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Li osservo, questi uomini, educati
ad altra vita che la mia: frutti
d'una storia tanto diversa, e ritrovati,
quasi fratelli, qui, nell'ultima forma
storica di Roma. Li osservo: in tutti
c'è come l'aria d'un buttero che dorma
armato di coltello: nei loro succhi
vitali, è disteso un tenebrore intenso,
la papale itterizia del Belli,
non porpora, ma spento peperino,
bilioso cotto. La biancheria, sotto,
fine e sporca; nell'occhio, l'ironia
che trapela il suo umido, rosso,
indecente bruciore. La sera li espone
quasi in romitori, in riserve
fatte di vicoli, muretti, androni
e finestrelle perse nel silenzio.
È certo la prima delle loro passioni
il desiderio di ricchezza: sordido
come le loro membra non lavate,
nascosto, e insieme scoperto,
privo di ogni pudore: come senza pudore
è il rapace che svolazza pregustando
chiotto il boccone, o il lupo, o il ragno;
essi bramano i soldi come zingari,
mercenari, puttane: si lagnano
se non ce n'hanno, usano lusinghe
abbiette per ottenerli, si gloriano
plautinamente se ne hanno le saccocce
piene.
Se lavorano - lavoro di mafiosi macellari,
ferini lucidatori, invertiti commessi,
tranvieri incarogniti, tisici ambulanti,
manovali buoni come cani - avviene
che abbiano ugualmente un'aria di ladri:
troppa avita furberia in quelle vene...

Sono usciti dal ventre delle loro madri
a ritrovarsi in marciapiedi o in prati
preistorici, e iscritti in un'anagrafe
che da ogni storia li vuole ignorati...
Il loro desiderio di ricchezza
è, così, banditesco, aristocratico.
Simile al mio. Ognuno pensa a sé,
a vincere l'angosciosa scommessa,
a dirsi: "È fatta, " con un ghigno di re...
La nostra speranza è ugualmente ossessa:
estetizzante, in me, in essi anarchica.
Al raffinato e al sottoproletariato spetta
la stessa ordinazione gerarchica
dei sentimenti: entrambi fuori dalla storia,
in un mondo che non ha altri varchi
che verso il sesso e il cuore,
altra profondità che nei sensi.
In cui la gioia è gioia, il dolore dolore.
Vous n'avez pas eu toute patience,

Cela se comprend par malheur, de reste ;

Vous êtes si jeune ! Et l'insouciance,

C'est le lot amer de l'âge céleste !


Vous n'avez pas eu toute la douceur,

Cela par malheur d'ailleurs se comprend ;

Vous êtes si jeune, ô ma froide sœur,

Que votre cœur doit être indifférent !


Aussi, me voici plein de pardons chastes,

Non, certes ! joyeux, mais très calme en somme

Bien que je déplore, en ces mois néfastes,

D'être, grâce à vous, le moins heureux homme.


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Et vous voyez bien que j'avais raison

Quand je vous disais, dans mes moments noirs,

Que vos yeux, foyers de mes vieux espoirs,

Ne couvaient plus rien que la trahison.


Vous juriez alors que c'était mensonge

Et votre regard qui mentait lui-même

Flambait comme un feu mourant qu'on prolonge,

Et de votre voix vous disiez : « Je t'aime ! »


Hélas ! on se prend toujours au désir

Qu'on a d'être heureux malgré la saison...

Mais ce fut un jour plein d'amer plaisir,

Quand je m'aperçus que j'avais raison !


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Aussi bien pourquoi me mettrais-je à geindre ?

Vous ne m'aimiez pas, l'affaire est conclue,

Et, ne voulant pas qu'on ose me plaindre,

Je souffrirai d'une âme résolue.


Oui ! je souffrirai, car je vous aimais !

Mais je souffrirai comme un bon soldat

Blessé qui s'en va dormir à jamais,

Plein d'amour pour quelque pays ingrat.


Vous qui fûtes ma Belle, ma Chérie,

Encor que de vous vienne ma souffrance,

N'êtes-vous donc pas toujours ma Patrie,

Aussi jeune, aussi folle que la France ?


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Or, je ne veux pas - le puis-je d'abord ?

Plonger dans ceci mes regards mouillés.

Pourtant mon amour que vous croyez mort

A peut-être enfin les yeux dessillés.


Mon amour qui n'est que ressouvenance,

Quoique sous vos coups il saigne et qu'il pleure

Encore et qu'il doive, à ce que je pense,

Souffrir longtemps jusqu'à ce qu'il en meure,


Peut-être a raison de croire entrevoir

En vous un remords qui n'est pas banal,

Et d'entendre dire, en son désespoir,

À votre mémoire : ah ! fi ! que c'est mal !


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Je vous vois encor. J'entr'ouvris la porte.

Vous étiez au lit comme fatiguée.

Mais, ô corps léger que l'amour emporte,

Vous bondîtes nue, éplorée et gaie.


Ô quels baisers, quels enlacements fous !

J'en riais moi-même à travers mes pleurs.

Certes, ces instants seront, entre tous

Mes plus tristes, mais aussi mes meilleurs.


Je ne veux revoir de votre sourire

Et de vos bons yeux en cette occurrence

Et de vous enfin, qu'il faudrait maudire,

Et du piège exquis, rien que l'apparence.


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Je vous vois encore ! En robe d'été

Blanche et jaune avec des fleurs de rideaux.

Mais vous n'aviez plus l'humide gaîté

Du plus délirant de tous nos tantôts.


La petite épouse et la fille aînée

Était reparue avec la toilette

Et c'était déjà notre destinée

Qui me regardait sous votre voilette.


Soyez pardonnée ! Et c'est pour cela

Que je garde, hélas ! avec quelque orgueil,

En mon souvenir qui vous cajola

L'éclair de côté que coulait votre œil.


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Par instants je suis le pauvre navire

Qui court démâté parmi la tempête

Et, ne voyant pas Notre-Dame luire,

Pour l'engouffrement en priant s'apprête.


Par instants je meurs la mort du pécheur

Qui se sait damné s'il n'est confessé,

Et, perdant l'espoir de nul confesseur,

Se tord dans l'Enfer, qu'il a devancé.


Ô mais ! par instants, j'ai l'extase rouge

Du premier chrétien, sous la dent rapace,

Qui rit à Jésus témoin, sans que bouge

Un poil de sa chair, un nerf de sa face !


Bruxelles-Londres. - Septembre-octobre 1872.
Tu as juré de filmer un à un tes fantasmes :
Les noirs,
Les fondants,
Les doux,
Les amers,
Toutes les phases d'affaitage du faucon,
Et aujourd'hui tu prépares le matériel
En bonne fauconnière que tu es.
Et que les faucons gerfauts, sacres ou pèlerins
Le veuillent ou non,
Tu leur couvres la tête d'un chaperon
Et tu déploies au tout venant tes perches,
Tes anneaux et tes leurres,
Tes sonnettes et tes noeuds
Et je quitte mes gorges et mes rochers
Et me perche en majesté à ton gantelet de dentelle
Où tu as brodé, enlumineuse d'or,
L'initiale S, comme leurre.
Et chaque fois que je m'avise
De dérober mes sonnettes,
De me libérer de ta filière,
Tu me déchaperonnes
Et tu me gardes au ventre.
Tu me nourris consciencieusement
Pour que j'atteigne mon poids de chasse
Et tu me frist-frastes de tes fantasmes
Pour que je devienne un rapace de haut vol
Et que je fonde vers toi
Et que je fasse bonne gorge
De ton loup à crinière
Au goût de chocolat amer.
Li osservo, questi uomini, educati
ad altra vita che la mia: frutti
d'una storia tanto diversa, e ritrovati,
quasi fratelli, qui, nell'ultima forma
storica di Roma. Li osservo: in tutti
c'è come l'aria d'un buttero che dorma
armato di coltello: nei loro succhi
vitali, è disteso un tenebrore intenso,
la papale itterizia del Belli,
non porpora, ma spento peperino,
bilioso cotto. La biancheria, sotto,
fine e sporca; nell'occhio, l'ironia
che trapela il suo umido, rosso,
indecente bruciore. La sera li espone
quasi in romitori, in riserve
fatte di vicoli, muretti, androni
e finestrelle perse nel silenzio.
È certo la prima delle loro passioni
il desiderio di ricchezza: sordido
come le loro membra non lavate,
nascosto, e insieme scoperto,
privo di ogni pudore: come senza pudore
è il rapace che svolazza pregustando
chiotto il boccone, o il lupo, o il ragno;
essi bramano i soldi come zingari,
mercenari, puttane: si lagnano
se non ce n'hanno, usano lusinghe
abbiette per ottenerli, si gloriano
plautinamente se ne hanno le saccocce
piene.
Se lavorano - lavoro di mafiosi macellari,
ferini lucidatori, invertiti commessi,
tranvieri incarogniti, tisici ambulanti,
manovali buoni come cani - avviene
che abbiano ugualmente un'aria di ladri:
troppa avita furberia in quelle vene...

Sono usciti dal ventre delle loro madri
a ritrovarsi in marciapiedi o in prati
preistorici, e iscritti in un'anagrafe
che da ogni storia li vuole ignorati...
Il loro desiderio di ricchezza
è, così, banditesco, aristocratico.
Simile al mio. Ognuno pensa a sé,
a vincere l'angosciosa scommessa,
a dirsi: "È fatta, " con un ghigno di re...
La nostra speranza è ugualmente ossessa:
estetizzante, in me, in essi anarchica.
Al raffinato e al sottoproletariato spetta
la stessa ordinazione gerarchica
dei sentimenti: entrambi fuori dalla storia,
in un mondo che non ha altri varchi
che verso il sesso e il cuore,
altra profondità che nei sensi.
In cui la gioia è gioia, il dolore dolore.
Li osservo, questi uomini, educati
ad altra vita che la mia: frutti
d'una storia tanto diversa, e ritrovati,
quasi fratelli, qui, nell'ultima forma
storica di Roma. Li osservo: in tutti
c'è come l'aria d'un buttero che dorma
armato di coltello: nei loro succhi
vitali, è disteso un tenebrore intenso,
la papale itterizia del Belli,
non porpora, ma spento peperino,
bilioso cotto. La biancheria, sotto,
fine e sporca; nell'occhio, l'ironia
che trapela il suo umido, rosso,
indecente bruciore. La sera li espone
quasi in romitori, in riserve
fatte di vicoli, muretti, androni
e finestrelle perse nel silenzio.
È certo la prima delle loro passioni
il desiderio di ricchezza: sordido
come le loro membra non lavate,
nascosto, e insieme scoperto,
privo di ogni pudore: come senza pudore
è il rapace che svolazza pregustando
chiotto il boccone, o il lupo, o il ragno;
essi bramano i soldi come zingari,
mercenari, puttane: si lagnano
se non ce n'hanno, usano lusinghe
abbiette per ottenerli, si gloriano
plautinamente se ne hanno le saccocce
piene.
Se lavorano - lavoro di mafiosi macellari,
ferini lucidatori, invertiti commessi,
tranvieri incarogniti, tisici ambulanti,
manovali buoni come cani - avviene
che abbiano ugualmente un'aria di ladri:
troppa avita furberia in quelle vene...

Sono usciti dal ventre delle loro madri
a ritrovarsi in marciapiedi o in prati
preistorici, e iscritti in un'anagrafe
che da ogni storia li vuole ignorati...
Il loro desiderio di ricchezza
è, così, banditesco, aristocratico.
Simile al mio. Ognuno pensa a sé,
a vincere l'angosciosa scommessa,
a dirsi: "È fatta, " con un ghigno di re...
La nostra speranza è ugualmente ossessa:
estetizzante, in me, in essi anarchica.
Al raffinato e al sottoproletariato spetta
la stessa ordinazione gerarchica
dei sentimenti: entrambi fuori dalla storia,
in un mondo che non ha altri varchi
che verso il sesso e il cuore,
altra profondità che nei sensi.
In cui la gioia è gioia, il dolore dolore.

— The End —