Hier, le vent du soir, dont le souffle caresse, Nous apportait l'odeur des fleurs qui s'ouvrent **** ; La nuit tombait ; l'oiseau dormait dans l'ombre épaisse. Le printemps embaumait, moins que votre jeunesse ; Les astres rayonnaient, moins que votre regard.
Moi, je parlais tout bas. C'est l'heure solennelle Où l'âme aime à chanter son hymne le plus doux. Voyant la nuit si pure et vous voyant si belle, J'ai dit aux astres d'or : « Versez le ciel sur elle ! » Et j'ai dit à vos yeux : « Versez l'amour sur nous ! »