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California    Im Marquelle 15 and I write poetry

Poems

Victor Hugo  Jun 2017
Psyché
Psyché dans ma chambre est entrée,
Et j'ai dit à ce papillon :
- « Nomme-moi la chose sacrée.
« Est-ce l'ombre ? est-ce le rayon ?

« Est-ce la musique des lyres ?
« Est-ce le parfum de la fleur ?
« Quel est entre tous les délires
« Celui qui fait l'homme meilleur ?

« Quel est l'encens ? quelle est la flamme ?
« Et l'organe de l'avatar,
« Et pour les souffrants le dictame,
« Et pour les heureux le nectar ?

« Enseigne-moi ce qui fait vivre,
« Ce qui fait que l'oeil brille et voit !
« Enseigne-moi l'endroit du livre
« Où Dieu pensif pose son doigt.

« Qu'est-ce qu'en sortant de l'Érèbe
« Dante a trouvé de plus complet ?
« Quel est le mot des sphinx de Thèbe
« Et des ramiers du Paraclet ?

« Quelle est la chose, humble et superbe,
« Faite de matière et d'éther,
« Où Dieu met le plus de son verbe
« Et l'homme le plus de sa chair ?

« Quel est le pont que l'esprit montre,
« La route de la fange au ciel,
« Où Vénus Astarté rencontre
« À mi-chemin Ithuriel ?

« Quelle est la clef splendide et sombre,
« Comme aux élus chère aux maudits,
« Avec laquelle on ferme l'ombre
« Et l'on ouvre le paradis ?

« Qu'est-ce qu'Orphée et Zoroastre,
« Et Christ que Jean vint suppléer,
« En mêlant la rose avec l'astre,
« Auraient voulu pouvoir créer ?

« Puisque tu viens d'en haut, déesse,
« Ange, peut-être le sais-tu ?
« Ô Psyché ! quelle est la sagesse ?
« Ô Psyché ! quelle est la vertu ?

« Qu'est-ce que, pour l'homme et la terre,
« L'infini sombre a fait de mieux ?
« Quel est le chef-d'oeuvre du père ?
« Quel est le grand éclair des cieux ? »

Posant sur mon front, sous la nue,
Ses ailes qu'on ne peut briser,
Entre lesquelles elle est nue,
Psyché m'a dit : C'est le baiser.
Le poète

Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
Je n'en puis comparer le lointain souvenir
Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève,
Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir.

La muse

Qu'aviez-vous donc, ô mon poète !
Et quelle est la peine secrète
Qui de moi vous a séparé ?
Hélas ! je m'en ressens encore.
Quel est donc ce mal que j'ignore
Et dont j'ai si longtemps pleuré ?

Le poète

C'était un mal vulgaire et bien connu des hommes ;
Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur,
Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes,
Que personne avant nous n'a senti la douleur.

La muse

Il n'est de vulgaire chagrin
Que celui d'une âme vulgaire.
Ami, que ce triste mystère
S'échappe aujourd'hui de ton sein.
Crois-moi, parle avec confiance ;
Le sévère dieu du silence
Est un des frères de la Mort ;
En se plaignant on se console,
Et quelquefois une parole
Nous a délivrés d'un remord.

Le poète

S'il fallait maintenant parler de ma souffrance,
Je ne sais trop quel nom elle devrait porter,
Si c'est amour, folie, orgueil, expérience,
Ni si personne au monde en pourrait profiter.
Je veux bien toutefois t'en raconter l'histoire,
Puisque nous voilà seuls, assis près du foyer.
Prends cette lyre, approche, et laisse ma mémoire
Au son de tes accords doucement s'éveiller.

La muse

Avant de me dire ta peine,
Ô poète ! en es-tu guéri ?
Songe qu'il t'en faut aujourd'hui
Parler sans amour et sans haine.
S'il te souvient que j'ai reçu
Le doux nom de consolatrice,
Ne fais pas de moi la complice
Des passions qui t'ont perdu,

Le poète

Je suis si bien guéri de cette maladie,
Que j'en doute parfois lorsque j'y veux songer ;
Et quand je pense aux lieux où j'ai risqué ma vie,
J'y crois voir à ma place un visage étranger.
Muse, sois donc sans crainte ; au souffle qui t'inspire
Nous pouvons sans péril tous deux nous confier.
Il est doux de pleurer, il est doux de sourire
Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier.

La muse

Comme une mère vigilante
Au berceau d'un fils bien-aimé,
Ainsi je me penche tremblante
Sur ce coeur qui m'était fermé.
Parle, ami, - ma lyre attentive
D'une note faible et plaintive
Suit déjà l'accent de ta voix,
Et dans un rayon de lumière,
Comme une vision légère,
Passent les ombres d'autrefois.

Le poète

Jours de travail ! seuls jours où j'ai vécu !
Ô trois fois chère solitude !
Dieu soit loué, j'y suis donc revenu,
À ce vieux cabinet d'étude !
Pauvre réduit, murs tant de fois déserts,
Fauteuils poudreux, lampe fidèle,
Ô mon palais, mon petit univers,
Et toi, Muse, ô jeune immortelle,
Dieu soit loué, nous allons donc chanter !
Oui, je veux vous ouvrir mon âme,
Vous saurez tout, et je vais vous conter
Le mal que peut faire une femme ;
Car c'en est une, ô mes pauvres amis
(Hélas ! vous le saviez peut-être),
C'est une femme à qui je fus soumis,
Comme le serf l'est à son maître.
Joug détesté ! c'est par là que mon coeur
Perdit sa force et sa jeunesse ;
Et cependant, auprès de ma maîtresse,
J'avais entrevu le bonheur.
Près du ruisseau, quand nous marchions ensemble,
Le soir, sur le sable argentin,
Quand devant nous le blanc spectre du tremble
De **** nous montrait le chemin ;
Je vois encore, aux rayons de la lune,
Ce beau corps plier dans mes bras...
N'en parlons plus... - je ne prévoyais pas
Où me conduirait la Fortune.
Sans doute alors la colère des dieux
Avait besoin d'une victime ;
Car elle m'a puni comme d'un crime
D'avoir essayé d'être heureux.

La muse

L'image d'un doux souvenir
Vient de s'offrir à ta pensée.
Sur la trace qu'il a laissée
Pourquoi crains-tu de revenir ?
Est-ce faire un récit fidèle
Que de renier ses beaux jours ?
Si ta fortune fut cruelle,
Jeune homme, fais du moins comme elle,
Souris à tes premiers amours.

Le poète

Non, - c'est à mes malheurs que je prétends sourire.  
Muse, je te l'ai dit : je veux, sans passion,
Te conter mes ennuis, mes rêves, mon délire,
Et t'en dire le temps, l'heure et l'occasion.
C'était, il m'en souvient, par une nuit d'automne,
Triste et froide, à peu près semblable à celle-ci ;
Le murmure du vent, de son bruit monotone,
Dans mon cerveau lassé berçait mon noir souci.
J'étais à la fenêtre, attendant ma maîtresse ;
Et, tout en écoutant dans cette obscurité,
Je me sentais dans l'âme une telle détresse
Qu'il me vint le soupçon d'une infidélité.
La rue où je logeais était sombre et déserte ;
Quelques ombres passaient, un falot à la main ;
Quand la bise sifflait dans la porte entr'ouverte,
On entendait de **** comme un soupir humain.
Je ne sais, à vrai dire, à quel fâcheux présage
Mon esprit inquiet alors s'abandonna.
Je rappelais en vain un reste de courage,
Et me sentis frémir lorsque l'heure sonna.
Elle ne venait pas. Seul, la tête baissée,
Je regardai longtemps les murs et le chemin,
Et je ne t'ai pas dit quelle ardeur insensée
Cette inconstante femme allumait en mon sein ;
Je n'aimais qu'elle au monde, et vivre un jour sans elle
Me semblait un destin plus affreux que la mort.
Je me souviens pourtant qu'en cette nuit cruelle
Pour briser mon lien je fis un long effort.
Je la nommai cent fois perfide et déloyale,
Je comptai tous les maux qu'elle m'avait causés.
Hélas ! au souvenir de sa beauté fatale,
Quels maux et quels chagrins n'étaient pas apaisés !
Le jour parut enfin. - Las d'une vaine attente,
Sur le bord du balcon je m'étais assoupi ;
Je rouvris la paupière à l'aurore naissante,
Et je laissai flotter mon regard ébloui.
Tout à coup, au détour de l'étroite ruelle,
J'entends sur le gravier marcher à petit bruit...
Grand Dieu ! préservez-moi ! je l'aperçois, c'est elle ;
Elle entre. - D'où viens-tu ? Qu'as-tu fait cette nuit ?
Réponds, que me veux-tu ? qui t'amène à cette heure ?
Ce beau corps, jusqu'au jour, où s'est-il étendu ?
Tandis qu'à ce balcon, seul, je veille et je pleure,
En quel lieu, dans quel lit, à qui souriais-tu ?
Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible
Que tu viennes offrir ta bouche à mes baisers ?
Que demandes-tu donc ? par quelle soif horrible
Oses-tu m'attirer dans tes bras épuisés ?
Va-t'en, retire-toi, spectre de ma maîtresse !
Rentre dans ton tombeau, si tu t'en es levé ;
Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse,
Et, quand je pense à toi, croire que j'ai rêvé !

La muse

Apaise-toi, je t'en conjure ;
Tes paroles m'ont fait frémir.
Ô mon bien-aimé ! ta blessure
Est encor prête à se rouvrir.
Hélas ! elle est donc bien profonde ?
Et les misères de ce monde
Sont si lentes à s'effacer !
Oublie, enfant, et de ton âme
Chasse le nom de cette femme,
Que je ne veux pas prononcer.

Le poète

Honte à toi qui la première
M'as appris la trahison,
Et d'horreur et de colère
M'as fait perdre la raison !
Honte à toi, femme à l'oeil sombre,
Dont les funestes amours
Ont enseveli dans l'ombre
Mon printemps et mes beaux jours !
C'est ta voix, c'est ton sourire,
C'est ton regard corrupteur,
Qui m'ont appris à maudire
Jusqu'au semblant du bonheur ;
C'est ta jeunesse et tes charmes
Qui m'ont fait désespérer,
Et si je doute des larmes,
C'est que je t'ai vu pleurer.
Honte à toi, j'étais encore
Aussi simple qu'un enfant ;
Comme une fleur à l'aurore,
Mon coeur s'ouvrait en t'aimant.
Certes, ce coeur sans défense
Put sans peine être abusé ;
Mais lui laisser l'innocence
Était encor plus aisé.
Honte à toi ! tu fus la mère
De mes premières douleurs,
Et tu fis de ma paupière
Jaillir la source des pleurs !
Elle coule, sois-en sûre,
Et rien ne la tarira ;
Elle sort d'une blessure
Qui jamais ne guérira ;
Mais dans cette source amère
Du moins je me laverai,
Et j'y laisserai, j'espère,
Ton souvenir abhorré !

La muse

Poète, c'est assez. Auprès d'une infidèle,
Quand ton illusion n'aurait duré qu'un jour,
N'outrage pas ce jour lorsque tu parles d'elle ;
Si tu veux être aimé, respecte ton amour.
Si l'effort est trop grand pour la faiblesse humaine
De pardonner les maux qui nous viennent d'autrui,
Épargne-toi du moins le tourment de la haine ;
À défaut du pardon, laisse venir l'oubli.
Les morts dorment en paix dans le sein de la terre :
Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints.
Ces reliques du coeur ont aussi leur poussière ;
Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains.
Pourquoi, dans ce récit d'une vive souffrance,
Ne veux-tu voir qu'un rêve et qu'un amour trompé ?
Est-ce donc sans motif qu'agit la Providence
Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t'a frappé ?
Le coup dont tu te plains t'a préservé peut-être,
Enfant ; car c'est par là que ton coeur s'est ouvert.
L'homme est un apprenti, la douleur est son maître,
Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
C'est une dure loi, mais une loi suprême,
Vieille comme le monde et la fatalité,
Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême,
Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté.
Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ;
Pour vivre et pour sentir l'homme a besoin des pleurs ;
La joie a pour symbole une plante brisée,
Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ?
N'es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ?
Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie,
Si tu n'avais pleuré, quel cas en ferais-tu ?
Lorsqu'au déclin du jour, assis sur la bruyère,
Avec un vieil ami tu bois en liberté,
Dis-moi, d'aussi bon coeur lèverais-tu ton verre,
Si tu n'avais senti le prix de la gaîté ?
Aimerais-tu les fleurs, les prés et la verdure,
Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux,
Michel-Ange et les arts, Shakspeare et la nature,
Si tu n'y retrouvais quelques anciens sanglots ?
Comprendrais-tu des cieux l'ineffable harmonie,
Le silence des nuits, le murmure des flots,
Si quelque part là-bas la fièvre et l'insomnie
Ne t'avaient fait songer à l'éternel repos ?
N'as-tu pas maintenant une belle maîtresse ?
Et, lorsqu'en t'endormant tu lui serres la main,
Le lointain souvenir des maux de ta jeunesse
Ne rend-il pas plus doux son sourire divin ?
N'allez-vous pas aussi vous promener ensemble
Au fond des bois fleuris, sur le sable argentin ?
Et, dans ce vert palais, le blanc spectre du tremble
Ne sait-il plus, le soir, vous montrer le chemin ?
Ne vois-tu pas alors, aux rayons de la lune,
Plier comme autrefois un beau corps dans tes bras,
Et si dans le sentier tu trouvais la Fortune,
Derrière elle, en chantant, ne marcherais-tu pas ?
De quoi te plains-tu donc ? L'immortelle espérance
S'est retrempée en toi sous la main du malheur.
Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience,
Et détester un mal qui t'a rendu meilleur ?
Ô mon enfant ! plains-la, cette belle infidèle,
Qui fit couler jadis les larmes de tes yeux ;
Plains-la ! c'est une femme, et Dieu t'a fait, près d'elle,
Deviner, en souffrant, le secret des heureux.
Sa tâche fut pénible ; elle t'aimait peut-être ;
Mais le destin voulait qu'elle brisât ton coeur.
Elle savait la vie, et te l'a fait connaître ;
Une autre a recueilli le fruit de ta douleur.
Plains-la ! son triste amour a passé comme un songe ;
Elle a vu ta blessure et n'a pu la fermer.
Dans ses larmes, crois-moi, tout n'était pas mensonge.
Quand tout l'aurait été, plains-la ! tu sais aimer.

Le poète

Tu dis vrai : la haine est impie,
Et c'est un frisson plein d'horreur
Quand cette vipère assoupie
Se déroule dans notre coeur.
Écoute-moi donc, ô déesse !
Et sois témoin de mon serment :
Par les yeux bleus de ma maîtresse,
Et par l'azur du firmament ;
Par cette étincelle brillante
Qui de Vénus porte le nom,
Et, comme une perle tremblante,
Scintille au **** sur l'horizon ;
Par la grandeur de la nature,
Par la bonté du Créateur,
Par la clarté tranquille et pure
De l'astre cher au voyageur.
Par les herbes de la prairie,
Par les forêts, par les prés verts,
Par la puissance de la vie,
Par la sève de l'univers,
Je te bannis de ma mémoire,
Reste d'un amour insensé,
Mystérieuse et sombre histoire
Qui dormiras dans le passé !
Et toi qui, jadis, d'une amie
Portas la forme et le doux nom,
L'instant suprême où je t'oublie
Doit être celui du pardon.
Pardonnons-nous ; - je romps le charme
Qui nous unissait devant Dieu.
Avec une dernière larme
Reçois un éternel adieu.
- Et maintenant, blonde rêveuse,
Maintenant, Muse, à nos amours !
Dis-moi quelque chanson joyeuse,
Comme au premier temps des beaux jours.
Déjà la pelouse embaumée
Sent les approches du matin ;
Viens éveiller ma bien-aimée,
Et cueillir les fleurs du jardin.
Viens voir la nature immortelle
Sortir des voiles du sommeil ;
Nous allons renaître avec elle
Au premier rayon du soleil !
Prohemium.

But al to litel, weylaway the whyle,
Lasteth swich Ioye, y-thonked be Fortune!
That semeth trewest, whan she wol bygyle,
And can to foles so hir song entune,
That she hem hent and blent, traytour comune;  
And whan a wight is from hir wheel y-throwe,
Than laugheth she, and maketh him the mowe.

From Troilus she gan hir brighte face
Awey to wrythe, and took of him non hede,
But caste him clene out of his lady grace,  
And on hir wheel she sette up Diomede;
For which right now myn herte ginneth blede,
And now my penne, allas! With which I wryte,
Quaketh for drede of that I moot endyte.

For how Criseyde Troilus forsook,  
Or at the leste, how that she was unkinde,
Mot hennes-forth ben matere of my book,
As wryten folk through which it is in minde.
Allas! That they sholde ever cause finde
To speke hir harm; and if they on hir lye,  
Y-wis, hem-self sholde han the vilanye.

O ye Herines, Nightes doughtren three,
That endelees compleynen ever in pyne,
Megera, Alete, and eek Thesiphone;
Thou cruel Mars eek, fader to Quiryne,  
This ilke ferthe book me helpeth fyne,
So that the los of lyf and love y-fere
Of Troilus be fully shewed here.

Explicit prohemium.

Incipit Quartus Liber.

Ligginge in ost, as I have seyd er this,
The Grekes stronge, aboute Troye toun,  
Bifel that, whan that Phebus shyning is
Up-on the brest of Hercules Lyoun,
That Ector, with ful many a bold baroun,
Caste on a day with Grekes for to fighte,
As he was wont to greve hem what he mighte.  

Not I how longe or short it was bitwene
This purpos and that day they fighte mente;
But on a day wel armed, bright and shene,
Ector, and many a worthy wight out wente,
With spere in hond and bigge bowes bente;  
And in the herd, with-oute lenger lette,
Hir fomen in the feld anoon hem mette.

The longe day, with speres sharpe y-grounde,
With arwes, dartes, swerdes, maces felle,
They fighte and bringen hors and man to grounde,  
And with hir axes out the braynes quelle.
But in the laste shour, sooth for to telle,
The folk of Troye hem-selven so misledden,
That with the worse at night homward they fledden.

At whiche day was taken Antenor,  
Maugre Polydamas or Monesteo,
Santippe, Sarpedon, Polynestor,
Polyte, or eek the Troian daun Ripheo,
And othere lasse folk, as Phebuseo.
So that, for harm, that day the folk of Troye  
Dredden to lese a greet part of hir Ioye.

Of Pryamus was yeve, at Greek requeste,
A tyme of trewe, and tho they gonnen trete,
Hir prisoneres to chaungen, moste and leste,
And for the surplus yeven sommes grete.  
This thing anoon was couth in every strete,
Bothe in thassege, in toune, and every-where,
And with the firste it cam to Calkas ere.

Whan Calkas knew this tretis sholde holde,
In consistorie, among the Grekes, sone  
He gan in thringe forth, with lordes olde,
And sette him there-as he was wont to done;
And with a chaunged face hem bad a bone,
For love of god, to don that reverence,
To stinte noyse, and yeve him audience.  

Thanne seyde he thus, 'Lo! Lordes myne, I was
Troian, as it is knowen out of drede;
And, if that yow remembre, I am Calkas,
That alderfirst yaf comfort to your nede,
And tolde wel how that ye sholden spede.  
For dredelees, thorugh yow, shal, in a stounde,
Ben Troye y-brend, and beten doun to grounde.

'And in what forme, or in what maner wyse
This town to shende, and al your lust to acheve,
Ye han er this wel herd it me devyse;  
This knowe ye, my lordes, as I leve.
And for the Grekes weren me so leve,
I com my-self in my propre persone,
To teche in this how yow was best to done;

'Havinge un-to my tresour ne my rente  
Right no resport, to respect of your ese.
Thus al my good I loste and to yow wente,
Wening in this you, lordes, for to plese.
But al that los ne doth me no disese.
I vouche-sauf, as wisly have I Ioye,  
For you to lese al that I have in Troye,

'Save of a doughter, that I lafte, allas!
Slepinge at hoom, whanne out of Troye I sterte.
O sterne, O cruel fader that I was!
How mighte I have in that so hard an herte?  
Allas! I ne hadde y-brought hir in hir sherte!
For sorwe of which I wol not live to morwe,
But-if ye lordes rewe up-on my sorwe.

'For, by that cause I say no tyme er now
Hir to delivere, I holden have my pees;  
But now or never, if that it lyke yow,
I may hir have right sone, doutelees.
O help and grace! Amonges al this prees,
Rewe on this olde caitif in destresse,
Sin I through yow have al this hevinesse!  

'Ye have now caught and fetered in prisoun
Troians y-nowe; and if your willes be,
My child with oon may have redempcioun.
Now for the love of god and of bountee,
Oon of so fele, allas! So yeve him me.  
What nede were it this preyere for to werne,
Sin ye shul bothe han folk and toun as yerne?

'On peril of my lyf, I shal nat lye,
Appollo hath me told it feithfully;
I have eek founde it be astronomye,  
By sort, and by augurie eek trewely,
And dar wel seye, the tyme is faste by,
That fyr and flaumbe on al the toun shal sprede;
And thus shal Troye turne to asshen dede.

'For certeyn, Phebus and Neptunus bothe,  
That makeden the walles of the toun,
Ben with the folk of Troye alwey so wrothe,
That thei wol bringe it to confusioun,
Right in despyt of king Lameadoun.
By-cause he nolde payen hem hir hyre,  
The toun of Troye shal ben set on-fyre.'

Telling his tale alwey, this olde greye,
Humble in speche, and in his lokinge eke,
The salte teres from his eyen tweye
Ful faste ronnen doun by eyther cheke.  
So longe he gan of socour hem by-seke
That, for to hele him of his sorwes sore,
They yave him Antenor, with-oute more.

But who was glad y-nough but Calkas tho?
And of this thing ful sone his nedes leyde  
On hem that sholden for the tretis go,
And hem for Antenor ful ofte preyde
To bringen hoom king Toas and Criseyde;
And whan Pryam his save-garde sente,
Thembassadours to Troye streyght they wente.  

The cause y-told of hir cominge, the olde
Pryam the king ful sone in general
Let here-upon his parlement to holde,
Of which the effect rehersen yow I shal.
Thembassadours ben answered for fynal,  
Theschaunge of prisoners and al this nede
Hem lyketh wel, and forth in they procede.

This Troilus was present in the place,
Whan axed was for Antenor Criseyde,
For which ful sone chaungen gan his face,  
As he that with tho wordes wel neigh deyde.
But nathelees, he no word to it seyde,
Lest men sholde his affeccioun espye;
With mannes herte he gan his sorwes drye.

And ful of anguissh and of grisly drede  
Abood what lordes wolde un-to it seye;
And if they wolde graunte, as god forbede,
Theschaunge of hir, than thoughte he thinges tweye,
First, how to save hir honour, and what weye
He mighte best theschaunge of hir withstonde;  
Ful faste he caste how al this mighte stonde.

Love him made al prest to doon hir byde,
And rather dye than she sholde go;
But resoun seyde him, on that other syde,
'With-oute assent of hir ne do not so,  
Lest for thy werk she wolde be thy fo,
And seyn, that thorugh thy medling is y-blowe
Your bother love, there it was erst unknowe.'

For which he gan deliberen, for the beste,
That though the lordes wolde that she wente,  
He wolde lat hem graunte what hem leste,
And telle his lady first what that they mente.
And whan that she had seyd him hir entente,
Ther-after wolde he werken also blyve,
Though al the world ayein it wolde stryve.  

Ector, which that wel the Grekes herde,
For Antenor how they wolde han Criseyde,
Gan it withstonde, and sobrely answerde: --
'Sires, she nis no prisoner,' he seyde;
'I noot on yow who that this charge leyde,  
But, on my part, ye may eft-sone hem telle,
We usen here no wommen for to selle.'

The noyse of peple up-stirte thanne at ones,
As breme as blase of straw y-set on fyre;
For infortune it wolde, for the nones,  
They sholden hir confusioun desyre.
'Ector,' quod they, 'what goost may yow enspyre
This womman thus to shilde and doon us lese
Daun Antenor? -- a wrong wey now ye chese --

'That is so wys, and eek so bold baroun,  
And we han nede to folk, as men may see;
He is eek oon, the grettest of this toun;
O Ector, lat tho fantasyes be!
O king Priam,' quod they, 'thus seggen we,
That al our voys is to for-gon Criseyde;'  
And to deliveren Antenor they preyde.

O Iuvenal, lord! Trewe is thy sentence,
That litel witen folk what is to yerne
That they ne finde in hir desyr offence;
For cloud of errour let hem not descerne  
What best is; and lo, here ensample as yerne.
This folk desiren now deliveraunce
Of Antenor, that broughte hem to mischaunce!

For he was after traytour to the toun
Of Troye; allas! They quitte him out to rathe;  
O nyce world, lo, thy discrecioun!
Criseyde, which that never dide hem skathe,
Shal now no lenger in hir blisse bathe;
But Antenor, he shal com hoom to toune,
And she shal out; thus seyden here and howne.  

For which delibered was by parlement
For Antenor to yelden out Criseyde,
And it pronounced by the president,
Al-theigh that Ector 'nay' ful ofte preyde.
And fynaly, what wight that it with-seyde,  
It was for nought, it moste been, and sholde;
For substaunce of the parlement it wolde.

Departed out of parlement echone,
This Troilus, with-oute wordes mo,
Un-to his chaumbre spedde him faste allone,  
But-if it were a man of his or two,
The whiche he bad out faste for to go,
By-cause he wolde slepen, as he seyde,
And hastely up-on his bed him leyde.

And as in winter leves been biraft,  
Eche after other, til the tree be bare,
So that ther nis but bark and braunche y-laft,
Lyth Troilus, biraft of ech wel-fare,
Y-bounden in the blake bark of care,
Disposed wood out of his wit to breyde,  
So sore him sat the chaunginge of Criseyde.

He rist him up, and every dore he shette
And windowe eek, and tho this sorweful man
Up-on his beddes syde a-doun him sette,
Ful lyk a deed image pale and wan;  
And in his brest the heped wo bigan
Out-breste, and he to werken in this wyse
In his woodnesse, as I shal yow devyse.

Right as the wilde bole biginneth springe
Now here, now there, y-darted to the herte,  
And of his deeth roreth in compleyninge,
Right so gan he aboute the chaumbre sterte,
Smyting his brest ay with his festes smerte;
His heed to the wal, his body to the grounde
Ful ofte he swapte, him-selven to confounde.  

His eyen two, for pitee of his herte,
Out stremeden as swifte welles tweye;
The heighe sobbes of his sorwes smerte
His speche him refte, unnethes mighte he seye,
'O deeth, allas! Why niltow do me deye?  
A-cursed be the day which that nature
Shoop me to ben a lyves creature!'

But after, whan the furie and the rage
Which that his herte twiste and faste threste,
By lengthe of tyme somwhat gan asswage,  
Up-on his bed he leyde him doun to reste;
But tho bigonne his teres more out-breste,
That wonder is, the body may suffyse
To half this wo, which that I yow devyse.

Than seyde he thus, 'Fortune! Allas the whyle!  
What have I doon, what have I thus a-gilt?
How mightestow for reuthe me bigyle?
Is ther no grace, and shal I thus be spilt?
Shal thus Criseyde awey, for that thou wilt?
Allas! How maystow in thyn herte finde  
To been to me thus cruel and unkinde?

'Have I thee nought honoured al my lyve,
As thou wel wost, above the goddes alle?
Why wiltow me fro Ioye thus depryve?
O Troilus, what may men now thee calle  
But wrecche of wrecches, out of honour falle
In-to miserie, in which I wol biwayle
Criseyde, allas! Til that the breeth me fayle?

'Allas, Fortune! If that my lyf in Ioye
Displesed hadde un-to thy foule envye,  
Why ne haddestow my fader, king of Troye,
By-raft the lyf, or doon my bretheren dye,
Or slayn my-self, that thus compleyne and crye,
I, combre-world, that may of no-thing serve,
But ever dye, and never fully sterve?  

'If that Criseyde allone were me laft,
Nought roughte I whider thou woldest me stere;
And hir, allas! Than hastow me biraft.
But ever-more, lo! This is thy manere,
To reve a wight that most is to him dere,  
To preve in that thy gerful violence.
Thus am I lost, ther helpeth no defence!

'O verray lord of love, O god, allas!
That knowest best myn herte and al my thought,
What shal my sorwful lyf don in this cas  
If I for-go that I so dere have bought?
Sin ye Cryseyde and me han fully brought
In-to your grace, and bothe our hertes seled,
How may ye suffre, allas! It be repeled?

'What I may doon, I shal, whyl I may dure  
On lyve in torment and in cruel peyne,
This infortune or this disaventure,
Allone as I was born, y-wis, compleyne;
Ne never wil I seen it shyne or reyne;
But ende I wil, as Edippe, in derknesse  
My sorwful lyf, and dyen in distresse.

'O wery goost, that errest to and fro,
Why niltow fleen out of the wofulleste
Body, that ever mighte on grounde go?
O soule, lurkinge in this wo, unneste,  
Flee forth out of myn herte, and lat it breste,
And folwe alwey Criseyde, thy lady dere;
Thy righte place is now no lenger here!

'O wofulle eyen two, sin your disport
Was al to seen Criseydes eyen brighte,  
What shal ye doon but, for my discomfort,
Stonden for nought, and wepen out your sighte?
Sin she is queynt, that wont was yow to lighte,
In veyn fro-this-forth have I eyen tweye
Y-formed, sin your vertue is a-weye.  

'O my Criseyde, O lady sovereyne
Of thilke woful soule that thus cryeth,
Who shal now yeven comfort to the peyne?
Allas, no wight; but when myn herte dyeth,
My spirit, which that so un-to yow hyeth,  
Receyve in gree, for that shal ay yow serve;
For-thy no fors is, though the body sterve.

'O ye loveres, that heighe upon the wheel
Ben set of Fortune, in good aventure,
God leve that ye finde ay love of steel,  
And longe mot your lyf in Ioye endure!
But whan ye comen by my sepulture,
Remembreth that your felawe resteth there;
For I lovede eek, though I unworthy were.

'O olde, unholsom, and mislyved man,  
Calkas I mene, allas! What eyleth thee
To been a Greek, sin thou art born Troian?
O Calkas, which that wilt my bane be,
In cursed tyme was thou born for me!
As wolde blisful Iove, for his Ioye,  
That I thee hadde, where I wolde, in Troye!'

A thousand sykes, hottere than the glede,
Out of his brest ech after other wente,
Medled with pleyntes newe, his wo to fede,
For which his woful teres never stente;  
And shortly, so his peynes him to-rente,
And wex so mat, that Ioye nor penaunce
He feleth noon, but lyth forth in a traunce.

Pandare, which that in the parlement
Hadde herd what every lord and burgeys seyde,  
And how ful graunted was, by oon assent,
For Antenor to yelden so Criseyde,
Gan wel neigh wood out of his wit to breyde,
So that, for wo, he niste what he mente;
But in a rees to Troilus he wente.  

A certeyn knight, that for the tyme kepte
The chaumbre-dore, un-dide it him anoon;
And Pandare, that ful tendreliche wepte,
In-to the derke chaumbre, as stille as stoon,
Toward the bed gan softely to goon,  
So confus, that he niste what to seye;
For verray wo his wit was neigh aweye.

And with his chere and loking al to-torn,
For sorwe of this, and with his armes folden,
He stood this woful Troilus biforn,  
And on his pitous face he gan biholden;
But lord, so often gan his herte colden,
Seing his freend in wo, whos hevinesse
His herte slow, as thoughte him, for distresse.

This woful wight, this Troilus, that felte  
His freend Pandare y-comen him to see,
Gan as the snow ayein the sonne melte,
For which this sorwful Pandare, of pitee,
Gan for to wepe as tendreliche as he;
And specheles thus been thise ilke tweye,  
That neyther mighte o word for sorwe seye.

But at the laste this woful Troilus,
Ney deed for smert, gan bresten out to rore,
And with a sorwful noyse he seyde thus,
Among his sobbes and his sykes sore,  
'Lo! Pandare, I am deed, with-oute