Fais rafraîchir mon vin, de sorte Qu'il passe en froideur un glaçon ; Fais venir Jeanne, qu'elle apporte Son Luth pour dire une chanson ; Nous ballerons tous trois au son ; Et dis à Barbe qu'elle vienne, Les cheveux tors à la façon D'une folâtre Italienne.
Ne vois-tu que le jour se passe ? Je ne vis point au lendemain : Page, reverse dans ma tasse, Que ce grand verre soit tout plein : Maudit soit qui languit en vain ! Ces vieux Médecins je n'approuve ; Mon cerveau n'est jamais bien sain Si beaucoup de vin ne l'abreuve.