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Trent Sackenheim Oct 2011
I'm falling back asleep again

Dreaming of the greenest grass

Violently I'm woken up

I realize that I'm still in class



I'm wondering what I'm doing here

As I'm staring at the clock

The hostility seems to grow

With every tick and tock



As I'm walking through the hallway

I hear a little cough

"That shirt don't say Badin kid

You'll have to take it off"



Then I see a balding man

The source of my despair

"It can't be in the middle kid

You'll have to change your hair"



"And what's that writing on your arm

No, that just won't do

Go over there and wash it off

And also change your shoes"



My creativeness is leaving me

It's coming out as drool

"But Open House is coming up

You must promote our school"



My hair is almost all gone now

You can't recognize my face

Why'd they make me do this

I think I hate this place



I'm waking up from class again

The teacher calls my name

But he's looking at a different kid

We all look the same



What have they done to me

I wonder as I hear the bell

I'm not an individual

This place might just be hell
Je ne t'aime pas en toilette

Et je déteste la voilette

Qui t'obscurcit tes yeux, mes cieux,

Et j'abomine la « tournure »

Parodie et caricature,

De tels tiens appas somptueux.


Je suis hostile à toute robe

Qui plus ou moins cache et dérobe

Ces charmes, au fond les meilleurs :

Ta gorge, mon plus cher délice,

Tes épaules et la malice

De tes mollets ensorceleurs.


Fi d'une femme trop bien mise !

Je te veux, ma belle, en chemise,

- Voile aimable, obstacle badin,

Nappe d'autel pour l'alme messe.

Drapeau mignard vaincu sans cesse

Matin et soir, soir et matin.
Nain qui me railles,
Gnome aperçu
Dans les broussailles,
Ailé, bossu ;

Face moisie,
Sur toi, boudeur,
La poésie
Tourne en laideur.

Magot de l'Inde,
Dieu d'Abydos,
Ce mont, le Pinde,
Est sur ton dos.

Ton nom est Fable.
Ton boniment
Quelquefois hâble
Et toujours ment.

Ta verve est faite
De ton limon,
Et le poète
Sort du démon.

Monstre apocryphe,
Trouble-raisons,
On sent ta griffe
Dans ces buissons.

Tu me dénonces
Un rendez-vous,
Ô fils des ronces,
Frère des houx,

Et ta voix grêle
Vient accuser
D'un sourire, elle,
Lui, d'un baiser.

Quel vilain rôle !
Je n'en crois rien,
Vieux petit drôle
Aérien.

Reprends ta danse,
Spectre badin ;
Reçois quittance
De mon dédain.

Où j'enveloppe
Tous tes aïeux
Depuis Ésope
Jusqu'à Mayeux.
Le piano que baise une main frêle

Luit dans le soir rose et gris vaguement,

Tandis qu'un très léger bruit d'aile

Un air bien vieux, bien faible et bien charmant

Rôde discret, épeuré quasiment,

Par le boudoir longtemps parfumé d'Elle.


Qu'est-ce que c'est que ce berceau soudain

Qui lentement dorlote mon pauvre être ?

Que voudrais-tu de moi, doux Chant badin ?

Qu'as-tu voulu, fin refrain incertain

Qui vas tantôt mourir vers la fenêtre

Ouverte un peu sur le petit jardin ?
Le tréteau qu'un orchestre emphatique secoue

Grince sous les grands pieds du maigre baladin

Qui harangue non sans finesse et sans dédain

Les badauds piétinant devant lui dans la boue.


Le plâtre de son front et le fard de sa joue

Font merveille. Il pérore et se tait tout soudain,

Reçoit des coups de pieds au derrière, badin,

Baise au cou sa commère énorme, et fait la roue.


Ses boniments, de coeur et d'âme approuvons-les.

Son court pourpoint de toile à fleurs et ses mollets

Tournants jusqu'à l'abus valent que l'on s'arrête.


Mais ce qu'il sied à tous d'admirer, c'est surtout

Cette perruque d'où se dresse sur la tête,

Preste, une queue avec un papillon au bout.

— The End —