La pluie ne cessait de s'abattre et ce, jusqu'à l'aube Que je lui confiais mon amour pour l'eau En saisissant sa main, je ressentais sa peau
Elle n'aimait pas son prénom qui signifiait princesse De ses chants doux à son apparence mythique, elle avait tout l'air d'une sirène Comme si son calme mélangé à sa beauté faisait d'elle une créature imaginaire Je savais que je voulais la revoir et pourtant Que mes lèvres sur la surface des siennes ne seront point éternelles, périssables même
Je la désirais pour un soir comme je désire la pluie sans répit La libérer des barreaux de la vague illusion qu'est la société, l'emmener L'allonger nue sur un amas de fougères encore mouillées Partager les baisers que nous avons commencés au bord de la rivière sacrée
Notre romance n'était qu'une averse isolée pendant la période de la mousson, Soudaine, impulsive, tendre et battante. Quant à son visage et ses yeux marron, à l'esprit oui, ils me resteront