Médor est un vrai chien de race, Des mieux nés et des mieux appris ; Il n'a pas d'égal, soit qu'il chasse Lièvre ou lapin, caille ou perdrix. Le maître aussi jamais ne va battre les plaines, Fouiller ses bois et ses garennes, Qu'à le suivre Médor n'ait été convié ; Et pourtant, au retour, lorsque le maître dîne Du gibier dont Médor a fourni sa cuisine, À la cour, sans égard, Médor est renvoyé.
xxEn plus d'un cas la chose ainsi se passe. Au dévouement ce sort est parfois destiné ; Et tel qu'on invitait à l'heure de la chasse, S'est vu chassé de même à l'heure du dîné.