Que tu étais vive et jolie sous les flambées très ondulées de ta chevelure rousse, comme un incendie en brousse.
Ardente et vive tu étais, à soigner les corps et les maux, de tes malades, un peu tes enfants, dont je crois que tu n’avais pas.
Dans ton cabinet de la « rue des soupirs », tu ravissais des vies promises à la Mort hideuse et cruelle qui se vengea de cette offense.
Et pourtant ta science et ta passion resteront inoubliées de tes malades et ta photo de la belle naïade continue à nous charmer dans la salle d’attente comme un diamant très pur.
Oh, jeune docteur Soleilhavoup Comment se fait il que tu la vie t’ait été ôtée si tôt par l’infâme camarde, hélas, de la vie toujours victorieuse ? vielle blafarde qui hait les médecins comme autant d’obstacles à la malfaisance de sa faux.
Paul Arrighi – Toulouse – le 15-11-2008
[1] Ce poème fut commencé le 24 -01-2009, sous le choc et la douleur du décès d’une jeune doctoresse si secourables. Jamais alors je n’imaginais que, ce si jeune femme ait pu partir la première. Son décès fulgurant vient l’injustice et le chaos qui régissent le règne des maladies et l’insolent scandale des jeunes vies écourtées.
( Elegy for The youg doctor Catherine Soleilhavoup from Touluse