Vous le saurez ! La vie a des abîmes Cachés au **** sous d'innombrables fleurs ; Les rossignols qui chantent à leurs cimes, Où chantent-ils dans la saison des pleurs ? Vous le saurez ! La vie a des abîmes Cachés au **** sous d'innombrables fleurs.
Oui, la jeunesse est le pays des larmes. Moi, je le sais : j'en viens, je pleure encor, Le front vibrant de ses feux, de ses charmes, Le coeur brisé de son dernier accord ! Oui, la jeunesse est le pays des larmes. Moi je le sais : j'en viens, je pleure encor !
Lorsqu'on finit d'être jeune, on s'arrête : À tant de jours on veut reprendre un jour ; Ils sont partis, et l'on penche sa tête. D'un tel voyage à quand donc le retour ? Lorsqu'on finit d'être jeune, on s'arrête : À tant de jours on veut reprendre un jour.
Souffrant tout bas de ses mille blessures, On croit mourir : on plie, on ne meurt pas ! De tous serpents Dieu guérit les morsures, Et le dictame est semé sous nos pas. Souffrant tout bas de ses mille blessures, On croit mourir : on plie, on ne meurt pas !
Rappelez-vous ce chant d'une glaneuse Qui s'arrêta pour serrer votre main ; Et si du sort l'étoile lumineuse Vous mûrit mieux les épis du chemin, Rappelez-vous ce chant d'une glaneuse Qui s'arrêta pour serrer votre main.