Je la réveille en l'embrassant et lui dis « Regarde par la fenêtre, mon amour, il neige à Paris. »
Je me lève, me rends dans la cuisine pour lui préparer un café et me tourne vers elle « Ou bien, un verre de vin, qu'est-ce que tu préfères ? »
Elle me regarde, me sourit et me dit de son accent « Ce qui t'arrange, mon amant. »
Et j'y dépose mes lèvres contre les siennes Mon torse nu contre sa chaude poitrine Que j'ouvre la fenêtre Que ses tétons sensibles durcissent par la fraîcheur de l'hiver Et sur son corps, j'y dépose ma tête et y écoute son cœur Et mes yeux, je les ferme et je me dis discrètement
« Ce qui m'arrange, c'est toi contre moi Toi dans mes bras, dans cet appartement-là, mon amour À regarder la neige tomber et vêtir Montmartre T'aimer, éperdument jusqu'à ce que l’euphorie s’évapore Ô, mon étrangère Je te suis dévoué À jamais, ne me quitte plus Reste à mes côtés, la journées dans les draps Et fais-le moi, ressentir, l'amour. »