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Le bruit de ton aiguille et celui de ma plume

Sont le silence d'or dont on parla d'argent.

Ah ! cessons de nous plaindre, insensés que nous fûmes

Et travaillons tranquillement au nez des gens !


Quant à souffrir, quant à mourir, c'est nos affaires

Ou plutôt celles des tocs tocs et des tic tacs

De la pendule en garni dont la voix sévère

Voudrait persévérer à nous donner le trac


De mourir le premier ou le dernier. Qu'importe,

Si l'on doit, ô mon Dieu, se revoir à jamais ?

Qu'importe la pendule et notre vie, ô Mort,

Ce n'est plus nous que l'ennui de tant vivre effraye !
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