Olivier, je t'attends ! déjà l'heure est sonnée ; Je viens de tressaillir comme au bruit de tes pas : Le soleil qui s'éteint va clore la journée ; Ici j'attends l'amour, et l'amour ne vient pas.
Le berger lentement regagne sa demeure ; Tout est triste au vallon ; Olivier n'est pas là ! De notre rendez-vous lui-même a fixé l'heure. Je n'avais rien promis, et pourtant me voilà.
Adieu, mon Olivier, je m'en vais au village ; Pour toi je l'ai quitté ; j'y retourne sans toi. Demain pour t'excuser tu viendras au bocage ; J'y laisse mon bouquet, il parlera pour moi !