La Rivière de Cassis roule ignorée En des vaux étranges : La voix de cent corbeaux l'accompagne, vraie Et bonne voix d'anges : Avec les grands mouvements des sapinaies Quand plusieurs vents plongent.
Tout roule avec des mystères révoltants De campagnes d'anciens temps ; De donjons visités, de parcs importants : C'est en ces bords qu'on entend Les passions mortes des chevaliers errants : Mais que salubre est le vent !
Que le piéton regarde à ces claires-voies : Il ira plus courageux. Soldats des forêts que le Seigneur envoie, Chers corbeaux délicieux ! Faites fuir d'ici le paysan matois Qui trinqué d'un moignon vieux.