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Les mots me viennent pauvres lorsque je souhaite exprimer ce que je ressens pour toi.
Un si beau sentiment pourtant, se doit d’être écrit noir sur blanc
Avant qu’il ne me glisse des mains, s’évapore de ma mémoire
Soit remplacé par d’autres souvenirs, qui le rendront moins intense
Tel un feu qui s'atténue mais jamais ne meurt.

Je suis maudit, je n’ai besoin de rien, moi.
La journée, je pourrais la passer sans productivité, mais être à tes côtés
Ce que je veux dire par ici, c’est que tu m’es suffisante, je t’aime sincèrement

La soirée, un verre de vin à la main, l’autre caressant la tienne
Je n’ai point besoin de parler mais te regarder silencieusement
Reposer mes lèvres, pour plus **** quand les lucioles brilleront
T’embrasser fougueusement.

Marchons, dans les rues de Paris ou de Téhéran, peu m’importe
Ton visage illumine les villes et efface la torture infligée par les sociétés
Ta manière de parler et les mots auxquels tu as recours,
Rendent le chaos supportable, presque romantique

Je veux voir le monde à travers tes yeux verts pour l’admirer,
Encore croire en lui.
Donne-moi l’illusion que j’y ai ma place,
Que je suis compris.

Je manque de synonymes, ne m’en veux pas.
Je ne suis ni poète ni musicien, ni peintre, ni même cinéaste à vrai dire.
De mes mains, je ne sais faire que très peu.
Or je peux m’en servir pour saisir ta mâchoire, ainsi t’embrasser
Les poser sur ton ventre, te prendre par la taille
Toujours, prendre soin de toi.
En toute simplicité et honnêteté.

Que je chéris notre belle relation…
Que peu de mots me viennent à l’esprit,
Afin de décrire l’intensité de cette euphorie
Ton visage seulement.
le 05 août 2024
Deuxième version du poème « Lettre à Nastaran » écrit le 22 août 2022
Je marchais le long de la plage à Antalya
Lorsque je reçus un message de sa part

Il m’écrit dans sa langue qu’il m’a aimé
Comme jamais il n’a aimé quelqu’un auparavant

Il m’écrit que ses sentiments éprouvés,
étaient les plus purs jamais ressentis dans le passé

Il lui aura fallu verser des centilitres de larmes,
Les pieds ensanglantés, des kilomètres sur Terre

Quand nous sommes désormais à deux points cardinaux opposés
Telles deux boussoles défectueuses.
le 15 mai 2022
Sous le soleil qui transperce ma peau
        ridée et usée

Il m'est pourtant, doux et indulgent.

Quant aux sirènes, celles qui,
derrière les vagues m'appellent

Je désire leur céder mon corps
        le passage
        et le reste

Mais le vent frais de Tainan le
retient.

Mais le vent frais de Tainan le retient.
le 28 janvier 2023
Poème écrit lors de mon deuxième Voyage à Taïwan, sur une plage à Tainan
il y avait une rose rouge et il y avait une bougie parfumée
sur une table faite de bois, posées
en face d’une fenêtre et la pluie, à la nuit tombée
vue sur le canal et les bateaux amarrés

et il y avait toi,

assise et pensive, pour rien au monde je ne te dérangerais

et il y avait moi,

te photographiant de derrière, discrètement

je passerais ma main à travers tes cheveux noirs bouclés
atteignant ta nuque, ta peau je toucherais
avec la mélodie de l’orage tu me regarderais et je t’embrasserais

ô khristine, ton infinie beauté m’emporte

tu m’enchantes à travers les décennies, je te désire autant que l’infini
plus qu’un mirage, je ne t’oublierai plus
à propos de toi j’écrirai
d’angleterre et d’ailleurs je t’aimerai
le 30 janvier 2022
Le lac a la couleur de tes yeux
L'air — la légèreté de ton amour
Les plaines — l'immensité de ton cœur
Le vent — la douceur de ta voix

Je me réveille et passe ma main dans tes cheveux

Ce n'est pas simple de t'aimer chaque jour
mais c'est beau, toujours
comme ce sourire illuminant ton visage

Car mon amour t'est éternel, défiant la vieillesse
comme ces arbres centenaires
près du lac, près de toi



Твои глаза цвета озера
Твоя любовь — свежесть воздуха
Твое сердце — необъятность равнины
Твой голос — как приятный ветер

Я просыпаюсь и провожу рукой по твоим волосам

Это не легко — любить тебя каждый день
но красиво, всегда
как эта улыбка освещающая твоё лицо

Оттого что моя любовь к тебе вечна, как вызов старости
как те столетние деревья
у озера, рядом с тобой
le 12 juin 2022
Version française du poème du même titre originalement rédigé en russe
Je me souviens d'Élise et l'odeur de sa peau
Ses cheveux noirs et sa peau marron
La manière dont elle me regardait tendrement
        à l'école
La douceur de ses mains dans le bus scolaire et
        les interminables vacances d'été
        les cartes postales...

Je chérie notre innocente romance
Je l'aime bien après
Je l'aime bien au-delà
le 09 mai 2022
Mon corps est jeune mais cassé un peu
Alors j'essaye de faire l'amour avec comme je peux

Ma peau est blanche contre la sienne colorée
Je fais glisser ma main au-dessus de la sienne pour la saisir

Mon sexe est usé de son utilisation abusive
Et pour lui, je ne suis qu'un énième semblable avec qui partager des draps neufs blancs

Lorsque j'embrasse ses lèvres je les mords
Je caresse son visage avec la paume de ma main droite, sa barbe
Crépite.

L'homme de l'île est éphémère à celui du continent, mais au milieu de l'océan l'un comme l'autre trouve refuge dans l'un l'autre

Je fais passer ma main par-dessus son sous-vêtement et ressens ses formes au travers
Seules mes sensations et le peu de lumière que nous offre la nuit laissent libre au reste de mon imagination

J'aimais ses yeux profonds bien que je détestais son arrogance et ses phrases
Son corps quant à lui, apportait réconciliation à ma vie de marin

Il y avait un peu de violence dans sa langue
Dans ses mains, sur la surface de ma peau
Dans ses phalanges, celles autour de mon cou

Derrière la vitre, les vagues semblaient s'agiter et la lune devenait méconnaissable
Comme si comme moi, elle masquait sa présence dans l'agitation

Je pris plaisir sur son torse et sur le moment, je me sentis invincible pourtant vulnérable
Plus **** sur le pont supérieur, penché sur la rambarde
Je fais face à la mer, je la regarde.
le 10 février 2024
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