L'odeur qui émane de ta peau, brillante sous les rayons du soleil Adoucit mes narines, par lesquelles l'air frais des montagnes s'y mélange
J'ai aimé te prendre dans mes bras hier, t'enlacer Lorsque les feuilles des arbres ainsi que ses grandes branches nous protégeaient naturellement de la pluie battante Cette face de ton visage que tu collais contre mon torse et ma main passante sur ta nuque au travers de tes cheveux noirs humides
J'avais comme l'impression que nos corps étaient enracinés ensemble Que de la terre, s'échappait une énergie transcendante qui renforçait nos émotions Le silence des hommes qui laisse la parole à la nature vieille et dominante Du milieu de cette vaste forêt, la composition de la cascade à distance des lourdes gouttes d'eau tombantes, glissantes sur les immenses feuilles des oiseaux, rois, et de ton cœur battant à rythme régulier mais avec l'intensité d'un coup de tambour donné lors d'un carnaval Nos corps en vibraient.
À nouveau je ressentais que nous faisions partie de quelque chose Bien au-delà de notre compréhension : notre essence même
Nous, Êtres.
La prochaine fois, sur tes lèvres qui n'attirent que convoitise à mes yeux J'y déposerai les miennes, si tu me le permets Car du fond de mon âme, je te désire J'ai à tes côtés de l'appétit pour la vie, qui m'apparaît alors comme infinie.