Du pôle il va tenter les merveilleux hivers ; Il part, le grand navire ! Une puissante enflure Au souffle d'un bon vent lève et tend la voilure Sur trois beaux mâts portant neuf vergues en travers.
Il est parti. Là-bas, au soleil, dans les airs Traînant son pavillon comme une chevelure, Il a pris sa superbe et gracieuse allure Et du côté du Nord gagne les hautes mers.
D'un œil triste je suis au **** son blanc sillage : Il va sombrer peut-être au but de son voyage, Par des géants de glace étreint de toutes parts !
Et près de moi, debout, l'enfant du capitaine, Dans la brise ravi vers la brume lointaine, Agite dans son cœur d'aventureux départs.