Oh, mon ami, Roland Tu n’es plus désormais, Et il nous manque tant Ton regard colère Ta gouaille malicieuse Le feu de te propos De « pionnier » écolos Que tu fus bien avant Que la mode s’en mêle. Cher Roland nous parlions Nous refaisions le Monde A torts et à travers. Mais puissants et fâcheux Etaient parmi les cibles Préférés de nos traits insolents De nos hardis propos. Roland, tu n’es plus là Et, ils ont prospéré, Les moutons, les dociles Qui suivent les bergers par trop intéressés. Cher Roland, reviens nous ! Pour les piquer encore, Ces satisfaits de peu, Ces traitres à leurs rêves. Reviens, Roland, Reviens ! Car nous avons besoin De l’esprit ironique De ta verve d’antan Et de tes polémiques Qui nous élèvent un peu De la médiocrité.