Vu que tu es plus blanche que le lys, Qui t'a rougi ta lèvre vermeillette D'un si beau teint ? Qui est-ce qui t'a mis Sur ton beau sein cette couleur rougette ?
Qui t'a noirci les arcs de tes sourcils ? Qui t'a bruni tes beaux yeux, ma maîtresse ? Ô grand beauté remplie de soucis, Ô grand beauté pleine de grand liesse !
Ô douce, belle, honnête cruauté, Qui doucement me contraint de te suivre, Ô fière, ingrate, et fâcheuse beauté, Avecque toi je veux mourir et vivre.