Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
 
Always Somewhere Dec 2024
I ran out of ink while trying to phrase how much I love you
That I scribbled the remains of my emotions with my blood
I emptied the veins of my body to write words you'll never read
Next to folded letters that will never be posted
07 January 2022
J’ai l’impression d’avoir écrit tant de poèmes que chacun d’entre eux
en perd désormais son sens pur et sa force
— le mois de septembre aura été rempli d’amour et de bienveillance.

Salta, l’Argentine, début de mon vingt-septième printemps
que je passe auprès de David

J’ai recommencé à écrire activement, les personnes que j’ai rencontrées
sur ma route dernièrement,
m’ont apporté inspiration et émotions

J’aimerais continuer de voyager, reprendre la route mais les sentiments,
Ceux que je ressens pour David sont puissants
J’aime maîtriser le temps mais en même temps il m’offre un pause douce

L’art m’est apparu comme réponse à un quotidien et entourage parfois ennuyant
Je n’avais pas compris sa portée auparavant.
Je prends des photos et écris des textes, un jour j’espère les partager
Les textes et les photos

Être face à David, son sourire, son regard rassurant et
sa manière de prendre soin de moi.
Face à lui lors du dîner avec entre nous une bouteille de vin qui donne
un aspect de quasi parfaite symétrie.
J’aimerais être pris en photo avec lui,
vivre comme si j’appartenais à une œuvre du septième art.

Je veux vivre intense. Mettre au placard le pragmatisme
Me goinfrer de pâtisseries avec Lui, mettre au défi mes calories
Dormir jusqu’à midi, comme si j’avais mille années à vivre
Avoir le cœur qui bat fort même si c’est bateau à dire
L’amour, l’amour, l’amour, c’est fatiguant parfois, j’aimerais écrire sur autre chose
Et puis, c’est ça l’Amour ? Ou l’idée que je m’en fais ?

Comme sur ce que je ressens et que ce dont je n’évoque pas dans la poésie de mes pensées
Comme sur ce que je ressens mais ose à peine partager,
les réseaux sociaux sont comme une plaie ouverte.

Mais heureusement il y a Eux — ceux qui m’entourent et me font comprendre
que nous pouvons être accepté et encouragé,
rassuré, aimé comme idolâtré
C’est ce dont la plupart des personnes réclame en larmes.
le 18 septembre 2024
37 · Dec 2024
Ma poésie
Always Somewhere Dec 2024
Ma poésie n'est certainement pas écrite pour
être lue en état de sobriété
plutôt torché
les joues trempées de larmes
ou après avoir joui

Car, qu'allez-vous réaliser en lisant mes maux ?
Si vous faites preuve de tant de lucidité ?

Évadons-nous ! À chacun son stupéfiant.
Le breuvage, le tabac, l’alimentation,
La procrastination, le yoga, les corps…
Et écrivons.

Il restera ça, au moins.
le 03 août 2024
Te estoy buscando desde que te fuiste
Yo soy Noche y Día — caminando más allá de las Montañas altas
Estoy intentando tener una visión clara — a través de la Niebla y las Nubes

Sigo gritando en la cumbre pero, sólo resuena mi eco
Se me acaban las lágrimas que creía ilimitadas — se me secan todas
Sólo mi corazón sigue ahogándose en su propia sangre

Por encima de estas montañas, espero encontrarte
Porque todo lo que me queda son recuerdos de tu tacto — mi cabeza en tu regazo
Pasas tus dedos por mi pelo, cuando el vuelo parece retrasarse eternamente
Antes de dormir, es a ti a quien veo cuando cierro los ojos

Por encima de estas montañas, es el lugar seguro — me penetra el silencio y te veo
Sólo el viento susurra algo que todavía no puedo distinguir
Más allá del horizonte estás aquí, sé que sos vos — pero sos intocable y te burlas de mi

Porque no me ves
Mis lágrimas son tuyas

Porque me dejaste
Mis lágrimas son tuyas

Porque estás lejos de mí
Mis lágrimas son tuyas
el 17 de septiembre 2024
Traducido del poema « Above the mountains my tears are yours » escrito por primera vez en inglés en el 3 de Mayo 2020
Nous étions désormais à Shymkent
        sur les sièges arrière de la voiture
Nous avions bu des verres de vin rouge
Et ne faisions plus qu'un avec le breuvage

Alors je la regardais intensément

Je la dévorais des yeux
Je brûlais d'envie de ses lèvres
Je mourrais d'envie d'elle
Je passais ma main dans ses cheveux et sur sa nuque
Elle était mal à l'aise mais je voyais qu'elle me
        désirait tout autant
        elle me l'avoua quelques nuits plus ****

Une forte pulsion interdite régnait
        à l'arrière de cette voiture
J'ai compris cette nuit-là que je ressentais plus,
        qu'une simple attirance pour cette femme
le 08 septembre 2022
36 · Dec 2024
Ma Terre
Always Somewhere Dec 2024
à chaque approche de                chaque saison
je me reproche de ne pas           être dans le pays qui m’a vu naître
les saisons me rappellent le      cercle infini de sa beauté éphémère
quand je me trouve dans           l'hémisphère inversé
comme miroir antithétique       de ma terre originelle
un jour, comme parfois              j'y retournerai pour adoucir mes souvenirs

les feuilles jaunâtres et orangées qui s'entassent naturellement près des trottoirs
les premiers flocons de neige de la saison qui embellissent les monuments historiques
les températures qui accompagnent nos paroles de condensation
les chaudes journées d'avril qui réchauffent le cœur et nos idéaux
celles qui nous font ressortir les t-shirts à manches courtes et
les premières brûlures de soleil
les feux de cheminée dans la maison qui m'a vu grandir et partir

mes amis sédentaires et mes amours laissés derrière
le visage, le sourire, la bienveillance de ma mère
les discours de mon père m'expliquant que
le sud, c'est mieux
les métros et les RER
les sapins dits de Noël que sans trop savoir pourquoi nous continuons de vêtir
croissants et raclette, les plats de ma grand-mère
les musées et les parcs de la ville lumière
les vacances à la mer
bien que ce soit un océan
bouteilles de vin et savoureuses bières
bref, ma terre qui pour toujours me sera chère
le 25 septembre 2024
Always Somewhere Dec 2024
Are you not tired of seducing,
again and again?

If only a nomad like me had a choice,
sorrowfully I answer

I'm too far gone, how can I belong to someone when,
i don't even belong to a place?


Have you never wanted to cease this nomadic
way of living?

What for? If I stop exploring I just die from
boredom.


What is going to be the point of all of this?
innocently he asks

I pause, then look at him in the eyes and say
to live and to understand why.
27 March 2022
J'aime les Femmes qui aiment le Malbec
J’aime Celles qui en abusent sans s’en rendre compte
Quand le jour est brûlant, les heures étoilées rassurantes


J'aime Celles qui m'accueillent pour la nuit.
Sortent de leur sac-à-main une bouteille de Rouge.
Avant que mes pas façonnent à nouveau l'asphalte des kilomètres à l'aube suivante
,
Je suis en route pour Neuquén.

Le crépuscule auprès d'elle auprès du lac était d'une pure beauté.
Nous faisions face au volcan baptisé Lanín, il nous apportait sérénité
Quant au lac lui, nom : Huechulafquen
Nous parlions de sujets qui surpassent ceux du beau et mauvais temps

Je la regardais regarder les nuages longs et colorés, elle s'évadait du quotidien
,
lourd.

Comme si elle se joignait aux constellations
Cette nuit, Vénus brillait fort

Lorsqu’elle tourne son visage en direction du mien
Ses yeux examinant les miens et me dit

« J'aime les voyageurs comme toi qui n'ont ni passé ni futur. »

Le moment aurait été opportun pour pencher mon visage,
tendre mes lèvres pour atteindre les siennes, rouges vives

Mais bon, au lieu de ça je m'allonge, les cheveux dans le sable,
les mains croisées au niveau de ma nuque et j'attends
J'attends que la galaxie se dénude
Lorena fit de même et seules les vaguelettes se laissaient désormais interpréter

Sur le chemin du retour, notre absence de mots régnait comme roi et la nuit reine
Elle conduisait prudemment pour ne pas renverser les lièvres qui traversaient soudainement

La soirée, nous l'avons terminée avec une deuxième bouteille de Malbec
Celle qui est traître celle qui donne mal à la tête,
mais le moment présent était bien trop précieux pour laisser place à la raison.

Et lorsque la lune éclairait cette surface du monde de son plus resplendissant
Qu’elle en effacerait les étoiles
Nous,
deux êtres qui ne se connaîtront qu’une nuit seule
nous sommes donnés à l'un à l'autre
le 16 août 2024
Always Somewhere Dec 2024
la pluie bleue s'abat sur mon corps
les larmes bleues s'abattent sur son cœur

les gouttes de sang du vin du caucase
auront eu raison de nous et de nos vêtements

je l’ai brandi mais il ne l'a pas discerné
le drapeau blanc, celui que haut j’agitais
le soir, la nuit, lorsque nous aimions nous retrouver

il n’aura connu que guerres et conflits ;
        la pathologie de son esprit

le bruit des canons n'aura cessé de masquer
        la mélodie douce de ses baisers

quant à ma poésie et à mon fusil rempli de
        pansements et de mots tendres
        mouillés par ma tristesse pour lui
il les a ignorés, puis regrettés

désormais sa plaie rouge est grande ouverte
écrites en cyrillique, je reçois ses lettres
« mon cœur te pleure, il saigne pour toi
je ne souhaite qu'une dernière chose :
la trêve à tes côtés »
le 03 octobre 2022
33 · Jan 16
à leurs yeux
je ne suis qu’un souvenir
un passé nostalgique
une histoire à raconter
une personne à regretter
peut-être même à détester
ou à continuer d’aimer,

alors que le temps
indéniablement, passe et altère
l’image de notre mémoire
qu’en reste-t-il ?
le 12 mai 2022
Je fais face au Miroir. Nu, je me regarde.
Les os sous ma peau qui apparaissent, qui craquent
Les expressions de mon visage qui me définissent
Chaque nuit un peu plus.

Le Voyage et les Cernes.

Nu, je me regarde par-delà le miroir
Qui vois-je ? Que vois-je ?
Une étendue de peau qui se ride,
Marquée d'encre et de passé
Mais en même temps, L'infini
le 22 mai 2022
32 · Dec 2024
As if I was a ghost.
Always Somewhere Dec 2024
In the Outback I walk and the words fade away.
Because my words are only weak and my emotions compelling.

I follow my own road to the Absolute
Connected to the Earth, I sleep on its soil
Connected to the Stars, I sleep beneath
Connected to the Planet, I am a small but complete part of it.

I feel transcended. Words are powerless but I speak and write.
I meet Enchanters and Enchantresses.
But also Sorcerers and Sorceresses.
They live in such suffocating ways when the answer is Out there.

I am an Alien in a world of migrants
I am an Outlander and yet I, embrace the land

Words are Wrong. Words are Wrong.
When my emotions deepen into my Self.
I want to explain but I am unable

And Silence is my Emperor, Tears my Empress
Because my Tears Speak louder than my Words.
My eyes are shut and my face a Stone
My tears shed abundantly, they roll down my cheeks
Fall down to the ground, fall down to the Earth
And I grow, extend my vision.
Spread my Wisdom and share my Trust

I am sorrowful when I understand that they don’t understand
Because they live a Lie and therefore my sorrow is profound
I walk among Them and around me there are towers that are noisy
Screens that are too bright
I look around and they walk fast to the Nowhere disguised as a Destination
A Destiny, a Fate. Death.
I hear them whispering and their words and sentences are blaring
They want to be heard, they want to be seen, they want to leave something behind
But they destroy.

And I face the fact. Because I don’t hide and bury the Truth
But I leave for the Outback and I walk
The snakes are hissing but they are less dangerous than the established societies
When they attack and release their precious venom, you know
But people in cities die slowly and quietly.
Their breath is taken away discreetly
The Planet cries because of them and they complain because they drown
And I, try to keep my head afloat

So this is my ultimate transcendence.
I give my last Words to Wayne before I continue my travels
I see the faces of the persons who helped me
I see the faces of the persons that I have loved.
There is plenty of them.
I wish I can confide in them about my deepest emotions but I am unable
They would have to penetrate my Self.
Which is impossible.

I do not want to share who I am since the parts of me that I can share are inaccurate.
Sharing is often vain.
So I give in to Nature, the Absolute, Me
I do not need Words if I do not know how to use them
I can not sing them, I can not write them as I wish I could
Why that?
Because I only feel them. I sense them. The emotions.
They are given to me unexplained
And I, can not interpret them to express them to someone who did not feel them.
That’s why I’m an Foreigner, an Outsider
And my relations are a bias.
Distorted because I give a Name to sensations that are nameless

Therefore I do not define.
I wander, with inaudible footsteps and presence
I see, hear and observe as if I had no tongue
As if I was a ghost.

As if I was a ghost.
25 April 2023
31 · Dec 2024
sweet demons.
Always Somewhere Dec 2024
you liked art, photography and poetry
silence and calm music that makes you blue
breathed slowly and felt
deeply conflicted with the outside world
i should have known better —
your melancholy would be as palpable as
mine,
to love you would deepen my own sorrows
like endlessly falling together into sadness and depression

with nothing to hold on to but each other
sweet demons.
poisonous intentions
07 April 2022
31 · Jan 20
Tainan
Sous le soleil qui transperce ma peau
        ridée et usée

Il m'est pourtant, doux et indulgent.

Quant aux sirènes, celles qui,
derrière les vagues m'appellent

Je désire leur céder mon corps
        le passage
        et le reste

Mais le vent frais de Tainan le
retient.

Mais le vent frais de Tainan le retient.
le 28 janvier 2023
Poème écrit lors de mon deuxième Voyage à Taïwan, sur une plage à Tainan
Peau mate, corps féminin majestueux
Sourire qui redonne espoir, cheveux tressés
Taira ne voudra certainement pas de moi
Les matins pourtant, lorsque je l'entends
Chanter au réveil de sa voix qui porte
Jouir fort quand elle se masturbe
Je suis émoustillé, la réalité prend une forme différente
Taira, dose d'endorphine similaire à l'amour

Taira, assise sur la chaise et le soleil
Le soleil reflète sur sa peau colorée
Son visage illuminé, elle fume raisonnablement
Son bras par-dessus sa tête, elle y plie son coude
Que son aisselle est exposée,
Sa poitrine semble belle derrière ce top
Et me regarde. Longuement.
Son regard me transperce tant, que je ne peux m'empêcher de baisser les yeux
Rougir, presque
Mes yeux qui, rivés sur ses lèvres au goût café du Brésil,
Trahiraient mes envies inavouées
Je la désire.
Mais Taira ne voudra certainement pas de moi

Je chercherai pourtant un contact de sa peau contre la mienne,
Si j'ose l'approche.


Et ce n'est pas que je veuille rapporter tout au Voyage de la vie, mais
Taira, qui ne voudra certainement pas de moi
De son énergie, me pose, me soulage, me rassure
le 03 janvier 2025
Il s'est libéré des chaînes de son entourage et de
l'influence des technologies nocives

Il a opté pour les montagnes élevées et le manque
d'oxygène pour respirer plus

Il a quitté les grandes villes bruyantes qui lui apparaissaient
telles des vagues qui déferlent sans contrôle,
destructives, ravageant tout sur leur passage

Il a marché, des kilomètres sans s'arrêter pour y trouver
l'ultime liberté : la solitude

Il a compris les mensonges que ses semblables
se murmurent le matin au réveil

Il a gagné, sa place dans la société, faite de
sons silencieux et sa maîtresse : la nature

Il a choisi la sortie de secour qui est sous nos yeux : oui,
la vie peut être saisie, mais pour cela

Faut-il encore renoncer à la sédentarité et aux relations humaines
faussement satisfaisantes
le 16 mars 2022
29 · Jan 20
Lettre à Nastaran
Les mots me viennent pauvres lorsque je souhaite exprimer ce que je ressens pour toi.
Un si beau sentiment pourtant, se doit d’être écrit noir sur blanc
Avant qu’il ne me glisse des mains, s’évapore de ma mémoire
Soit remplacé par d’autres souvenirs, qui le rendront moins intense
Tel un feu qui s'atténue mais jamais ne meurt.

Je suis maudit, je n’ai besoin de rien, moi.
La journée, je pourrais la passer sans productivité, mais être à tes côtés
Ce que je veux dire par ici, c’est que tu m’es suffisante, je t’aime sincèrement

La soirée, un verre de vin à la main, l’autre caressant la tienne
Je n’ai point besoin de parler mais te regarder silencieusement
Reposer mes lèvres, pour plus **** quand les lucioles brilleront
T’embrasser fougueusement.

Marchons, dans les rues de Paris ou de Téhéran, peu m’importe
Ton visage illumine les villes et efface la torture infligée par les sociétés
Ta manière de parler et les mots auxquels tu as recours,
Rendent le chaos supportable, presque romantique

Je veux voir le monde à travers tes yeux verts pour l’admirer,
Encore croire en lui.
Donne-moi l’illusion que j’y ai ma place,
Que je suis compris.

Je manque de synonymes, ne m’en veux pas.
Je ne suis ni poète ni musicien, ni peintre, ni même cinéaste à vrai dire.
De mes mains, je ne sais faire que très peu.
Or je peux m’en servir pour saisir ta mâchoire, ainsi t’embrasser
Les poser sur ton ventre, te prendre par la taille
Toujours, prendre soin de toi.
En toute simplicité et honnêteté.

Que je chéris notre belle relation…
Que peu de mots me viennent à l’esprit,
Afin de décrire l’intensité de cette euphorie
Ton visage seulement.
le 05 août 2024
Deuxième version du poème « Lettre à Nastaran » écrit le 22 août 2022
29 · Jan 16
ailleurs
J'ai rêvé de mon pays natal comme étranger
J'y retournais mais **** d'être familier,
il me semblait
Qu'il s'agisse des rues sombres de la Ville Lumière
Des maisons de mon enfance
Et ces personnes que j'avais pour habitude de côtoyer,
les membres de ma famille
Personne ne me reconnaissait comme si j'étais,
d'une différente forme
Quant aux gens autour de moi, je les découvrais
Comme les premiers pas dans un pays inexploré
Seule la langue entendue me rappelait,
quelques mots enseignés dans mon passé
Et eux, ils me disaient même que j'avais un accent
Me demandaient de quelle région je venais
Or j'ai grandi ici, étudié ici, travaillé ici, vécu ici, aimé ici
Et pourtant cette vive impression d'appartenir à,
ailleurs
Telle une identité effacée, perdue à jamais
le 23 mars 2022
29 · Jan 16
Deux marins
Mon corps est jeune mais cassé un peu
Alors j'essaye de faire l'amour avec comme je peux

Ma peau est blanche contre la sienne colorée
Je fais glisser ma main au-dessus de la sienne pour la saisir

Mon sexe est usé de son utilisation abusive
Et pour lui, je ne suis qu'un énième semblable avec qui partager des draps neufs blancs

Lorsque j'embrasse ses lèvres je les mords
Je caresse son visage avec la paume de ma main droite, sa barbe
Crépite.

L'homme de l'île est éphémère à celui du continent, mais au milieu de l'océan l'un comme l'autre trouve refuge dans l'un l'autre

Je fais passer ma main par-dessus son sous-vêtement et ressens ses formes au travers
Seules mes sensations et le peu de lumière que nous offre la nuit laissent libre au reste de mon imagination

J'aimais ses yeux profonds bien que je détestais son arrogance et ses phrases
Son corps quant à lui, apportait réconciliation à ma vie de marin

Il y avait un peu de violence dans sa langue
Dans ses mains, sur la surface de ma peau
Dans ses phalanges, celles autour de mon cou

Derrière la vitre, les vagues semblaient s'agiter et la lune devenait méconnaissable
Comme si comme moi, elle masquait sa présence dans l'agitation

Je pris plaisir sur son torse et sur le moment, je me sentis invincible pourtant vulnérable
Plus **** sur le pont supérieur, penché sur la rambarde
Je fais face à la mer, je la regarde.
le 10 février 2024
29 · Dec 2024
Murmansk Мурманск
Always Somewhere Dec 2024
bring me with you to murmansk
see the silence of the stars in the warmth of your heart.
see the lakes through your eyes i
desire to see the lakes through your eyes
amongst the high and centenary pine trees
and a purple sky

feel the coffee on the tip of your lips
after a calm night would come a calm morning
calm spirits, not a word
not a word i
desire to be with you and use silent words only
read poetry silently next to you, in the bed
see the night falling over and over, endlessly
from the balcony, facing the shore
i ask nothing more than a life a seclusion
where there's no seconds but a whole
and it's abundant, like a waterfall

yours,
i don't want to be yours but you
we are One. the nature, you and i
one entity of quietness
the earth could take us, so could the sky
you are my northern light
i love you
i love you
я тебя люблю

the peace inside you i
desire the melancholy inside you
and what if we'd die tonight with the sunset
yet we have years to live, we found each other
in an absolute absence of words
because i lived fast and i desire to die slowly
rest isolated in the depth of your heart
where i would forever watch the moon shine
over the relief of the steppes

allow me this, this one last romance
live in our own reality.
sleeping, eating, walking, reading, writing
observing the creations, sensing our presence
our bodies One against the other

because what would be left to us now?

other than simply;
love each other genuinely?

we're all leaving
we're all leaving — but before

please, bring me with you to murmansk
26 June 2022
Et cette brillante lune apparaissant entre les feuilles noires des arbres hauts,
Lors des nuits sourdes de la ville enclavée
Perturbées par le bruit lourd des voitures du quotidien

Cette scintillante lune est et reste impénétrable
D'une circularité exemplaire en ces jours uniques
Sa lumière vive m'éclaire et me suit
Qu'il s'agisse de l'Angleterre ou de l'Arménie
Mes pensées te reviennent, à toi ma jolie

Et la lune me montre pour la énième fois
De tes yeux, tes prunelles et ton âme
Personne n'aura veillé sur moi comme toi
Et en la nuit, j'y trouve une sérénité absolue
Comme ton oreille contre mon torse et la sensation de ton cœur contre le mien

Cette seule lune, symbole de notre amour éternel
Elle est nous et elle ne cesse de croître
Chaque nuit de plus en plus claire, de plus en plus vive
Cette impression que la nuit ne sera plus nuit
Que la nuit éteindra d'elle-même nos interrupteurs
Comme si notre amour triomphera,
Devant les yeux de tous mais dans le silence

Toi, mon amour des années passées,
Tu as fait de mes pensées ton foyer
Et je te ressens dans l'ensemble de mon être
Tu m'étourdis parfois, tu me fais perdre l'équilibre
Tu me punis parfois, de cette souffrance que je t'ai donnée, prise, puis redonnée
Tu m'infliges à vivre en journée, quand le soleil m'agresse
Mais à la nuit tombée, tu me caresses
Quand tu apparais dans le ciel, tu m'apaises
Et j'attendrai, toujours, que tu m'emmènes
Que tu me murmures avec tes paroles silencieuses
Que tu m'aimes passionnément
Que nos deux corps, vains, après leur mort
Ne seront rien de plus que poussières et os
Quant à notre amour, lui
Par le scintillement de la lune nuit et jour, éternelle
Perdurera à travers les temps, sous les yeux des hommes
Je t'ai aimé, je t'aime, et je t'aimerai
le 26 août 2021
25 · Jan 20
Bulawayo, Zimbabue
Cada primavera en el hemisferio sur, Bulawayo.
Se llenan sus calles de la combinación perfecta entre los dos colores
Los jacarandas florecen — sus callejones se visten de la mezcla de violeta y morado
Por fin el arte de las flores ofrece esperanza — una máscara de suciedad
Un maquillaje necesario para mostrarnos que nuestra tierra no está perdida, ya no

Hace un año, ya y aún así el fervor, el entusiasmo del mercado central
Las sonrisas juntadas con la desesperación que inflige la vida
        — la vida del continente de nuestros orígenes
Al llegar de la primavera, venido para pintar la ciudad
Me llama, me susurra que vuelva

La naturaleza jamás parará — nunca dejará de relevarnos la belleza de cualquier paisaje
Incluso cuando el caos parece amenazador, casi creciente

Siempre abundarán las peras jugosas de Zimbabue.
Siempre quedarán las jacarandas casadas con la primavera para
        iluminar Bulawayo, Zimbabue.
el 20 de septiembre 2024
25 · Jan 16
La pécheresse
Et à mon immense regret
Un profond désarroi même je dirais
Je l'aperçus et laide elle était
Comme dépourvue d'une quelconque physique beauté

Heureusement que le sens de l'humour lui restait
Elle me faisait rire que je l'appréciais
Et sous la couette on s'entendait
Fougueusement, les yeux ouverts même, ou plissés
Je la baisais

Pour elle je ressentais de la passion je te l'admets
Amoureuse quand je lui cueillais le muguet
De moi, elle n'aura jamais réclamé d'incertaines promesses
Simplement de la tendresse et d'incessantes caresses
Puis elle partit à Tbilisi un jour d'hiver
Me laissant derrière, le cœur grand ouvert
Seul, avec mon ivresse et mes envies pécheresses
le 17 janvier 2022
24 · Jan 16
Homme de l’Île
Où es-tu ?
Tu ne me manques pas mais le temps passé près de toi,
Oui.

Il me cause désarroi,
Qu’elles me manquent, ta bienveillance et tes caresses
Ta main dans mes cheveux

Ce regard qui est tient.
Notre vie sur l’Île

Que fais-tu ?
Le passé me rend nostalgique et ce que nous étions,
Toi et moi.

Ça m’a pris du temps je sais
des larmes et des éclats de cœurs

Sans toi, j’ai le sentiment d’être un fantôme solitaire
Comment pouvons-nous nous sentir,
seul dans ce vaste univers auquel nous semblons appartenir ?

Je veux tes mains et ta peau, ta chair
Après avoir déjà pris tout de toi
De moi, cette fois, prends tout de moi

Es-tu seul, comme moi ?
Échoué dans des Terres amples que nous peinons à faire nôtres
L’un comme l’autre

Je pourris, je fane, je m’écaille, je me noie
bien plus qu’autrefois.

Pauvre moi, pauvre nous, pauvre Univers…


Vis ! Et à travers tes voyages je survivrai
Tant bien que mal, je veux
me réveiller auprès de toi, rien qu'une dernière fois
Je me donnerai à toi, inconditionnellement
Dans le creux de tes bras, je céderai à la
Vie.

Mais avant ça, homme de l’Île,
Prends soin de toi...
le 04 septembre 2024
Deuxième version du poème « Toi et moi, toi sans moi » écrit le 02 octobre 2022
23 · Jan 16
Les Musulmans
lorsque l'aube encore se fait entendre
par le muezzin et son appel à la prière
une matinée se répète et commence
quand tu y glisses ta main discrètement
y saisis mon sexe et me branle
la douceur de ta main et ta cadence
je feins de dormir et éjacule en silence

je ne t'aime pas et tu me séquestres
tu ne t'aimes pas et tu te séquestres
qui tu es tu ne peux l'être publiquement
en toi il n'en restera qu'invisibles séquelles
je ne t'aime pas mais tu prends soin de moi
travaille pour moi et vis pour moi
car avec moi tu peux être toi
tu veux me posséder, faire de moi ta propriété

or je m'enfuis derrière ton dos
je vis une romance avec le villageois qui m'attire
lui aussi tourmenté par son orientation
il ne m'assume pas et ne s'assume pas
à l'abri des regards dans les bois il me retrouve
et je le prends mais il couvre son excitation
vous deux vivez cachés
pour vivre accepté, ne pas être châtié
déshonoré, déshérité, lapidé
et j'en déplore la regrettable réalité
comme le lybien sur la capitale
nous étions nus et en me massant le dos
il frotte son gland contre ma raie
puis éjacule de honte sur mon derrière
après s'être donné à moi, il s'excuse et se voile
souhaite oublier et ignorer la vérité
lui aussi emporté par ses tourments
s'impliquera plus lors du prochain ramadan

de l'amour tu m’en donnes
me forcer à t'aimer tu essayes
et les valeurs du coran s'en détachent
des chaînes de son enseignement et de sa dictature
tu veux t'en échapper et fuir
faire de toi homme libre de penser et de baiser
faire de toi homme libre d'en aimer un autre
mais il n'est d'homme libre sans tourments

quant à ce mariage organisé
avec la fille de la région lointaine
n’en fleurira uniquement le mensonge de ta vie
marié à de profonds désirs inachevés
aux frontières de l'amour et de la sexualité
oui, ta foi sera ta rédemption
mais aussi ton inerte perdition
car tu es né homosexuel et musulman
et caché pour toujours tu vivras
guidé à être qui tu n'es pas
dans le silence sans fond tu te noieras
et devant tes yeux, ta vie passera et s'en ira
le 31 décembre 2021
23 · Jan 16
Élise
Je me souviens d'Élise et l'odeur de sa peau
Ses cheveux noirs et sa peau marron
La manière dont elle me regardait tendrement
        à l'école
La douceur de ses mains dans le bus scolaire et
        les interminables vacances d'été
        les cartes postales...

Je chérie notre innocente romance
Je l'aime bien après
Je l'aime bien au-delà
le 09 mai 2022

— The End —