Ressentir le regard de l’autre, À l’extrême opposé d’une pièce bruyante, Suspend momentanément le temps, Pour voir chaque battements de cils, Et le pouls de son cou prendre, Un rythme effréné.
Le désir de bien agir à ses yeux pour, Séduire celui qui ne peux détacher, Son esprit rêveur de celle, Qui lui susurre des mots doux, Dans l’intimité veloutée de la nuit.
À peine le jour levé, Les vestiges de leur amour s’estompe, Comme le fait un hiver trop long, Qui laisse peu à peu naître les fleurs nouvelles, Au cœur d’un monde cruellement inchangé.
De retour à la réalité, Le regret amère des moments passés, Laisse place à l’impuissance ravageuse, D’une âme implorant le courage, D’être le premier à la conquérir.
La plus mystique des créatures, À la fois le yin et le yang, Fleuretant avec l’attirante noirceur, Et valsant au gré de la clarté, Incarnant le suprême désirable.