Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Ah oui, la question d'argent !

Celle de te voir pleine d'aise

Dans une robe qui te plaise,

Sans trop de ruse ou d'entregent :


Celle d'adorer ton caprice

Et d'aider s'il pleut des louis,

Aux jeux où tu t'épanouis,

Toute de vice et de malice.


D'être là, dans ce Waterloo,

La vie à Paris, de réserve,

Vieille garde que rien n'énerve

Et qui fait bien dans le tableau ;


De me priver de toute joie

En faveur de toi, dusses-tu

Tromper encore ce moi têtu

Qui m'obstine à rester ta proie !


Me l'ont-ils assez reprochée !

Ceux qui ne te comprennent pas,

Grande maîtresse que d'en bas

J'adore, sur mon cœur penchée,


Amis de Job aux conseils vils,

Ne s'étant jamais senti battre

Un cœur amoureux comme quatre

À travers misère et périls !


Ils n'auront jamais la fortune

Ni l'honneur de mourir d'amour

Et de verser tout leur sang pour

L'amour seul de toi, blonde ou brune !
89
 
Please log in to view and add comments on poems