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Gabrielle Ayoub Apr 2014
Laisse-moi vagabonder dans le désert de mes pensées
Et verser mes larmes nostalgiques
Tu sais bien que ma vie sans toi n'est qu'une mort attardée
Insignifiante, mon existence hélas, des plus dramatiques

Viens, fais-moi la cour tel jadis sous d'autres cieux
Récites-moi tes bon vieux vers théâtraux. Je le sais bien, tu le veux
Ces mots-là, qui n'existent que dans mes rêves les plus fous
Oui, ils valent tellement plus qu'un simple bijou

Tu ne me laisses pas le choix, à moi d'assoupir cette flamme
Et de faire mes adieux à cette presqu'existence
Je ne suis hélas qu'une simple femme
Mes émotions vont s'enfouir dans le silence

Ame impitoyable, je languie de toi, j'en meurs
Et seule désormais je resterai rembrunie
A vivre de mes maintes douleurs
A respirer de ton amour, autrefois infini
This is my previous poem, but I rearranged it a bit.
Tyler G Dec 2012
Toi
Je ne plus comprendre comment aimer.
Toi,
t'as parti sans moi.
Tu m'avais laisser dans la rue sans un pull,
sans une tête,
sans un cœur.
Tu l'as pris comme la diable que tu es.
Mais,
je t'aime, je t'aime, je t'aime.
Je ne comprends pas comment tu peux pas m'aimer comme je t'aime,
ma belle.
On peux changer le monde entier.
Toi,
tu peux changer ma vie simplement avec un regarde
de tes yeux trop bleu.
Les yeux de la mer.
Les yeux bleu comme la mer et violent comme des vagues.
Les vagues intensifs qui cognes sur le sable de mon cœur.
Si je peux m’arrêter de t'aimer, je le ferai,
mais,
comme je peux jamais arrêter de t'aimer,
ici je resterai, tout seul avec mon tasse de thé vert.
Masmer Sep 2018
Au coin de ma lucarne, j’aperçois la verdure,
Les couleurs naturelles, et le gris des voitures.
J’entrevois toute la faune dansant main dans la main
Sans poser de question sur le jour qu’est demain.

Les oiseaux et leurs chants raviveront en moi
Des souvenirs et des vues de ce qu’était autrefois.
Les arbres et leurs mouvements me feront me souvenir
Des longs moments passés à pleurer et à rire.

Les sons sourds et les bruits qui surviennent tout le soir,
Les crissements et les coups qui sévissent dans le noir,
N’empêcheront pas mon âme d’échapper à leurs voix.

Mais quoi que disent leurs bouches, et quoi que pointent leurs doigts,
Je resterai heureux, et j’affronterai les ombres,
Je resterai debout, à regarder les arbres.
This was a homework. The title was : Write a poem about what you see at the window, no matter which. Got a nice mark, so thought about sharing it with yall here. Leave me your feedback if you want, but if you don't, then keep scrolling, it's up to you.
La conscience humaine est morte ; dans l'orgie,
Sur elle il s'accroupit ; ce cadavre lui plaît ;
Par moments, ***, vainqueur, la prunelle rougie,
Il se retourne et donne à la morte un soufflet.

La prostitution du juge est la ressource.
Les prêtres font frémir l'honnête homme éperdu ;
Dans le champ du potier ils déterrent la bourse ;
Sibour revend le Dieu que Judas a vendu.

Ils disent : - César règne, et le Dieu des armées
L'a fait son élu. Peuple, obéis, tu le dois ! -
Pendant qu'ils vont chantant, tenant leurs mains fermées,
On voit le sequin d'or qui passe entre leurs doigts.

Oh ! tant qu'on le verra trôner, ce gueux, ce prince,
Par le pape béni, monarque malandrin,
Dans une main le sceptre et dans l'autre la pince,
Charlemagne taillé par Satan dans Mandrin ;

Tant qu'il se vautrera, broyant dans ses mâchoires
Le serment, la vertu, l'honneur religieux,
Ivre, affreux, vomissant sa honte sur nos gloires ;
Tant qu'on verra cela sous le soleil des cieux ;

Quand même grandirait l'abjection publique
À ce point d'adorer l'exécrable trompeur ;
Quand même l'Angleterre et même l'Amérique
Diraient à l'exilé : - Va-t'en ! nous avons peur !

Quand même nous serions comme la feuille morte ;
Quand, pour plaire à César, on nous renierait tous ;
Quand le proscrit devrait s'enfuir de porte en porte,
Aux hommes déchiré comme un haillon aux clous ;

Quand le désert, où Dieu contre l'homme proteste
Bannirait les bannis, chasserait les chassés ;
Quand même, infâme aussi, lâche comme le reste,
Le tombeau jetterait dehors les trépassés ;

Je ne fléchirai pas ! Sans plainte dans la bouche,
Calme, le deuil au cœur, dédaignant le troupeau,
Je vous embrasserai dans mon exil farouche,
Patrie, ô mon autel ! Liberté, mon drapeau !

Mes nobles compagnons, je garde votre culte
Bannis, la république est là qui nous unit.
J'attacherai la gloire à tout ce qu'on insulte
Je jetterai l'opprobre à tout ce qu'on bénit !

Je serai, sous le sac de cendre qui me couvre,
La voix qui dit : malheur ! la bouche qui dit : non !
Tandis que tes valets te montreront ton Louvre,
Moi, je te montrerai, César, ton cabanon.

Devant les trahisons et les têtes courbées,
Je croiserai les bras, indigné, mais serein.
Sombre fidélité pour les choses tombées,
Sois ma force et ma joie et mon pilier d'airain !

Oui, tant qu'il sera là, qu'on cède ou qu'on persiste,
Ô France ! France aimée et qu'on pleure toujours,
Je ne reverrai pas ta terre douce et triste,
Tombeau de mes aïeux et nid de mes amours !

Je ne reverrai pas ta rive qui nous tente,
France ! hors le devoir, hélas ! j'oublierai tout.
Parmi les éprouvés je planterai ma tente.
Je resterai proscrit, voulant rester debout.

J'accepte l'âpre exil, n'eût-il ni fin ni terme,
Sans chercher à savoir et sans considérer
Si quelqu'un a plié qu'on aurait cru plus ferme,
Et si plusieurs s'en vont qui devraient demeurer.

Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !

Jersey, le 2 décembre 1852.
Eva Oct 2014
Ouvre tes yeux, ouvre les aux miens
Yeux de tigre pour le bleu des tiens
Peaux pâles, fondant dans les draps
Vois cette fille unique, vois moi que moi
Je ne resterai pas longtemps tu uses tes chances
Avant que de mon cœur je n’arrache ta lance
Cours étranger, cours, ou je ne serai plus là
Plus longtemps que ça Je ne te tolèrerai pas
S’il te plait regarde devant toi
Et vois ce cadeau tendu à bout de bras :
Je t’offre mon cœur comme un appât.

— The End —