Pauvre enfant, dans un jour d'effroi, L'amour a-t-il semé ta vie ? Tonnait-il fort ? faisait-il froid ? N'entendait-on pas le beffroi ? Ta jeune mère eut-elle envie De mourir, dans ce jour d'effroi ? Pauvre enfant !
Chargés d'un vague souvenir, Tes yeux tristes, mais sans colère, Se détournent de l'avenir. Est-ce l'enfant qu'il doit punir ? Y vois-tu luire une lumière Qui réponde à ton souvenir ? Pauvre enfant !
Augure du jaloux amour, Ta poupée en tes bras cachée, Objet d'un culte sans retour, Sous tes soins ardents chaque jour Est-elle à ton cœur attachée, L'augure du jaloux amour ? Pauvre enfant !