la pluie bleue s'abat sur mon corps les larmes bleues s'abattent sur son cœur
les gouttes de sang du vin du caucase auront eu raison de nous et de nos vêtements
je l’ai brandi mais il ne l'a pas discerné le drapeau blanc, celui que haut j’agitais le soir, la nuit, lorsque nous aimions nous retrouver
il n’aura connu que guerres et conflits ; la pathologie de son esprit
le bruit des canons n'aura cessé de masquer la mélodie douce de ses baisers
quant à ma poésie et à mon fusil rempli de pansements et de mots tendres mouillés par ma tristesse pour lui il les a ignorés, puis regrettés
désormais sa plaie rouge est grande ouverte écrites en cyrillique, je reçois ses lettres « mon cœur te pleure, il saigne pour toi je ne souhaite qu'une dernière chose : la trêve à tes côtés »