Il y a moi et puis, il y a toi et encore, il y a cette pièce qui fond il me semble, sous la pression de toutes ces années pondérées et pesantes.
il y a tes mots et puis, il y a mon silence, et encore, il y a plus de 365 jours dormants entre nous. j’avale toute, cette histoire que je n’ai pas su ranger
je connais la déception et je sais à quoi ressemble un présent enceint du passé et comment il ne cesse à rendre amères les jours à venir.
il y a moi, et puis il y a toi, et encore, il y a une passivité encaissée au fond de ma gorge. malédiction, il me semble que tu m’as arraché la langue
et personne ne sait à quel point ma voix me manque