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Always Somewhere Dec 2024
Les deux veulent le meilleur l'une pour l'autre,
mais apparaissent incapables de se l'offrir.

Je demande, pourquoi ?



The two of them want the best for one another,
and yet appear incapable to offer it to each other.

I ask, why?
68 · Jan 20
Bulawayo, Zimbabue
Cada primavera en el hemisferio sur, Bulawayo.
Se llenan sus calles de la combinación perfecta entre los dos colores
Los jacarandas florecen — sus callejones se visten de la mezcla de violeta y morado
Por fin el arte de las flores ofrece esperanza — una máscara de suciedad
Un maquillaje necesario para mostrarnos que nuestra tierra no está perdida, ya no

Hace un año, ya y aún así el fervor, el entusiasmo del mercado central
Las sonrisas juntadas con la desesperación que inflige la vida
        — la vida del continente de nuestros orígenes
Al llegar de la primavera, venido para pintar la ciudad
Me llama, me susurra que vuelva

La naturaleza jamás parará — nunca dejará de relevarnos la belleza de cualquier paisaje
Incluso cuando el caos parece amenazador, casi creciente

Siempre abundarán las peras jugosas de Zimbabue.
Siempre quedarán las jacarandas casadas con la primavera para
        iluminar Bulawayo, Zimbabue.
el 20 de septiembre 2024
68 · 5d
Ah, la vie
La vie est une fête
La vie est un rêve
La vie est un poème
La vie est une séduction
La vie est une nuit
La vie est un regard
La vie est un orgasme
La vie est une tempête
La vie est un voyage
La vie est une gastronomie
La vie est infiniment tout ce qu’il y a de plus beau
le 12 avril 2025
68 · Dec 2024
L'odeur du printemps
Always Somewhere Dec 2024
Le printemps est de retour et
elle dans mes pensées, aussi

Les souvenirs me reviennent et
l'odeur de sa peau au soleil, aussi

Je me demande si le printemps a
à ses yeux mon visage, aussi
le 31 mars 2022
68 · Dec 2024
La Rose Arménienne
Always Somewhere Dec 2024
L’Arménienne, je l’ai séduite
À l’aide de roses et de lettres

L’Arménienne, je l’ai faite attendre
Assise dans les beaux parcs d’Érevan
J’ai pris le temps d’observer sa nuque et de la surprendre
Lui offrir la rose,
La voir enjouée et comblée, et son sourire grandiose

L’Arménienne, je l’ai faite rire, j’espère
Par mon style vestimentaire et ma face mal rasée
Mes idées déformées et les cheveux décoiffés

L’Arménienne, j’ai pris soin d’elle, je pense
J’ai pris soin d’elle lors de l’ivresse des vignes arméniennes
Qu’est-ce qu’elle aimait le vin et la grenade,
Et la saveur vanillée de mes cigares

L’Arménienne, je l’ai contemplée, plus d’une fois
Le vert de ses yeux je m'en souviens, cette nuance qui reflétait sous les rayons du soleil du Caucase
Lorsque les miens étaient rivés sur ses lèvres

L’Arménienne, j’ai essayé de masquer mes envies intemporelles de l’embrasser
Aux monastères et dans les régions occupées

L’Arménienne, je lui ai fait l’amour comme j’ai pu
Comme j’ai pu

L’Arménienne, je ne voyais plus qu’elle
Il n’y avait qu’elle

L'Arménienne, je l'ai aimé jusqu'à en souffrir
Quand au visage elle m'a crié
« Je déteste le fait que je t'aime ! »

Puis l'Arménienne, s'en est allée
En même temps que l'été
Et moi, que suis-je devenu ?
Du présent, basculé dans le passé
le 20 janvier 2022
J'aime les Femmes qui aiment le Malbec
J’aime Celles qui en abusent sans s’en rendre compte
Quand le jour est brûlant, les heures étoilées rassurantes


J'aime Celles qui m'accueillent pour la nuit.
Sortent de leur sac-à-main une bouteille de Rouge.
Avant que mes pas façonnent à nouveau l'asphalte des kilomètres à l'aube suivante
,
Je suis en route pour Neuquén.

Le crépuscule auprès d'elle auprès du lac était d'une pure beauté.
Nous faisions face au volcan baptisé Lanín, il nous apportait sérénité
Quant au lac lui, nom : Huechulafquen
Nous parlions de sujets qui surpassent ceux du beau et mauvais temps

Je la regardais regarder les nuages longs et colorés, elle s'évadait du quotidien
,
lourd.

Comme si elle se joignait aux constellations
Cette nuit, Vénus brillait fort

Lorsqu’elle tourne son visage en direction du mien
Ses yeux examinant les miens et me dit

« J'aime les voyageurs comme toi qui n'ont ni passé ni futur. »

Le moment aurait été opportun pour pencher mon visage,
tendre mes lèvres pour atteindre les siennes, rouges vives

Mais bon, au lieu de ça je m'allonge, les cheveux dans le sable,
les mains croisées au niveau de ma nuque et j'attends
J'attends que la galaxie se dénude
Lorena fit de même et seules les vaguelettes se laissaient désormais interpréter

Sur le chemin du retour, notre absence de mots régnait comme roi et la nuit reine
Elle conduisait prudemment pour ne pas renverser les lièvres qui traversaient soudainement

La soirée, nous l'avons terminée avec une deuxième bouteille de Malbec
Celle qui est traître celle qui donne mal à la tête,
mais le moment présent était bien trop précieux pour laisser place à la raison.

Et lorsque la lune éclairait cette surface du monde de son plus resplendissant
Qu’elle en effacerait les étoiles
Nous,
deux êtres qui ne se connaîtront qu’une nuit seule
nous sommes donnés à l'un à l'autre
le 16 août 2024
68 · Dec 2024
La voix des vagues
Always Somewhere Dec 2024
Christophe me demanda :
pourquoi cette ville en particulier ?

Ma réponse, Vague.

Je n’en ai aucune idée, encore.
Je n’ai trouvé aucune
manière poétique de la décrire
aucune
émotion particulière
que je pourrais exprimer dans un texte
du moins, d’une manière romantique

Seulement l’Air
        froid
        humide
        celui qui mouille les cheveux
        dépose des gouttes d’eau sur nos vêtements

        et le Visage des Vagues

        l’écume sur mes pieds
        une conception de l’infini après l’horizon
        les tombées aléatoires de la neige
        et pour finir, l’impression que

        l’Apocalypse est arrivée

        ici, dans cette petite ville
        comme coincée entre mer et montagnes
        à l’extrémité de tout

Mais surtout, les Vagues qui ne meurent jamais
comme une bulle où il ne reste que moi, seul mais
accompagné de mes lourdes pensées
celles que je peux finalement libérer lorsque les vents sont tranchants

Car, tu sais Christophe, cette ville me semble **** de tout
Les nouvelles, les cataclysmes, les douleurs de la planète
De ça, il ne reste que mes sereines balades le long de la côte

Mais surtout, les Vagues imperturbables
Oui, je les écoute lorsque je m’en vais dormir
Je bois leurs paroles

Écoute-les ce soir, à l’arrivée de ton sommeil.

Je les entends chanter lorsque je me réveille pendant la nuit
Douces, j’ai parfois l’impression qu’elles m’appellent à travers leurs
        murmures
D’une voix tranquille pourtant destructrice
le 17 septembre 2024
Traduit du poème « the waves » écrit en anglais le 17 janvier 2022
66 · Jan 11
Almaty et Elle
Almaty avait perdu de sa splendeur
        revêtie de blanc lors de l'hiver
        les gouttes
        chaudes
        de vin rouge sur la surface de la neige
        elle n'était qu'un éclair, qu'une rêverie
        mes paupières désormais éternellement fermées
        je la revois quand la nuit est noire et froide
        les rivières sont gelées comme mes émotions
        les montagnes pleurent des avalanches
        je m'y enfouis quand la fatigue me gagne
        je m'y enfouis comme dans le corps des femmes
        et je titube à l'aube lorsque la lune est toujours
        pleine et visible, et ma peine en devient audible
        sur mon chemin et les routes enneigées
        en passant par le lac
        j'entrevois cette silhouette séduisante
        cheveux blancs cheveux noirs entremêlés
        odeur pulpeuse de la
        nectarine
        c'est elle, peut-être pas
        elle marche sur la glace d'une finesse surprenante
        que je brise de mes pas maladroits
        finalement nous nous noyons
        l'un dans l'autre comme dans nos bras l'été dernier
        l'un dans l'autre
        comme dans nos bras l'été dernier
le 24 janvier 2023
65 · 5d
Être et Foyer
J’aime la brume douce, silencieuse qui
Pénètre les pores des feuilles et des arbres qui
Vivent à l’unisson dans une forêt luxuriante et ce grâce à
La brume douce, silencieuse, cyclique

Ces forêts sont à la fois Être et Foyer
Je languis de me blottir dans les chaleureux recoins de leur cœur
Ressentir la terre vibrer,
BOUM, BOUM, BOUM, BOUM, BOUM, BOUM
le 12 avril 2025
64 · Dec 2024
Whiskey in my suite
Always Somewhere Dec 2024
Whiskey in my suite.
Whiskey and classical music
I am naked in my suite.
Having a bath with my whiskey
Ready for my final ablutions

Whiskey in my suite.
Whiskey and classical music
I see the sea by my window
I stand naked by my window
And still, I find time for poetry.
21 May 2022
Always Somewhere Dec 2024
C'est alors qu'un sentiment de grande liberté s'empara de moi

À l'arrière de sa moto les immenses espaces verts,
        la vallée, l'horizon,
        le pour toujours

Le ciel bleu marié au soleil,
revenu après des mois de
discrétion...

Mon passage s'est transformé en séjour
Une rencontre en romance
Les nuits seul en contact peau à peau
L'ennui même en compagnie

Le temps s'est arrêté, dans ses bras je me noie
Lorsque les perroquets verts sortent en fin de la journée, chantent,
Comme s'ils jouaient ensemble à se courir après

Ma main dans la poche de sa veste, il y glisse la sienne également
Et la combinaison du vin rouge au contact de sa langue brésilienne,
divine lorsqu'elle rencontre la mienne, française

Tout prend sens. La raison du Voyage
La vérité, l'intensité du Moment
Rendu presque immortel du fait de son éphémérité
Bientôt, je reprendrai la route mais en attendant je
        partage et délaisse quelques sentiments restants
En lui, amant du Voyage pour qui je m'éprends
le 1er septembre 2024
64 · Dec 2024
The thorns of my poems
Always Somewhere Dec 2024
Haven't you read the thorns of my poems?
They're like someone begging for help in the middle of a sea storm
Like the chaos of a breaching whale on the coast
And the silence of an earthquake beneath the ocean
01 July 2022
64 · Dec 2024
Tout meurt
Always Somewhere Dec 2024
Même si les arbres ressuscitent au travers des saisons
Ils d’année en année vieillissent et s’éteignent
Le temps tue.
Nos sentiments que l’on croyait éternels se dégradent
Nos amours défunts
Nos esprits perdus dans la folie
Cette fille que j’ai aimé à vingt ans, sombrée dans les limbes
Et ce temps, cet argent, ces efforts, ils n’auront
        finalement pas porté leurs fruits
Le climat
Le passé
Tout meurt.
le 16 avril 2023
Il s'est libéré des chaînes de son entourage et de
l'influence des technologies nocives

Il a opté pour les montagnes élevées et le manque
d'oxygène pour respirer plus

Il a quitté les grandes villes bruyantes qui lui apparaissaient
telles des vagues qui déferlent sans contrôle,
destructives, ravageant tout sur leur passage

Il a marché, des kilomètres sans s'arrêter pour y trouver
l'ultime liberté : la solitude

Il a compris les mensonges que ses semblables
se murmurent le matin au réveil

Il a gagné, sa place dans la société, faite de
sons silencieux et sa maîtresse : la nature

Il a choisi la sortie de secour qui est sous nos yeux : oui,
la vie peut être saisie, mais pour cela

Faut-il encore renoncer à la sédentarité et aux relations humaines
faussement satisfaisantes
le 16 mars 2022
62 · Dec 2024
a frameless painting
Always Somewhere Dec 2024
isn’t *** the colours of a
frameless painting that is
love?

and we
are the paintbrushes
08 October 2022
61 · Jan 16
à leurs yeux
je ne suis qu’un souvenir
un passé nostalgique
une histoire à raconter
une personne à regretter
peut-être même à détester
ou à continuer d’aimer,

alors que le temps
indéniablement, passe et altère
l’image de notre mémoire
qu’en reste-t-il ?
le 12 mai 2022
Et cette brillante lune apparaissant entre les feuilles noires des arbres hauts,
Lors des nuits sourdes de la ville enclavée
Perturbées par le bruit lourd des voitures du quotidien

Cette scintillante lune est et reste impénétrable
D'une circularité exemplaire en ces jours uniques
Sa lumière vive m'éclaire et me suit
Qu'il s'agisse de l'Angleterre ou de l'Arménie
Mes pensées te reviennent, à toi ma jolie

Et la lune me montre pour la énième fois
De tes yeux, tes prunelles et ton âme
Personne n'aura veillé sur moi comme toi
Et en la nuit, j'y trouve une sérénité absolue
Comme ton oreille contre mon torse et la sensation de ton cœur contre le mien

Cette seule lune, symbole de notre amour éternel
Elle est nous et elle ne cesse de croître
Chaque nuit de plus en plus claire, de plus en plus vive
Cette impression que la nuit ne sera plus nuit
Que la nuit éteindra d'elle-même nos interrupteurs
Comme si notre amour triomphera,
Devant les yeux de tous mais dans le silence

Toi, mon amour des années passées,
Tu as fait de mes pensées ton foyer
Et je te ressens dans l'ensemble de mon être
Tu m'étourdis parfois, tu me fais perdre l'équilibre
Tu me punis parfois, de cette souffrance que je t'ai donnée, prise, puis redonnée
Tu m'infliges à vivre en journée, quand le soleil m'agresse
Mais à la nuit tombée, tu me caresses
Quand tu apparais dans le ciel, tu m'apaises
Et j'attendrai, toujours, que tu m'emmènes
Que tu me murmures avec tes paroles silencieuses
Que tu m'aimes passionnément
Que nos deux corps, vains, après leur mort
Ne seront rien de plus que poussières et os
Quant à notre amour, lui
Par le scintillement de la lune nuit et jour, éternelle
Perdurera à travers les temps, sous les yeux des hommes
Je t'ai aimé, je t'aime, et je t'aimerai
le 26 août 2021
60 · Jan 20
Lettre à Nastaran
Les mots me viennent pauvres lorsque je souhaite exprimer ce que je ressens pour toi.
Un si beau sentiment pourtant, se doit d’être écrit noir sur blanc
Avant qu’il ne me glisse des mains, s’évapore de ma mémoire
Soit remplacé par d’autres souvenirs, qui le rendront moins intense
Tel un feu qui s'atténue mais jamais ne meurt.

Je suis maudit, je n’ai besoin de rien, moi.
La journée, je pourrais la passer sans productivité, mais être à tes côtés
Ce que je veux dire par ici, c’est que tu m’es suffisante, je t’aime sincèrement

La soirée, un verre de vin à la main, l’autre caressant la tienne
Je n’ai point besoin de parler mais te regarder silencieusement
Reposer mes lèvres, pour plus **** quand les lucioles brilleront
T’embrasser fougueusement.

Marchons, dans les rues de Paris ou de Téhéran, peu m’importe
Ton visage illumine les villes et efface la torture infligée par les sociétés
Ta manière de parler et les mots auxquels tu as recours,
Rendent le chaos supportable, presque romantique

Je veux voir le monde à travers tes yeux verts pour l’admirer,
Encore croire en lui.
Donne-moi l’illusion que j’y ai ma place,
Que je suis compris.

Je manque de synonymes, ne m’en veux pas.
Je ne suis ni poète ni musicien, ni peintre, ni même cinéaste à vrai dire.
De mes mains, je ne sais faire que très peu.
Or je peux m’en servir pour saisir ta mâchoire, ainsi t’embrasser
Les poser sur ton ventre, te prendre par la taille
Toujours, prendre soin de toi.
En toute simplicité et honnêteté.

Que je chéris notre belle relation…
Que peu de mots me viennent à l’esprit,
Afin de décrire l’intensité de cette euphorie
Ton visage seulement.
le 05 août 2024
Deuxième version du poème « Lettre à Nastaran » écrit le 22 août 2022
60 · Dec 2024
Su caparazón
Always Somewhere Dec 2024
Me encanta su percepción de la planeta en la que vivimos
        ver el mundo a través del arte de sus ojos

Aunque yo —
también sé que detrás de esta camara preciosa
está escondido un cosmos que es solamente suyo
        que él solo tiene la llave

Una jaula semejante a un caparazón
el 09 de septiembre 2024
60 · Dec 2024
Six heures du matin
Always Somewhere Dec 2024
Nous fîmes l’amour à six heures du matin
C’était beau car nous étions du sexe commun

Nous nous sentîmes forts et invincibles
Ivres, l’un de l’autre, et riches
        de spiritueux et de désirs

Quant au soleil levant, il illumina nos peaux ensemble
        de ses rayons innocents

Quelle belle sensation d’immortalité
Parmi les couleurs de l’aube, un jour d’été
le 19 février 2023
Je fais face au Miroir. Nu, je me regarde.
Les os sous ma peau qui apparaissent, qui craquent
Les expressions de mon visage qui me définissent
Chaque nuit un peu plus.

Le Voyage et les Cernes.

Nu, je me regarde par-delà le miroir
Qui vois-je ? Que vois-je ?
Une étendue de peau qui se ride,
Marquée d'encre et de passé
Mais en même temps, L'infini
le 22 mai 2022
Always Somewhere Dec 2024
I ran out of ink while trying to phrase how much I love you
That I scribbled the remains of my emotions with my blood
I emptied the veins of my body to write words you'll never read
Next to folded letters that will never be posted
07 January 2022
il y avait une rose rouge et il y avait une bougie parfumée
sur une table faite de bois, posées
en face d’une fenêtre et la pluie, à la nuit tombée
vue sur le canal et les bateaux amarrés

et il y avait toi,

assise et pensive, pour rien au monde je ne te dérangerais

et il y avait moi,

te photographiant de derrière, discrètement

je passerais ma main à travers tes cheveux noirs bouclés
atteignant ta nuque, ta peau je toucherais
avec la mélodie de l’orage tu me regarderais et je t’embrasserais

ô khristine, ton infinie beauté m’emporte

tu m’enchantes à travers les décennies, je te désire autant que l’infini
plus qu’un mirage, je ne t’oublierai plus
à propos de toi j’écrirai
d’angleterre et d’ailleurs je t’aimerai
le 30 janvier 2022
Nous étions désormais à Shymkent
        sur les sièges arrière de la voiture
Nous avions bu des verres de vin rouge
Et ne faisions plus qu'un avec le breuvage

Alors je la regardais intensément

Je la dévorais des yeux
Je brûlais d'envie de ses lèvres
Je mourrais d'envie d'elle
Je passais ma main dans ses cheveux et sur sa nuque
Elle était mal à l'aise mais je voyais qu'elle me
        désirait tout autant
        elle me l'avoua quelques nuits plus ****

Une forte pulsion interdite régnait
        à l'arrière de cette voiture
J'ai compris cette nuit-là que je ressentais plus,
        qu'une simple attirance pour cette femme
le 08 septembre 2022
Always Somewhere Dec 2024
la pluie bleue s'abat sur mon corps
les larmes bleues s'abattent sur son cœur

les gouttes de sang du vin du caucase
auront eu raison de nous et de nos vêtements

je l’ai brandi mais il ne l'a pas discerné
le drapeau blanc, celui que haut j’agitais
le soir, la nuit, lorsque nous aimions nous retrouver

il n’aura connu que guerres et conflits ;
        la pathologie de son esprit

le bruit des canons n'aura cessé de masquer
        la mélodie douce de ses baisers

quant à ma poésie et à mon fusil rempli de
        pansements et de mots tendres
        mouillés par ma tristesse pour lui
il les a ignorés, puis regrettés

désormais sa plaie rouge est grande ouverte
écrites en cyrillique, je reçois ses lettres
« mon cœur te pleure, il saigne pour toi
je ne souhaite qu'une dernière chose :
la trêve à tes côtés »
le 03 octobre 2022
54 · Jan 20
Tainan
Sous le soleil qui transperce ma peau
        ridée et usée

Il m'est pourtant, doux et indulgent.

Quant aux sirènes, celles qui,
derrière les vagues m'appellent

Je désire leur céder mon corps
        le passage
        et le reste

Mais le vent frais de Tainan le
retient.

Mais le vent frais de Tainan le retient.
le 28 janvier 2023
Poème écrit lors de mon deuxième Voyage à Taïwan, sur une plage à Tainan
51 · 5d
Croire
Il m'est difficile de Croire en quoi que ce soit.
La religion, n'en parlons pas. J'en suis ****.
Je parle de Croyance en le futur
Les enfants, les lignées, le pour toujours
La monogamie, les successions, l'immortalité (l'immoralité)

Quand le présent est ô, trop bon pour être négligé
Quand vivre, là maintenant, est trop intense

Il doit leur manquer quelque chose à ces gens,
Ceux qui veulent se convaincre que
Seul le futur vaille le coup, le coût et leur investissement
Ceux qui ainsi, négligent le présent.
le 27 août 2024
50 · Jan 16
Deux marins
Mon corps est jeune mais cassé un peu
Alors j'essaye de faire l'amour avec comme je peux

Ma peau est blanche contre la sienne colorée
Je fais glisser ma main au-dessus de la sienne pour la saisir

Mon sexe est usé de son utilisation abusive
Et pour lui, je ne suis qu'un énième semblable avec qui partager des draps neufs blancs

Lorsque j'embrasse ses lèvres je les mords
Je caresse son visage avec la paume de ma main droite, sa barbe
Crépite.

L'homme de l'île est éphémère à celui du continent, mais au milieu de l'océan l'un comme l'autre trouve refuge dans l'un l'autre

Je fais passer ma main par-dessus son sous-vêtement et ressens ses formes au travers
Seules mes sensations et le peu de lumière que nous offre la nuit laissent libre au reste de mon imagination

J'aimais ses yeux profonds bien que je détestais son arrogance et ses phrases
Son corps quant à lui, apportait réconciliation à ma vie de marin

Il y avait un peu de violence dans sa langue
Dans ses mains, sur la surface de ma peau
Dans ses phalanges, celles autour de mon cou

Derrière la vitre, les vagues semblaient s'agiter et la lune devenait méconnaissable
Comme si comme moi, elle masquait sa présence dans l'agitation

Je pris plaisir sur son torse et sur le moment, je me sentis invincible pourtant vulnérable
Plus **** sur le pont supérieur, penché sur la rambarde
Je fais face à la mer, je la regarde.
le 10 février 2024
49 · Dec 2024
As if I was a ghost.
Always Somewhere Dec 2024
In the Outback I walk and the words fade away.
Because my words are only weak and my emotions compelling.

I follow my own road to the Absolute
Connected to the Earth, I sleep on its soil
Connected to the Stars, I sleep beneath
Connected to the Planet, I am a small but complete part of it.

I feel transcended. Words are powerless but I speak and write.
I meet Enchanters and Enchantresses.
But also Sorcerers and Sorceresses.
They live in such suffocating ways when the answer is Out there.

I am an Alien in a world of migrants
I am an Outlander and yet I, embrace the land

Words are Wrong. Words are Wrong.
When my emotions deepen into my Self.
I want to explain but I am unable

And Silence is my Emperor, Tears my Empress
Because my Tears Speak louder than my Words.
My eyes are shut and my face a Stone
My tears shed abundantly, they roll down my cheeks
Fall down to the ground, fall down to the Earth
And I grow, extend my vision.
Spread my Wisdom and share my Trust

I am sorrowful when I understand that they don’t understand
Because they live a Lie and therefore my sorrow is profound
I walk among Them and around me there are towers that are noisy
Screens that are too bright
I look around and they walk fast to the Nowhere disguised as a Destination
A Destiny, a Fate. Death.
I hear them whispering and their words and sentences are blaring
They want to be heard, they want to be seen, they want to leave something behind
But they destroy.

And I face the fact. Because I don’t hide and bury the Truth
But I leave for the Outback and I walk
The snakes are hissing but they are less dangerous than the established societies
When they attack and release their precious venom, you know
But people in cities die slowly and quietly.
Their breath is taken away discreetly
The Planet cries because of them and they complain because they drown
And I, try to keep my head afloat

So this is my ultimate transcendence.
I give my last Words to Wayne before I continue my travels
I see the faces of the persons who helped me
I see the faces of the persons that I have loved.
There is plenty of them.
I wish I can confide in them about my deepest emotions but I am unable
They would have to penetrate my Self.
Which is impossible.

I do not want to share who I am since the parts of me that I can share are inaccurate.
Sharing is often vain.
So I give in to Nature, the Absolute, Me
I do not need Words if I do not know how to use them
I can not sing them, I can not write them as I wish I could
Why that?
Because I only feel them. I sense them. The emotions.
They are given to me unexplained
And I, can not interpret them to express them to someone who did not feel them.
That’s why I’m an Foreigner, an Outsider
And my relations are a bias.
Distorted because I give a Name to sensations that are nameless

Therefore I do not define.
I wander, with inaudible footsteps and presence
I see, hear and observe as if I had no tongue
As if I was a ghost.

As if I was a ghost.
25 April 2023
Peau mate, corps féminin majestueux
Sourire qui redonne espoir, cheveux tressés
Taira ne voudra certainement pas de moi
Les matins pourtant, lorsque je l'entends
Chanter au réveil de sa voix qui porte
Jouir fort quand elle se masturbe
Je suis émoustillé, la réalité prend une forme différente
Taira, dose d'endorphine similaire à l'amour

Taira, assise sur la chaise et le soleil
Le soleil reflète sur sa peau colorée
Son visage illuminé, elle fume raisonnablement
Son bras par-dessus sa tête, elle y plie son coude
Que son aisselle est exposée,
Sa poitrine semble belle derrière ce top
Et me regarde. Longuement.
Son regard me transperce tant, que je ne peux m'empêcher de baisser les yeux
Rougir, presque
Mes yeux qui, rivés sur ses lèvres au goût café du Brésil,
Trahiraient mes envies inavouées
Je la désire.
Mais Taira ne voudra certainement pas de moi

Je chercherai pourtant un contact de sa peau contre la mienne,
Si j'ose l'approche.


Et ce n'est pas que je veuille rapporter tout au Voyage de la vie, mais
Taira, qui ne voudra certainement pas de moi
De son énergie, me pose, me soulage, me rassure
le 03 janvier 2025
48 · Dec 2024
Sami
Always Somewhere Dec 2024
How can I be at the edge of the world and still
Have you in my mind.

Will you never leave?
Regardless the river of tears I shed
behind me,
between us.
21 July 2022
Esta noche me tocó sin saber si pudo
Besarlo en medio de la pampa fue un sentimiento maravilloso
Casi de inmortalidad
Como si este momento
        tan único,
        valiera la pena vivir una vida entera.
el 27 de septiembre 2024
46 · Jan 16
ailleurs
J'ai rêvé de mon pays natal comme étranger
J'y retournais mais **** d'être familier,
il me semblait
Qu'il s'agisse des rues sombres de la Ville Lumière
Des maisons de mon enfance
Et ces personnes que j'avais pour habitude de côtoyer,
les membres de ma famille
Personne ne me reconnaissait comme si j'étais,
d'une différente forme
Quant aux gens autour de moi, je les découvrais
Comme les premiers pas dans un pays inexploré
Seule la langue entendue me rappelait,
quelques mots enseignés dans mon passé
Et eux, ils me disaient même que j'avais un accent
Me demandaient de quelle région je venais
Or j'ai grandi ici, étudié ici, travaillé ici, vécu ici, aimé ici
Et pourtant cette vive impression d'appartenir à,
ailleurs
Telle une identité effacée, perdue à jamais
le 23 mars 2022
44 · Jan 16
Homme de l’Île
Où es-tu ?
Tu ne me manques pas mais le temps passé près de toi,
Oui.

Il me cause désarroi,
Qu’elles me manquent, ta bienveillance et tes caresses
Ta main dans mes cheveux

Ce regard qui est tient.
Notre vie sur l’Île

Que fais-tu ?
Le passé me rend nostalgique et ce que nous étions,
Toi et moi.

Ça m’a pris du temps je sais
des larmes et des éclats de cœurs

Sans toi, j’ai le sentiment d’être un fantôme solitaire
Comment pouvons-nous nous sentir,
seul dans ce vaste univers auquel nous semblons appartenir ?

Je veux tes mains et ta peau, ta chair
Après avoir déjà pris tout de toi
De moi, cette fois, prends tout de moi

Es-tu seul, comme moi ?
Échoué dans des Terres amples que nous peinons à faire nôtres
L’un comme l’autre

Je pourris, je fane, je m’écaille, je me noie
bien plus qu’autrefois.

Pauvre moi, pauvre nous, pauvre Univers…


Vis ! Et à travers tes voyages je survivrai
Tant bien que mal, je veux
me réveiller auprès de toi, rien qu'une dernière fois
Je me donnerai à toi, inconditionnellement
Dans le creux de tes bras, je céderai à la
Vie.

Mais avant ça, homme de l’Île,
Prends soin de toi...
le 04 septembre 2024
Deuxième version du poème « Toi et moi, toi sans moi » écrit le 02 octobre 2022
44 · Jan 16
La pécheresse
Et à mon immense regret
Un profond désarroi même je dirais
Je l'aperçus et laide elle était
Comme dépourvue d'une quelconque physique beauté

Heureusement que le sens de l'humour lui restait
Elle me faisait rire que je l'appréciais
Et sous la couette on s'entendait
Fougueusement, les yeux ouverts même, ou plissés
Je la baisais

Pour elle je ressentais de la passion je te l'admets
Amoureuse quand je lui cueillais le muguet
De moi, elle n'aura jamais réclamé d'incertaines promesses
Simplement de la tendresse et d'incessantes caresses
Puis elle partit à Tbilisi un jour d'hiver
Me laissant derrière, le cœur grand ouvert
Seul, avec mon ivresse et mes envies pécheresses
le 17 janvier 2022
Always Somewhere Dec 2024
Are you not tired of seducing,
again and again?

If only a nomad like me had a choice,
sorrowfully I answer

I'm too far gone, how can I belong to someone when,
i don't even belong to a place?


Have you never wanted to cease this nomadic
way of living?

What for? If I stop exploring I just die from
boredom.


What is going to be the point of all of this?
innocently he asks

I pause, then look at him in the eyes and say
to live and to understand why.
27 March 2022
41 · Jan 16
Élise
Je me souviens d'Élise et l'odeur de sa peau
Ses cheveux noirs et sa peau marron
La manière dont elle me regardait tendrement
        à l'école
La douceur de ses mains dans le bus scolaire et
        les interminables vacances d'été
        les cartes postales...

Je chérie notre innocente romance
Je l'aime bien après
Je l'aime bien au-delà
le 09 mai 2022
Sous mes yeux toi, mégalopole
Te cachant, mal, profondément entre les vallées
Je t’observe bien briller toujours plus fort au point que tu
        éteindrais la nuit, assassine
        compétitrice de la Lune
Tu veux te montrer, transcendant le sommet des montagnes
Faisant pâlir les nuages qui se prétendent passagers nocturnes discrets —
Scintillante entre reliefs
        de ta pollution.
Même lorsque nous ne t’identifions pas, nous entendons ta cacophonie
Tu cherches à rendre jalouse la Nature toute puissante.

Or je te demande, face à face
Qu’as-tu à offrir aux hommes mais des illusions angoissantes ?
Nuisances sonores incessantes, tu aimes te battre contre la partition des cascades
        qui sur plusieurs niveaux, tombent, tombent
        jusqu’à n’en plus finir
Eux les hommes, se noient en ton sein
Attaché au pied le poids de tes mensonges et de ton conditionnement
Peu sont ceux qui s’en rendent compte, sous ton hypnose
Ils croient en la facilité de vie qui s’obtient grâce à l’échange de chiffres
        ces chiffres écrits sur des bouts de papier ou derrière
        des écrans éblouissants

Tu aimes les dominer, les réduisant à l’esclavage dit moderne
Les forçant à s’habiller ainsi, agir de la sorte, supprimant leur Nature même
        alors que chaque autre Être, t’échappe
Tu proclames la liberté d’expression, la liberté d’Être
        en décidant ce qui peut et ne peut pas se dire
De tes règles, lois et codes
Laisse-les !
Laisse-nous Être comme nous sommes venus au Monde.

Je te hais, mégalopole, virus
Sous tes airs de faux-semblant

Alors je te regarde à l’horizon, sourire au visage et soulagé
        depuis les hautes et saines cimes
Là où les nuages ne rougiront certainement pas sous ton influence
Là où l’air restera vierge
La societé des forêts et des jungles définissant ses propres lois naturelles
Là où l’homme cesse de se mentir à soi-même
Là où les questions lui triturant auparavant l’esprit s’évaporent

Ne le vois-tu donc pas ?
Il n’y a qu'eux que tu contrôles.
Le reste, le Tout, est un Bouclier omniscient

Alors je te regarde à l’horizon, sourire au visage et soulagé
Je jouis en Pleine Nature
Là, où je t’ai fui,
        évadé de cette prison mentale
Là, où tu m’as pris,
        de ma position fœtale
Parmi les arbres,
        les immenses troncs
        et feuilles et
        les lucioles
le 26 mars 2025
40 · Jan 16
Les Musulmans
lorsque l'aube encore se fait entendre
par le muezzin et son appel à la prière
une matinée se répète et commence
quand tu y glisses ta main discrètement
y saisis mon sexe et me branle
la douceur de ta main et ta cadence
je feins de dormir et éjacule en silence

je ne t'aime pas et tu me séquestres
tu ne t'aimes pas et tu te séquestres
qui tu es tu ne peux l'être publiquement
en toi il n'en restera qu'invisibles séquelles
je ne t'aime pas mais tu prends soin de moi
travaille pour moi et vis pour moi
car avec moi tu peux être toi
tu veux me posséder, faire de moi ta propriété

or je m'enfuis derrière ton dos
je vis une romance avec le villageois qui m'attire
lui aussi tourmenté par son orientation
il ne m'assume pas et ne s'assume pas
à l'abri des regards dans les bois il me retrouve
et je le prends mais il couvre son excitation
vous deux vivez cachés
pour vivre accepté, ne pas être châtié
déshonoré, déshérité, lapidé
et j'en déplore la regrettable réalité
comme le lybien sur la capitale
nous étions nus et en me massant le dos
il frotte son gland contre ma raie
puis éjacule de honte sur mon derrière
après s'être donné à moi, il s'excuse et se voile
souhaite oublier et ignorer la vérité
lui aussi emporté par ses tourments
s'impliquera plus lors du prochain ramadan

de l'amour tu m’en donnes
me forcer à t'aimer tu essayes
et les valeurs du coran s'en détachent
des chaînes de son enseignement et de sa dictature
tu veux t'en échapper et fuir
faire de toi homme libre de penser et de baiser
faire de toi homme libre d'en aimer un autre
mais il n'est d'homme libre sans tourments

quant à ce mariage organisé
avec la fille de la région lointaine
n’en fleurira uniquement le mensonge de ta vie
marié à de profonds désirs inachevés
aux frontières de l'amour et de la sexualité
oui, ta foi sera ta rédemption
mais aussi ton inerte perdition
car tu es né homosexuel et musulman
et caché pour toujours tu vivras
guidé à être qui tu n'es pas
dans le silence sans fond tu te noieras
et devant tes yeux, ta vie passera et s'en ira
le 31 décembre 2021
39 · Dec 2024
Murmansk Мурманск
Always Somewhere Dec 2024
bring me with you to murmansk
see the silence of the stars in the warmth of your heart.
see the lakes through your eyes i
desire to see the lakes through your eyes
amongst the high and centenary pine trees
and a purple sky

feel the coffee on the tip of your lips
after a calm night would come a calm morning
calm spirits, not a word
not a word i
desire to be with you and use silent words only
read poetry silently next to you, in the bed
see the night falling over and over, endlessly
from the balcony, facing the shore
i ask nothing more than a life a seclusion
where there's no seconds but a whole
and it's abundant, like a waterfall

yours,
i don't want to be yours but you
we are One. the nature, you and i
one entity of quietness
the earth could take us, so could the sky
you are my northern light
i love you
i love you
я тебя люблю

the peace inside you i
desire the melancholy inside you
and what if we'd die tonight with the sunset
yet we have years to live, we found each other
in an absolute absence of words
because i lived fast and i desire to die slowly
rest isolated in the depth of your heart
where i would forever watch the moon shine
over the relief of the steppes

allow me this, this one last romance
live in our own reality.
sleeping, eating, walking, reading, writing
observing the creations, sensing our presence
our bodies One against the other

because what would be left to us now?

other than simply;
love each other genuinely?

we're all leaving
we're all leaving — but before

please, bring me with you to murmansk
26 June 2022
37 · Dec 2024
sweet demons.
Always Somewhere Dec 2024
you liked art, photography and poetry
silence and calm music that makes you blue
breathed slowly and felt
deeply conflicted with the outside world
i should have known better —
your melancholy would be as palpable as
mine,
to love you would deepen my own sorrows
like endlessly falling together into sadness and depression

with nothing to hold on to but each other
sweet demons.
poisonous intentions
07 April 2022

— The End —