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Ma Mamie.
Mamie a toujours été là pour nous,
Que ce soit pour faire des confitures ou bien des bisous.
Julia et moi sautons de joie à chaque fois qu'on la voit,
On ne compte jamais les heures pour arriver chez toi.
Tu m'as appris à tricoter et me grondait quand j'étais dissipée,
Mais chaque matin, sans faute, tu me faisais des pâtes au lait.
Grâce à toi nous avons toujours des bons petits plats,
Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige ou qu'il fasse froid.
Tu râles parfois parce que je suis difficile,
Et que je refuse d'avaler un champignon,
Cela dit je ne me fais pas de bile,
Je sais bien que tes repas seront toujours bons.
Je ne me considère pas une petite fille parfaite,
Puisque je suis souvent au bout du monde,
Mais j'espère que tu ne me feras jamais la tête,
Car rien pour moi ne compte plus au monde,
Que de te savoir heureuse, joyeuse et en bonne santé.
Bien qu'aujourd'hui, je parte pour l'Université,
Je veux que tu saches que je ne t'ai pas oubliée.
Tu es toujours bien au chaud dans mon cœur,
Une place spéciale qui fait tout mon bonheur.
Tu accompagnes tous mes voyages,
En pensée et souvent même en image.
Je me revois toute petite m'endormir dans tes bras,
Alors je ne suis plus seule, je sais que tu es là.
Je t'écris ce petit poème,
Pour que jamais tu n'oublies à quel point je t'aime.
"**** des yeux, **** du cœur" ne s'applique pas,
Nous sommes une famille unie et ça, ca ne s'invente pas.
Cette place dans mon cœur n'appartient à personne d'autre que toi,
N'aie pas peur de la perdre, elle sera toujours là.
J'avais peiné comme Sisyphe

Et comme Hercule travaillé

Contre la chair qui se rebiffe.


J'avais lutté, j'avais baillé

Des coups à trancher des montagnes,

Et comme Achille ferraillé.


Farouche ami qui m'accompagnes,

Tu le sais, courage païen,

Si nous en fîmes des campagnes,


Si nous avons négligé rien

Dans cette guerre exténuante,

Si nous avons travaillé bien !


Le tout en vain : l'âpre géante

À mon effort de tout côté

Opposait sa ruse ambiante,


Et toujours un lâche abrité

Dans mes conseils qu'il environne

Livrait les clés de la cité.


Que ma chance fût male ou bonne,

Toujours un parti de mon cœur

Ouvrait sa porte à la Gorgone.


Toujours l'ennemi suborneur

Savait envelopper d'un piège

Même la victoire et l'honneur !


J'étais le vaincu qu'on assiège,

Prêt à vendre son sang bien cher,

Quand, blanche en vêtements de neige,


Toute belle au front humble et fier,

Une dame vint sur la nue,

Qui d'un signe fit fuir la Chair.


Dans une tempête inconnue

De rage et de cris inhumains,

Et déchirant sa gorge nue,


Le Monstre reprit ses chemins

Par les bois pleins d'amours affreuses,

Et la dame, joignant les mains :


- « Mon pauvre combattant qui creuses,

Dit-elle, ce dilemme en vain,

Trêve aux victoires malheureuses !


Il t'arrive un secours divin

Dont je suis sûre messagère

Pour ton salut, possible enfin ! »


- « Ô ma Dame dont la voix chère

Encourage un blessé jaloux

De voir finir l'atroce guerre,


Vous qui parlez d'un ton si doux

En m'annonçant de bonnes choses,

Ma Dame, qui donc êtes-vous ? »


- J'étais née avant toutes causes

Et je verrai la fin de tous

Les effets, étoiles et roses.


En même temps, bonne, sur vous,

Hommes faibles et pauvres femmes,

Je pleure, et je vous trouve fous !


Je pleure sur vos tristes âmes,

J'ai l'amour d'elles, j'ai la peur

D'elles, et de leurs vœux infâmes !


« Ô ceci n'est pas le bonheur,

Veillez, Quelqu'un l'a dit que j'aime,

Veillez, crainte du Suborneur,


« Veillez, crainte du Jour suprême !

Qui je suis ? me demandais-tu.

Mon nom courbe les anges même ;


« Je suis le cœur de la vertu,

Je suis l'âme de la sagesse,

Mon nom brûle l'Enfer têtu ;


« Je suis la douceur qui redresse,

J'aime tous et n'accuse aucun,

Mon nom, seul, se nomme promesse,


« Je suis l'unique hôte opportun,

Je parle au Roi le vrai langage

Du matin rose et du soir brun,


« Je suis la Prière, et mon gage

C'est ton vice en déroute au **** ;

Ma condition : « Toi, sois sage. »


- « Oui, ma Dame, et soyez témoin ! »

— The End —