Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
We open our minds to expand to the times not to pretend there is some end to confine the limits of prime; we defend to remind to dance to the trance we redefine to enhance not to surrender to chance.

We open our hearts to embrace the new space-time transparency, interdimensional race as we become united and one, open to truth we exhibit ourselves as one infinite youth, gifted and new, eternally pure evolved to endure no end to potential, perfect and cured.

We strengthen our bodies and build on each other we love ourselves and love one another we grow and mature and extend to our neighbors but as we think deeper our expansion is greater our planet is one and our galaxy peace to the opening worlds we bring wisdom and ease we do not enslave or deny or deceive but we share our pure knowledge our light and belief.

We raise up our souls beyond science and physics to evolve beyond consciousness confinements and limits our imperial nature shifts to emerge from the boundaries of body and smallness of Earth we expand our perception to include all dimensions from previous eons to future inceptions.

We shift our new world from finite to light, universal, infinite, natural, bright we embrace the day and welcome the night to work with each other to be perfect, upright, to evolve our new planet, our galactic mindframe to expand from micro to cosmically aimed to unlock the portals to open our brains to evolve from old gears to interdimensional spheres uniting creation without hesitation pure as clean water and deep meditation.

-Ryan Christopher Brandes
Amour qui voles dans les nues,
Baisers blancs, fuyant sur l'azur,
Et qui palpites dans les mues,
Au nid sourd des forêts émues ;

Qui cours aux fentes des vieux murs,
Dans la mer qui de joie écume,
Au flanc des navires, et sur
Les grandes voiles de lin pur ;

Amour sommeillant sur la plume
Des aigles et des traversins,
Que clame la sibylle à Cume,
Amour qui chantes sur l'enclume ;

Amour qui rêves sur les seins
De Lucrèce et de Messaline,
Noir dans les yeux des assassins,
Rouge aux lèvres des spadassins ;

Amour riant à la babine
Des dogues noirs et des taureaux,
Au bout de la patte féline
Et de la rime féminine ;

Amour qu'on noie au fond des brocs
Ou qu'on reporte sur la lune,
Cher aux galons des caporaux,
Doux aux guenilles des marauds ;

Aveugle qui suis la fortune,
Menteur naïf dont les leçons
Enflamment, dans l'ombre opportune,
L'oreille rose de la brune ;

Amour bu par les nourrissons
Aux boutons sombres des Normandes ;
Amour des ducs et des maçons,
Vieil amour des jeunes chansons ;

Amour qui pleures sur les brandes
Avec l'angélus du matin,
Sur les steppes et sur les landes
Et sur les polders des Hollandes ;

Amour qui voles du hautain
Et froid sourire des poètes
Aux yeux des filles dont le teint
Semble de fleur et de satin ;

Qui vas, sous le ciel des prophètes,
Du chêne biblique au palmier,
De la reine aux anachorètes,
Du coeur de l'homme au coeur des bêtes ;

De la tourterelle au ramier,
Du valet à la demoiselle,
Des doigts du chimiste à l'herbier,
De la prière au bénitier ;

Du prêtre à l'hérétique belle,
D'Abel à Caïn réprouvé ;
Amour, tu mêles sous ton aile
Toute la vie universelle !

Mais, ô vous qui m'avez trouvé,
Moi, pauvre pécheur que Dieu pousse
Diseur de Pater et d'Ave,
Sans oreiller que le pavé,

Votre présence me soit douce.

— The End —