Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
« Quand je cause avec toi paisiblement,

Ce m'est vraiment charmant, tu causes si paisiblement !


Quand je dispute et te fais des reproches,

Tu disputes, c'est drôle, et me fais aussi des reproches.


S'il m'arrive, hélas ! d'un peu te tromper,

misère ! tu cours la ville afin de me tromper.


Et si je suis depuis des temps fidèle,

Tu me restes, durant juste tous ces temps-là, fidèle.


Suis-je heureux, tu te montres plus heureuse

Encore, et je suis plus heureux, d'enfin ! te voir heureuse.


Pleuré-je, tu pleures à mon côté.

Suis-je pressant, tu viens bien gentiment de mon côté.


Quand je me pâme, lors tu te pâmes.

Et je me pâme plus de sentir qu'aussi tu te pâmes.


Ah ! dis quand je mourrai, mourras-tu, toi ? »

Elle : « Comme je t'aimais mieux, je mourrai plus que toi. »


... Et je me réveillai de ce colloque

Hélas ! C'était un rêve (un rêve ou bien quoi ?) ce colloque.
108
 
Please log in to view and add comments on poems