Les vents chauds et humides soufflés par Les vagues de l'océan Pacifique me transportent, À ma joyeuse enfance, l'été en vacances Sur les côtes françaises de l'Atlantique
Liquide glacé adoucissant une peau mate, parfois brûlée Violente nature et pourtant apaisante Les rouleaux qui m’emportent, Comme un goût de sel qui s'empare de mes papilles Et un doux souvenir de mes grands-parents
L'agréable odeur des pins à l'apogée de leur floraison, Les pistes cyclables que je pourrais parcourir, yeux fermés Les apéritifs quand le soleil brille toujours fort à dix-neuf heures Avant son coucher, finalement Aphrodisiaque des nuits festives qu'offrent les mois chauds de France
Une euphorie qu'on sait courte comme l'été Pourtant éternelle comme le cycle des saisons
Et une période de ma vie courte elle aussi Mais impérissable grâce à la nostalgie à laquelle, je ne céderai pas.