Je vois tes yeux dessous telle planète Qu'autre plaisir ne me peut contenter, Sinon le jour, sinon la nuit chanter : Allège-moi, ma plaisante brunette.
O liberté, combien je te regrette ! Combien le jour que je vois t'absenter, Pour me laisser sans espoir tourmenter En l'espérance, où si mal on me traite !
L'an est passé, le vingt-et-unième jour Du mois d'avril, que je vins au séjour De la prison où les Amours me pleurent ;
Et si ne vois (tant les liens sont forts) Un seul moyen pour me tirer dehors, Si par la mort toutes mes morts ne meurent.