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L'automne et le soleil couchant ! Je suis heureux !

Du sang sur de la pourriture !

L'incendie au zénith ! La mort dans la nature !

L'eau stagnante, l'homme fiévreux !


Oh ! c'est bien là ton heure et ta saison, poète

Au cœur vide d'illusions,

Et que rongent les dents de rats des passions,

Quel bon miroir, et quelle fête !


Que d'autres, des pédants, des niais ou des fous,

Admirent le printemps et l'aube,

Ces deux pucelles-là, plus roses que leur robe ;


Moi, je t'aime, âpre automne, et te préfère à tous

Les minois d'innocentes, d'anges,

Courtisane cruelle aux prunelles étranges.
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