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à son arrivée, il était pragmatique
il envisagea de passer la journée, pas plus ; partir le soir
puis il se confia à lui-même, se convainquit qu’il partira sûrement
le lendemain à l’aube mais,
trois jours plus ****, il se trouva au même endroit

bref

il sentit qu'il y avait une sorte de contact inespéré entre elle et lui
un contact physique certain
un contact physique à travers multiples échanges de regards
autour de la table de bois, verre à la main, il me divulgua :

« j'aime quand elle me regarde intensément et longuement
du vert intense de ses iris, telle une jungle luxuriante
j’aime quand elle me voit, me vise, m’atteint
comme si elle touchait mon âme
plus fort, comme si elle me démasquait
en quelques clignements de paupières et,
quelques cils qui se perdent »

une telle intensité de regard et si proche de son visage
lui donnait envie de se pencher vers elle et de l'embrasser

il pensa à de nombreuses différentes manières de s'exécuter,
moments opportuns
au romantisme même,
il voulait juste trouver la meilleure façon

apparurent des centaines de scénarios parcourant ses esprits
au point que certaines idées s’échappèrent même
et des pensées qui l’arrêteront

« est-ce son genre d’embrasser un mortel qu'elle sait partira dans deux jours ?
moi, je l'aimerais tellement
je veux être proche d'elle, mais je n'ai honnêtement aucune attente réelle
ce sont juste des désirs cachés
j'aimerais tellement que quelque chose se passe
qu'un rapprochement se fasse,
qu'une histoire s'écrive »

or, rien ne s’écrivit
à part une histoire surgissant de nouveau le soir d’une nuit étoilée
autour d’une table de bois, verre à la main
en compagnie d’un inconnu
le 15 janvier 2025
Jan 13 · 301
It's not inherent
I don’t think that people are genuinely happy in their life.

I think that
they're just able to find ways to feel
temporary moments of euphoria.

It’s not inherent.
02 July 2023
Car aimer, c'est s'oublier, aussi
Comme prendre de nouvelles considérations
Autres que les nôtres
Celles de l'être aimé

Les relations amoureuses sont
      complexes à mes yeux
Car aimer, c'est s'oublier, aussi
le 25 septembre 2022
Pour une nuit comme pour la vie — je te serai dévoué
Sous les nuages étoilés tu palpes — mon corps fragilisé
Tu le renforces de — caresses et de baisers
Tu masques ses peines — précédemment infligées
Face à toi artiste guérisseur de — brûlures passées
Tu répares cette sculpture — gravée de plaies

Et je me perds dans tes bras au contact de ta peau
Quand je porte ton corps et tu transportes le mien
Tu y passes tes mains, douces et rassurantes
Je suis une brindille cueillie délicatement

Alors j'embrasse ces rides qui témoignent de ton passé
Et ton sexe, fané, épuisé par les gosiers d’autres hommes
Tes lésions infectées, je les adoucirai et t'apporterai vaillance
Un orgasme abondant, fleurissant je te donne

Tu es beau, comme l'alliance de la lune et du soleil
Du saphir de la mer et du jade des montagnes
Nous nous sommes sauvés du haut de nos tours isolées
Serre-moi fort quand tu t'endors, que s'évapore le mal qu'on pensait irréversible
Fais de moi ton trésor, tant convoité le long de nos vingt-cinq années

Ainsi l'amour, je te l'apporterai sans honte et sur un plateau d'argent
Tes yeux, j'y plongerai mon âme à l'aube du jour et de la nuit
Quant à nos cœurs en rénovation, qui n’attendent que métamorphose
Nous y prendrons place et les sédentariserons,
Les repeuplerons de doux sentiments inaliénables… impérissables
le 07 septembre 2024
Deuxième version du poème « Deux hommes solitaires ensemble » écrit le 16 février 2022
les klaxons et la circulation assourdissante
l’humidité et la pollution, la brume aveuglante
les banlieues de la mégalopole

une nouvelle fois, encore
toujours étourdie de la veille
en sursaut je me réveille

longue chevelure, noire et ébouriffée
s’en échappe un certain pouvoir
indescriptible, j’en suis esclave

elle ferait taire la ville si elle le voulait
elle purifierais l'air si elle le voulait

comme elle a purifié mon âme

la nuit passée.

oui, elle a de l'aura

car non, je n'étais pas seule encore
hier en rentrant à l’appartement

les cocktails ont fait de moi leur
une énième fois

ainsi que sa séduction asiatique

ainsi ce matin elle et moi sommes nues
au-dessus des draps
son bras posé sur moi,
sa main sur mon sein droit
et cette chevelure dominante
que j'en suis intimidée

désemparée

en outre, ses lèvres rouges de la veille
pulpeuses de par sa naissance
rouge à lèvres séché sur l’oreiller
je saisirais sa mâchoire et je les embrasserais

comme on l’a si bien fait, hier
aux heures les plus sombres de la journées

avant qu'elle ne parte,
que je ne sache la retenir

et qu’elle ne redevienne
cette prédatrice venue de l'indochine.
le 24 octobre 2022
Jan 13 · 220
Le temps
je ne veux rien de plus qu’une atmosphère pure
le vignoble en rase campagne
des cigares venus d’ailleurs
de la musique et son sourire

ces pensées qui sont miennes et qui du moins m’échappent
la réminiscence d’une époque dont je n’ai qu’entendu parler
des tables faites de bois et une femme aux cheveux resplendissants
un désir qui émerge rien qu’en un unique regard

le temps n’est que chiffres
les romances évanescentes et pourtant éternelles
les terres riches et uniques
et nous, temporaires.
le 29 juin 2021
Jan 13 · 223
La sirène
La pluie ne cessait de s'abattre et ce, jusqu'à l'aube
Que je lui confiais mon amour pour l'eau
En saisissant sa main, je ressentais sa peau

Elle n'aimait pas son prénom qui signifiait princesse
De ses chants doux à son apparence mythique, elle avait tout l'air d'une sirène
Comme si son calme mélangé à sa beauté faisait d'elle une
créature imaginaire
Je savais que je voulais la revoir et pourtant
Que mes lèvres sur la surface des siennes ne seront point éternelles, périssables même

Je la désirais pour un soir comme je désire la pluie sans répit
La libérer des barreaux de la vague illusion qu'est la société, l'emmener
L'allonger nue sur un amas de fougères encore mouillées
Partager les baisers que nous avons commencés au bord de la rivière sacrée

Notre romance n'était qu'une averse isolée pendant la période de la mousson,
Soudaine, impulsive, tendre et battante.
Quant à son visage et ses yeux marron, à l'esprit oui, ils me resteront
le 15 décembre 2022
Jan 13 · 223
Les rizières de Sagada
Lorsque je cesse de voyager pendant quelques jours
J'ai l'impression que le temps se fige.

Alors je me ressource et reprends mon énergie
Collecte ces précieuses heures de sommeil.

Quand elles ne se perdent pas,
dans le corps d’un homme indigène

L'inspiration me vient même, du vent frais et
Des rizières de Sagada.

Café brassé, beurre de cacahuètes fait maison
Jarret de bœuf et vin de bignay.

Les plateaux qui me rappellent le Caucase
Le son du clocher à chaque heure de la journée.

Le lingling-o que je porte autour du cou
Et le respect que je porte aux peuples Igorot et Ifugao.
le 10 mars 2023
il y a ceux qui cuisinent
ceux qui font du jardinage
ceux qui se tuent à la tâche
ceux qui ne font rien et se plaignent pourtant
la plupart se plaint de toute manière
il y a ceux qui survivent simplement
et ceux qui vivent impunément
tous veulent laisser une trace

et puis il y a moi,
qui ne recherche aucune reconnaissance
j'explore et c'est tout
je déplace mon corps et j'apprends
j'apprends constamment
et je vois que la vie peut vite être banale
ils se lèvent tous les jours à la même heure et dorment,
le week-end
boivent pour s'évader
et il y a ceux qui prennent soin de leur santé,
au quotidien
je les admire.
puis il y a ceux qui se cherchent et ne se trouvent pas
et les autres qui s'échappent
dans les films, la musique
et le retour à la vraie vie est une,
claque.
une grosse claque.
alors j'ai réfléchi dans le train
en regardant les montagnes qui s'effacent dans la brume de février
que vais-je laisser derrière ?
si même les histoires que je raconte partiront avec moi

mais surtout, et maintenant ?
le 10 février 2023
Jan 13 · 206
Les Arméniens
où sont les Arméniens ?
à la guerre ou sur le front
je les aime, les Arméniens
mais ils y laissent leur vie
et leur pays
et mon cœur aussi

ils sont où, les Arméniens ?
jamais je ne me lasserai de leur lavash
de leur gata et de leur kilikia
je les aime, les Arméniens
avec leur gilets militaire
je ressens de la profonde peine
ça me prend à l'intérieur des tripes
et le moindre bruit me fait sursauter

ils fuient, les Arméniens ?
me laissant seul à l'abandon
dans les villages et les ladas à l'abandon
même aznavour est parti
rejoignant les soldats perdus

le sourire des Arméniens
il me fait chaud à l'intérieur du cœur
mais mal.
mes Arméniens, ils le perdent, l'espoir
j'ai mal.
et pourtant, je tiendrai bon. jusqu'au bout
avec Vous
le 27 novembre 2021
Jan 11 · 109
Vietnam!
i love you over the years
you never get old to my eyes
only i, get wrinkles
Vietnam!
i give you my heart
for a second time.
14 October 2022
Jan 11 · 145
Saoul à Séoul
Quoi de mieux ?
que de
se balader dans un parc
un jour d'automne
encore saoul de la veille ?
le 12 octobre 2022
J'aime les Femmes qui aiment le Malbec
J’aime Celles qui en abusent sans s’en rendre compte
Quand le jour est brûlant, les heures étoilées rassurantes


J'aime Celles qui m'accueillent pour la nuit.
Sortent de leur sac-à-main une bouteille de Rouge.
Avant que mes pas façonnent à nouveau l'asphalte des kilomètres à l'aube suivante
,
Je suis en route pour Neuquén.

Le crépuscule auprès d'elle auprès du lac était d'une pure beauté.
Nous faisions face au volcan baptisé Lanín, il nous apportait sérénité
Quant au lac lui, nom : Huechulafquen
Nous parlions de sujets qui surpassent ceux du beau et mauvais temps

Je la regardais regarder les nuages longs et colorés, elle s'évadait du quotidien
,
lourd.

Comme si elle se joignait aux constellations
Cette nuit, Vénus brillait fort

Lorsqu’elle tourne son visage en direction du mien
Ses yeux examinant les miens et me dit

« J'aime les voyageurs comme toi qui n'ont ni passé ni futur. »

Le moment aurait été opportun pour pencher mon visage,
tendre mes lèvres pour atteindre les siennes, rouges vives

Mais bon, au lieu de ça je m'allonge, les cheveux dans le sable,
les mains croisées au niveau de ma nuque et j'attends
J'attends que la galaxie se dénude
Lorena fit de même et seules les vaguelettes se laissaient désormais interpréter

Sur le chemin du retour, notre absence de mots régnait comme roi et la nuit reine
Elle conduisait prudemment pour ne pas renverser les lièvres qui traversaient soudainement

La soirée, nous l'avons terminée avec une deuxième bouteille de Malbec
Celle qui est traître celle qui donne mal à la tête,
mais le moment présent était bien trop précieux pour laisser place à la raison.

Et lorsque la lune éclairait cette surface du monde de son plus resplendissant
Qu’elle en effacerait les étoiles
Nous,
deux êtres qui ne se connaîtront qu’une nuit seule
nous sommes donnés à l'un à l'autre
le 16 août 2024
Nous étions désormais à Shymkent
        sur les sièges arrière de la voiture
Nous avions bu des verres de vin rouge
Et ne faisions plus qu'un avec le breuvage

Alors je la regardais intensément

Je la dévorais des yeux
Je brûlais d'envie de ses lèvres
Je mourrais d'envie d'elle
Je passais ma main dans ses cheveux et sur sa nuque
Elle était mal à l'aise mais je voyais qu'elle me
        désirait tout autant
        elle me l'avoua quelques nuits plus ****

Une forte pulsion interdite régnait
        à l'arrière de cette voiture
J'ai compris cette nuit-là que je ressentais plus,
        qu'une simple attirance pour cette femme
le 08 septembre 2022
Jan 11 · 107
Almaty et Elle
Almaty avait perdu de sa splendeur
        revêtie de blanc lors de l'hiver
        les gouttes
        chaudes
        de vin rouge sur la surface de la neige
        elle n'était qu'un éclair, qu'une rêverie
        mes paupières désormais éternellement fermées
        je la revois quand la nuit est noire et froide
        les rivières sont gelées comme mes émotions
        les montagnes pleurent des avalanches
        je m'y enfouis quand la fatigue me gagne
        je m'y enfouis comme dans le corps des femmes
        et je titube à l'aube lorsque la lune est toujours
        pleine et visible, et ma peine en devient audible
        sur mon chemin et les routes enneigées
        en passant par le lac
        j'entrevois cette silhouette séduisante
        cheveux blancs cheveux noirs entremêlés
        odeur pulpeuse de la
        nectarine
        c'est elle, peut-être pas
        elle marche sur la glace d'une finesse surprenante
        que je brise de mes pas maladroits
        finalement nous nous noyons
        l'un dans l'autre comme dans nos bras l'été dernier
        l'un dans l'autre
        comme dans nos bras l'été dernier
le 24 janvier 2023
Peau mate, corps féminin majestueux
Sourire qui redonne espoir, cheveux tressés
Taira ne voudra certainement pas de moi
Les matins pourtant, lorsque je l'entends
Chanter au réveil de sa voix qui porte
Jouir fort quand elle se masturbe
Je suis émoustillé, la réalité prend une forme différente
Taira, dose d'endorphine similaire à l'amour

Taira, assise sur la chaise et le soleil
Le soleil reflète sur sa peau colorée
Son visage illuminé, elle fume raisonnablement
Son bras par-dessus sa tête, elle y plie son coude
Que son aisselle est exposée,
Sa poitrine semble belle derrière ce top
Et me regarde. Longuement.
Son regard me transperce tant, que je ne peux m'empêcher de baisser les yeux
Rougir, presque
Mes yeux qui, rivés sur ses lèvres au goût café du Brésil,
Trahiraient mes envies inavouées
Je la désire.
Mais Taira ne voudra certainement pas de moi

Je chercherai pourtant un contact de sa peau contre la mienne,
Si j'ose l'approche.


Et ce n'est pas que je veuille rapporter tout au Voyage de la vie, mais
Taira, qui ne voudra certainement pas de moi
De son énergie, me pose, me soulage, me rassure
le 03 janvier 2025
J’ai l’impression d’avoir écrit tant de poèmes que chacun d’entre eux
en perd désormais son sens pur et sa force
— le mois de septembre aura été rempli d’amour et de bienveillance.

Salta, l’Argentine, début de mon vingt-septième printemps
que je passe auprès de David

J’ai recommencé à écrire activement, les personnes que j’ai rencontrées
sur ma route dernièrement,
m’ont apporté inspiration et émotions

J’aimerais continuer de voyager, reprendre la route mais les sentiments,
Ceux que je ressens pour David sont puissants
J’aime maîtriser le temps mais en même temps il m’offre un pause douce

L’art m’est apparu comme réponse à un quotidien et entourage parfois ennuyant
Je n’avais pas compris sa portée auparavant.
Je prends des photos et écris des textes, un jour j’espère les partager
Les textes et les photos

Être face à David, son sourire, son regard rassurant et
sa manière de prendre soin de moi.
Face à lui lors du dîner avec entre nous une bouteille de vin qui donne
un aspect de quasi parfaite symétrie.
J’aimerais être pris en photo avec lui,
vivre comme si j’appartenais à une œuvre du septième art.

Je veux vivre intense. Mettre au placard le pragmatisme
Me goinfrer de pâtisseries avec Lui, mettre au défi mes calories
Dormir jusqu’à midi, comme si j’avais mille années à vivre
Avoir le cœur qui bat fort même si c’est bateau à dire
L’amour, l’amour, l’amour, c’est fatiguant parfois, j’aimerais écrire sur autre chose
Et puis, c’est ça l’Amour ? Ou l’idée que je m’en fais ?

Comme sur ce que je ressens et que ce dont je n’évoque pas dans la poésie de mes pensées
Comme sur ce que je ressens mais ose à peine partager,
les réseaux sociaux sont comme une plaie ouverte.

Mais heureusement il y a Eux — ceux qui m’entourent et me font comprendre
que nous pouvons être accepté et encouragé,
rassuré, aimé comme idolâtré
C’est ce dont la plupart des personnes réclame en larmes.
le 18 septembre 2024
Je regarde la voûte céleste chaque nuit
À la recherche de la belle Vénus

Elle me remémore les amours passés
Dans les bras desquels elle a su me guider

Et ceux à venir, qui m'espèrent,
Au bout de la route peut-être

Mais de sa présence aussi, je ne suis plus seul
Elle me rassure, elle est ma boussole



Les routes ont récemment été encombrées
de mégalopoles et de hautes tours
d'habitation.
Des petites cases illuminées, humains entassés
Lumière artificielle, Nature remplacée
Vénus s'est faite timide, presque frustrée

Or ce soir, alors que je marche
en direction de l'Ouest

Quelqu'un me guide
Elle scintille fort.



Je lui confie la suite de mes secrets et même
mes récents désirs

Les cascades qui surprennent
Les rivières glaciales où j'y trempe mes pieds
Les sommets de montagnes qui me rapprochent du firmament
Les cratères de volcans devenus lacs
Les glaciers qui s'étendent sur des kilomètres sans fin
Les indigènes qui me reçoivent et partagent ce qu'ils ont
Le reflet de la lune dans la mer et quelques océans
L'amour fort que j'ai pour l'autre.



Je trouve facile de me laisser illusionner par les derniers siècles
Quand tout ce que je veux m'entoure et m'a toujours entouré
Les choses simples, les choses naturelles
le 31 décembre 2024
Always Somewhere Dec 2024
douces gouttes de pluie faisant fredonner la nature
douces molécules soulageant l'air
silence régnant dans ma chambre

corps léger sur mon matelas
ma respiration s'y mélange

le sommeil me sussurant des tentations
non éternelles, malheureusement
le 09 décembre 2024
Dec 2024 · 119
skin-to-skin
Always Somewhere Dec 2024
i fell asleep next to a man i
have just known
with whom i
woke up in the midst of the night
skin-to-skin

the stars were diamonds in sky
along my thorax i feel
the night's breath
symphony
his epidermis

a joy that seems infinite
if only
if only
25 December 2024
Dec 2024 · 79
Su caparazón
Always Somewhere Dec 2024
Me encanta su percepción de la planeta en la que vivimos
        ver el mundo a través del arte de sus ojos

Aunque yo —
también sé que detrás de esta camara preciosa
está escondido un cosmos que es solamente suyo
        que él solo tiene la llave

Una jaula semejante a un caparazón
el 09 de septiembre 2024
Dec 2024 · 114
Que nous reste-t-il ?
Always Somewhere Dec 2024
Lorsque le Sommeil apaise le Calvaire
La Nuit rassure et donne du Plaisir
Faire taire l'agitation des rues du Monde
Sur une planète de Faux, être Soi
Tel un Fantôme Sage au milieu des cris assourdissants des Autres
Cesser de prétendre et d'écouter les Mensonges
Autrement, que nous reste-t-il ?
À part l'art ? Les poèmes et les photographies ?
Et la radio de l'autre bout du monde qui annonce l'été...
le 02 septembre 2024
Dec 2024 · 77
Tout meurt
Always Somewhere Dec 2024
Même si les arbres ressuscitent au travers des saisons
Ils d’année en année vieillissent et s’éteignent
Le temps tue.
Nos sentiments que l’on croyait éternels se dégradent
Nos amours défunts
Nos esprits perdus dans la folie
Cette fille que j’ai aimé à vingt ans, sombrée dans les limbes
Et ce temps, cet argent, ces efforts, ils n’auront
        finalement pas porté leurs fruits
Le climat
Le passé
Tout meurt.
le 16 avril 2023
Dec 2024 · 162
Vivre, novembre 2024
Always Somewhere Dec 2024
Je veux tomber d'amour mille fois,
Qu'on me désire deux mille
Les donner mes deux ventricules à plusieurs nationalités
En parler et en marier plusieurs des langues
N'en fournir aucune des explications
Me tendre nu à l'euphorie en laissant,
Le concept de la raison de côté
Le pragmatisme redondant des hommes
Les idées imposées par les sociétés modernes
Vivre sans m'en poser des questions
Follement sans regarder en arrière
Progresser d'un cœur à un autre,
Y dérivant des parcelles du mien sur chaque continent

J'aime la vie mais il faut me forcer à me le répéter
Encore heureux que sur les routes s'y trouvent
Les beaux visages et corps humains
Pour me rappeler que tous connectés nous sommes
Depuis les premiers êtres jusqu'à Nous

Là, l’Argentine, 2024.
le 22 novembre 2024
Always Somewhere Dec 2024
C'est alors qu'un sentiment de grande liberté s'empara de moi

À l'arrière de sa moto les immenses espaces verts,
        la vallée, l'horizon,
        le pour toujours

Le ciel bleu marié au soleil,
revenu après des mois de
discrétion...

Mon passage s'est transformé en séjour
Une rencontre en romance
Les nuits seul en contact peau à peau
L'ennui même en compagnie

Le temps s'est arrêté, dans ses bras je me noie
Lorsque les perroquets verts sortent en fin de la journée, chantent,
Comme s'ils jouaient ensemble à se courir après

Ma main dans la poche de sa veste, il y glisse la sienne également
Et la combinaison du vin rouge au contact de sa langue brésilienne,
divine lorsqu'elle rencontre la mienne, française

Tout prend sens. La raison du Voyage
La vérité, l'intensité du Moment
Rendu presque immortel du fait de son éphémérité
Bientôt, je reprendrai la route mais en attendant je
        partage et délaisse quelques sentiments restants
En lui, amant du Voyage pour qui je m'éprends
le 1er septembre 2024
Always Somewhere Dec 2024
Humans were defective machines
        cursed with emotions and consciousness

They survived in sicknesses' shadow
        painful articulations and
        fear of the fatality of death,
        what comes next? they forever wondered

Slaves of an invisible power that was called money
        they liked to claim their freedom.
        yet their planet was a limitless cage

Autodestructive creatures,
        they begged for comfort and relief
        their quest was to please their siblings

Because humans were sensitive and insecure
        especially amongst each other

So they created alternative realities through
        beliefs such as esoterism, religion and astrology

Through many illusions, they were killing themselves
        with toxic food, substances, beverages and lifestyle
        they even had a name for that: suicide

And most of them were devoting their existence
        longing for vain concepts such as happiness and love

It was torturous to be a human
Who they naturally were led to their own extinction
05 November 2022
Dec 2024 · 112
The seasons
Always Somewhere Dec 2024
We like summer because it's comfortable and easy
Yet, in the fog of early Autumn
Yet, in the dryness of harsh Winter
Yet, in the bloom of Spring
I feel.
06 October 2022
Dec 2024 · 165
Anastasia she
Always Somewhere Dec 2024
Anastasia she
got me tipsy
******, afterwards
because Anastasia she
is divorced, tactile & bossy
Anastasia she
is hitting on me
Anastasia she
is twice my age
but Anastasia she
penetrates my safe space
Anastasia she
holds my hand when she could
secretly at the party
Anastasia she
wants me to stay
Anastasia she
lives by the same sea
as me
Anastasia she
knows how to make me feel
uncomfortable i am
Anastasia she
looks for physical contact
an adventure
Anastasia she
is audacious
and i, am done with conquesting
i observe options but remain immobile
Anastasia she
is careless and i was
Anastasia she
wants attention but
Anastasia she
has no idea about me
Anastasia she
has hopes and expectations, like all of us
me especially
Anastasia she
pours me some more semi-sweet red wine
says that's not something we do
by the left hand in russia
but she does
and i really don't mind
Anastasia she
acts politely and elegantly
distinguée
for the reason that i'm french
Anastasia she
talks about her ex-husband
and i like to listen to her past stories
and not even wonder what happened
understand that things have an order
Anastasia she
sees a mirror of confidence in my eyes
and i, see a troublesome situation
but once again Anastasia she
is careless and intoxicated by substances
and Anastasia she
makes my head spin
Anastasia she
talks about the west and my smile
says i'm not funny if i don't smoke
wanna sit next to me
but Anastasia she
is pushed away by the south african girl
and the south african girl she
went through *****
but Anastasia she
doesn't care
because Anastasia she
is very determined
that Anastasia she
is mad when i'm leaving
happy when i text her once i'm home
Anastasia she
sure is enterprising
but i, prefer men who resist me.
at least we have this in common
Anastasia and i
as Anastasia she
likes things and concepts she can't have
25 December 2021
Always Somewhere Dec 2024
Are you not tired of seducing,
again and again?

If only a nomad like me had a choice,
sorrowfully I answer

I'm too far gone, how can I belong to someone when,
i don't even belong to a place?


Have you never wanted to cease this nomadic
way of living?

What for? If I stop exploring I just die from
boredom.


What is going to be the point of all of this?
innocently he asks

I pause, then look at him in the eyes and say
to live and to understand why.
27 March 2022
Dec 2024 · 83
L'odeur du printemps
Always Somewhere Dec 2024
Le printemps est de retour et
elle dans mes pensées, aussi

Les souvenirs me reviennent et
l'odeur de sa peau au soleil, aussi

Je me demande si le printemps a
à ses yeux mon visage, aussi
le 31 mars 2022
Dec 2024 · 124
L'étrangère
Always Somewhere Dec 2024
Je la réveille en l'embrassant et lui dis
« Regarde par la fenêtre, mon amour, il neige à Paris. »

Je me lève, me rends dans la cuisine pour lui
préparer un café et me tourne vers elle
« Ou bien, un verre de vin, qu'est-ce que tu préfères ? »

Elle me regarde, me sourit et me dit de son accent
« Ce qui t'arrange, mon amant. »

Et j'y dépose mes lèvres contre les siennes
Mon torse nu contre sa chaude poitrine
Que j'ouvre la fenêtre
Que ses tétons sensibles durcissent par la fraîcheur de l'hiver
Et sur son corps, j'y dépose ma tête et y écoute son cœur
Et mes yeux, je les ferme et je me dis discrètement

« Ce qui m'arrange, c'est toi contre moi
Toi dans mes bras, dans cet appartement-là, mon amour
À regarder la neige tomber et vêtir Montmartre
T'aimer, éperdument jusqu'à ce que l’euphorie s’évapore
Ô, mon étrangère
Je te suis dévoué
À jamais, ne me quitte plus
Reste à mes côtés, la journées dans les draps
Et fais-le moi, ressentir, l'amour. »
le 19 janvier 2022
Always Somewhere Dec 2024
Tout n’était qu’un rêve
La vie n’est qu’un rêve et rien de plus
La vie n’est qu’un rêve et,
Rien de plus

Alors je me suis réveillé auprès de lui
Auprès de sa peau et les recoins de son corps
Avec un mal de tête suite à la veille, la gorge sèche
La musique espagnole résonne encore, ici

Nous avons trop bu,
Fait l’amour n’importe comment
Sans inviter le romantisme
Comme si nous l’avions laissé à la porte
Et ma mémoire n’a rien retenu

Je pensais qu’il allait satisfaire mes pulsions mais,
Il est parti déjà que je me sens aussi vide
Aussi vide que quand il a franchi les frontières de mon intimité

Et c’est noir, ici
Les rêves peuvent l’être, noir aussi
Mais les feuilles jaunissent, au moins
C’est beau, c’est l’automne sur la péninsule

Un jour de vie, encore
On a beau se le répéter, c’est beau de vivre
C’est parfois dur à croire pourtant
Mieux vaut se convaincre que la vie n’est qu’un rêve
le 12 octobre 2022
Dec 2024 · 130
Lonely in Manila
Always Somewhere Dec 2024
There is something about being in altitude when it's
dark and I now look at the towers from above.

Am I owning the city in complete loneliness?
The more there's people around, the more I feel this way
Lonely.

So I grab my laptop and open my mailbox
I'm writing you to tell you that it's humid in Manila

That I think of you before the sun rises each day
I also want to tell you that I love you but
        I will not dare
And I see from my high-rise glass window the
planes that are flying away and the ones that have flown away

Suddenly I look at the reflection and appears your face
From there, you seem so
Reachable.

I'm hoping that this night won't end
If I fall asleep I'm too scared that it goes too fast
What we have together.

After all, we might be together for the entirety of both of our lives.

Call me when you wake up.
20 February 2023
Dec 2024 · 87
Whiskey in my suite
Always Somewhere Dec 2024
Whiskey in my suite.
Whiskey and classical music
I am naked in my suite.
Having a bath with my whiskey
Ready for my final ablutions

Whiskey in my suite.
Whiskey and classical music
I see the sea by my window
I stand naked by my window
And still, I find time for poetry.
21 May 2022
Dec 2024 · 132
Busan
Always Somewhere Dec 2024
Dusk in the city of Busan.
There have been days of torrential rain that
have dominated its streets and hills

I find myself underneath the drenched clouds.
They appear reddish as the sun makes its way through them.

I have been running away but as the night approaches I
Paused in the middle of the chaos
caused by every metropolis

For a second, I thought I was lost but I never was
I thought I was frightened but I was only dazzled

The crickets chirp, they voice out because summer comes to an end
And there is the colour blue that penetrates my mind
To invade it, almost violently

I surrender.
21 September 2022
Dec 2024 · 58
Sami
Always Somewhere Dec 2024
How can I be at the edge of the world and still
Have you in my mind.

Will you never leave?
Regardless the river of tears I shed
behind me,
between us.
21 July 2022
Dec 2024 · 93
La Rose Arménienne
Always Somewhere Dec 2024
L’Arménienne, je l’ai séduite
À l’aide de roses et de lettres

L’Arménienne, je l’ai faite attendre
Assise dans les beaux parcs d’Érevan
J’ai pris le temps d’observer sa nuque et de la surprendre
Lui offrir la rose,
La voir enjouée et comblée, et son sourire grandiose

L’Arménienne, je l’ai faite rire, j’espère
Par mon style vestimentaire et ma face mal rasée
Mes idées déformées et les cheveux décoiffés

L’Arménienne, j’ai pris soin d’elle, je pense
J’ai pris soin d’elle lors de l’ivresse des vignes arméniennes
Qu’est-ce qu’elle aimait le vin et la grenade,
Et la saveur vanillée de mes cigares

L’Arménienne, je l’ai contemplée, plus d’une fois
Le vert de ses yeux je m'en souviens, cette nuance qui reflétait sous les rayons du soleil du Caucase
Lorsque les miens étaient rivés sur ses lèvres

L’Arménienne, j’ai essayé de masquer mes envies intemporelles de l’embrasser
Aux monastères et dans les régions occupées

L’Arménienne, je lui ai fait l’amour comme j’ai pu
Comme j’ai pu

L’Arménienne, je ne voyais plus qu’elle
Il n’y avait qu’elle

L'Arménienne, je l'ai aimé jusqu'à en souffrir
Quand au visage elle m'a crié
« Je déteste le fait que je t'aime ! »

Puis l'Arménienne, s'en est allée
En même temps que l'été
Et moi, que suis-je devenu ?
Du présent, basculé dans le passé
le 20 janvier 2022
Dec 2024 · 112
Rien qu'une lettre de plus
Always Somewhere Dec 2024
Je voulais me réveiller auprès d'elle
Peut-être même sentir ses cheveux sur la surface de mon visage
Et les premiers rayons du soleil qui traversent la fenêtre

Elle ouvrirait ses paupières douces et le vert de ses yeux scintillerait
Une matinée d'un début d'automne
Elle se collerait à moi, juste comme elle le faisait auparavant
Ses seins nus et chauds sur mon torse elle
M'embrasserait
Peut-être même qu'elle ne dirait rien, qu'elle
Me regarderait simplement

Qu'elle me regarderait simplement

Mais,
Ce sont seules mes lourdes paupières que j'ouvre
Encore ivre de la veille,
Aujourd’hui je suis reclus et seul
Mon châton se
Blottit contre mon corps

J'aimerais lui écrire une lettre au réveil pour
Lui dire avec mes mots des trucs qui me viennent en tête, comme
Que j'aimerais qu'elle me revienne
Heureuse et accomplie
Que le vin est abondant et les grenades fraîches là-haut parmi les montagnes
Que j'ai appris à parler sa langue, même
Que j'ai étudié une nouvelle étymologie pour la séduire une troisième fois
Que l'air est doux et mon sang en ébullition
Que la paix m'a dominé, finalement mais
Que mon amour pour elle n'a cessé d'être
Mais mon sommeil en son absence, oui
le 25 février 2023
Dec 2024 · 112
La voix des vagues
Always Somewhere Dec 2024
Christophe me demanda :
pourquoi cette ville en particulier ?

Ma réponse, Vague.

Je n’en ai aucune idée, encore.
Je n’ai trouvé aucune
manière poétique de la décrire
aucune
émotion particulière
que je pourrais exprimer dans un texte
du moins, d’une manière romantique

Seulement l’Air
        froid
        humide
        celui qui mouille les cheveux
        dépose des gouttes d’eau sur nos vêtements

        et le Visage des Vagues

        l’écume sur mes pieds
        une conception de l’infini après l’horizon
        les tombées aléatoires de la neige
        et pour finir, l’impression que

        l’Apocalypse est arrivée

        ici, dans cette petite ville
        comme coincée entre mer et montagnes
        à l’extrémité de tout

Mais surtout, les Vagues qui ne meurent jamais
comme une bulle où il ne reste que moi, seul mais
accompagné de mes lourdes pensées
celles que je peux finalement libérer lorsque les vents sont tranchants

Car, tu sais Christophe, cette ville me semble **** de tout
Les nouvelles, les cataclysmes, les douleurs de la planète
De ça, il ne reste que mes sereines balades le long de la côte

Mais surtout, les Vagues imperturbables
Oui, je les écoute lorsque je m’en vais dormir
Je bois leurs paroles

Écoute-les ce soir, à l’arrivée de ton sommeil.

Je les entends chanter lorsque je me réveille pendant la nuit
Douces, j’ai parfois l’impression qu’elles m’appellent à travers leurs
        murmures
D’une voix tranquille pourtant destructrice
le 17 septembre 2024
Traduit du poème « the waves » écrit en anglais le 17 janvier 2022
Dec 2024 · 70
Six heures du matin
Always Somewhere Dec 2024
Nous fîmes l’amour à six heures du matin
C’était beau car nous étions du sexe commun

Nous nous sentîmes forts et invincibles
Ivres, l’un de l’autre, et riches
        de spiritueux et de désirs

Quant au soleil levant, il illumina nos peaux ensemble
        de ses rayons innocents

Quelle belle sensation d’immortalité
Parmi les couleurs de l’aube, un jour d’été
le 19 février 2023
Always Somewhere Dec 2024
Les arbres défunts et ternes d'Arménie
Les arbres nus de l'hiver doux en Arménie
Et leurs branches frêles qui pleurent, l'Arménie

Reposant sur les plaines tristes d'Arménie
Et les chevaux et le bétail, les chiens Arméniens
Les moutons de Tavush et leur berger Arménien

Ces bâtisses rosées de pierres Arméniennes
Les monastères détruits, délaissés, l'Arménie
La gloire malmenée, effacée en Arménie

Et les chaumières des chaleureux Arméniens
Dans les forêts de sapins abîmés d'Arménie
Parsemées de neige, ici et là en Arménie

Quant à eux, les Arméniens
Quant à elles, les Arméniennes
Ils y vivent tant bien que mal, les Arméniens
le 20 janvier 2022
Always Somewhere Dec 2024
la pluie bleue s'abat sur mon corps
les larmes bleues s'abattent sur son cœur

les gouttes de sang du vin du caucase
auront eu raison de nous et de nos vêtements

je l’ai brandi mais il ne l'a pas discerné
le drapeau blanc, celui que haut j’agitais
le soir, la nuit, lorsque nous aimions nous retrouver

il n’aura connu que guerres et conflits ;
        la pathologie de son esprit

le bruit des canons n'aura cessé de masquer
        la mélodie douce de ses baisers

quant à ma poésie et à mon fusil rempli de
        pansements et de mots tendres
        mouillés par ma tristesse pour lui
il les a ignorés, puis regrettés

désormais sa plaie rouge est grande ouverte
écrites en cyrillique, je reçois ses lettres
« mon cœur te pleure, il saigne pour toi
je ne souhaite qu'une dernière chose :
la trêve à tes côtés »
le 03 octobre 2022
Dec 2024 · 196
Warm hearts of Khiva
Always Somewhere Dec 2024
I would make love to Her from the dawn of the night to its midst,
And the remain of the red wine on the edge of her lips
I will imbibe it until the last sip, my hands on her hips.

August again, had brought a burning heat in Central Asia
The Month had struck her skin, Summer lover
And here I am softening her tanning with my fingers
Once the sun finally had hidden His face late in the evening
Crepuscular rays through the white clouds of the desert
Accentuating the deepest green of her irises

We are two naked bodies in the room,
I am distracted by her exotic bloom

Since the fruit of our growing love appear to us as a salvation
We will consume each other's dripping heart with passion

And yet the region is going through a drought,
The life we create by the union of our bodies, is abundant
We'll be immortal,
One another, triumphant
28 August 2022
Dec 2024 · 115
Ma Terre
Always Somewhere Dec 2024
à chaque approche de                chaque saison
je me reproche de ne pas           être dans le pays qui m’a vu naître
les saisons me rappellent le      cercle infini de sa beauté éphémère
quand je me trouve dans           l'hémisphère inversé
comme miroir antithétique       de ma terre originelle
un jour, comme parfois              j'y retournerai pour adoucir mes souvenirs

les feuilles jaunâtres et orangées qui s'entassent naturellement près des trottoirs
les premiers flocons de neige de la saison qui embellissent les monuments historiques
les températures qui accompagnent nos paroles de condensation
les chaudes journées d'avril qui réchauffent le cœur et nos idéaux
celles qui nous font ressortir les t-shirts à manches courtes et
les premières brûlures de soleil
les feux de cheminée dans la maison qui m'a vu grandir et partir

mes amis sédentaires et mes amours laissés derrière
le visage, le sourire, la bienveillance de ma mère
les discours de mon père m'expliquant que
le sud, c'est mieux
les métros et les RER
les sapins dits de Noël que sans trop savoir pourquoi nous continuons de vêtir
croissants et raclette, les plats de ma grand-mère
les musées et les parcs de la ville lumière
les vacances à la mer
bien que ce soit un océan
bouteilles de vin et savoureuses bières
bref, ma terre qui pour toujours me sera chère
le 25 septembre 2024
Dec 2024 · 47
sweet demons.
Always Somewhere Dec 2024
you liked art, photography and poetry
silence and calm music that makes you blue
breathed slowly and felt
deeply conflicted with the outside world
i should have known better —
your melancholy would be as palpable as
mine,
to love you would deepen my own sorrows
like endlessly falling together into sadness and depression

with nothing to hold on to but each other
sweet demons.
poisonous intentions
07 April 2022
Dec 2024 · 79
As if I was a ghost.
Always Somewhere Dec 2024
In the Outback I walk and the words fade away.
Because my words are only weak and my emotions compelling.

I follow my own road to the Absolute
Connected to the Earth, I sleep on its soil
Connected to the Stars, I sleep beneath
Connected to the Planet, I am a small but complete part of it.

I feel transcended. Words are powerless but I speak and write.
I meet Enchanters and Enchantresses.
But also Sorcerers and Sorceresses.
They live in such suffocating ways when the answer is Out there.

I am an Alien in a world of migrants
I am an Outlander and yet I, embrace the land

Words are Wrong. Words are Wrong.
When my emotions deepen into my Self.
I want to explain but I am unable

And Silence is my Emperor, Tears my Empress
Because my Tears Speak louder than my Words.
My eyes are shut and my face a Stone
My tears shed abundantly, they roll down my cheeks
Fall down to the ground, fall down to the Earth
And I grow, extend my vision.
Spread my Wisdom and share my Trust

I am sorrowful when I understand that they don’t understand
Because they live a Lie and therefore my sorrow is profound
I walk among Them and around me there are towers that are noisy
Screens that are too bright
I look around and they walk fast to the Nowhere disguised as a Destination
A Destiny, a Fate. Death.
I hear them whispering and their words and sentences are blaring
They want to be heard, they want to be seen, they want to leave something behind
But they destroy.

And I face the fact. Because I don’t hide and bury the Truth
But I leave for the Outback and I walk
The snakes are hissing but they are less dangerous than the established societies
When they attack and release their precious venom, you know
But people in cities die slowly and quietly.
Their breath is taken away discreetly
The Planet cries because of them and they complain because they drown
And I, try to keep my head afloat

So this is my ultimate transcendence.
I give my last Words to Wayne before I continue my travels
I see the faces of the persons who helped me
I see the faces of the persons that I have loved.
There is plenty of them.
I wish I can confide in them about my deepest emotions but I am unable
They would have to penetrate my Self.
Which is impossible.

I do not want to share who I am since the parts of me that I can share are inaccurate.
Sharing is often vain.
So I give in to Nature, the Absolute, Me
I do not need Words if I do not know how to use them
I can not sing them, I can not write them as I wish I could
Why that?
Because I only feel them. I sense them. The emotions.
They are given to me unexplained
And I, can not interpret them to express them to someone who did not feel them.
That’s why I’m an Foreigner, an Outsider
And my relations are a bias.
Distorted because I give a Name to sensations that are nameless

Therefore I do not define.
I wander, with inaudible footsteps and presence
I see, hear and observe as if I had no tongue
As if I was a ghost.

As if I was a ghost.
25 April 2023
Dec 2024 · 114
La mer noire
Always Somewhere Dec 2024
Je m'endors bercé par la douceur de la mer noire
Provocatrice
Après les tempêtes et le déluge
Le chaos des vagues déferlantes
Dévastatrices
Et pourtant,
Apaisantes
Qu'est-ce que la nuit me réserve ?
le 17 janvier 2022
Always Somewhere Dec 2024
Les deux veulent le meilleur l'une pour l'autre,
mais apparaissent incapables de se l'offrir.

Je demande, pourquoi ?



The two of them want the best for one another,
and yet appear incapable to offer it to each other.

I ask, why?
Dec 2024 · 81
a frameless painting
Always Somewhere Dec 2024
isn’t *** the colours of a
frameless painting that is
love?

and we
are the paintbrushes
08 October 2022
Dec 2024 · 52
Murmansk Мурманск
Always Somewhere Dec 2024
bring me with you to murmansk
see the silence of the stars in the warmth of your heart.
see the lakes through your eyes i
desire to see the lakes through your eyes
amongst the high and centenary pine trees
and a purple sky

feel the coffee on the tip of your lips
after a calm night would come a calm morning
calm spirits, not a word
not a word i
desire to be with you and use silent words only
read poetry silently next to you, in the bed
see the night falling over and over, endlessly
from the balcony, facing the shore
i ask nothing more than a life a seclusion
where there's no seconds but a whole
and it's abundant, like a waterfall

yours,
i don't want to be yours but you
we are One. the nature, you and i
one entity of quietness
the earth could take us, so could the sky
you are my northern light
i love you
i love you
я тебя люблю

the peace inside you i
desire the melancholy inside you
and what if we'd die tonight with the sunset
yet we have years to live, we found each other
in an absolute absence of words
because i lived fast and i desire to die slowly
rest isolated in the depth of your heart
where i would forever watch the moon shine
over the relief of the steppes

allow me this, this one last romance
live in our own reality.
sleeping, eating, walking, reading, writing
observing the creations, sensing our presence
our bodies One against the other

because what would be left to us now?

other than simply;
love each other genuinely?

we're all leaving
we're all leaving — but before

please, bring me with you to murmansk
26 June 2022
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