Amina bondit, - fuit, - puis voltige et sourit ; Le Welche dit : « Tout ça, pour moi, c'est du prâcrit ; Je ne connais, en fait de nymphes bocagères, Que celle de Montagne-aux-Herbes-potagères. »
Du bout de son pied fin et de son oeil qui rit, Amina verse à flots le délire et l'esprit ; Le Welche dit : « Fuyez, délices mensongères ! Mon épouse n'a pas ces allures légères. »
Vous ignorez, sylphide au jarret triomphant, Qui voulez enseigner la valse à l'éléphant, Au hibou la gaieté, le rire à la cigogne,
Que sur la grâce en feu le Welche dit : « Haro ! » Et que, le doux Bacchus lui versant du bourgogne, Le monstre répondrait : « J'aime mieux le faro ! »