The End —