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Ado A Feb 2010
I once knew a girl her
Name was Liez she did not
Have hair fingernails cartilage
She had the nicest smile.
When Liez smiled it was as rare as
Feeling the last raindrop of a storm
Remembering the last time your father
Hoisted you up to sit on his shoulders the
Last time you could sit with your legs Indian-style
With your feet on top.
When Liez died no one made a sound but they
All cried and I did too.
VI.

Hélas ! tout est fini. Fange ! néant ! nuit noire !
Au-dessus de ce gouffre où croula notre gloire,
Flamboyez, noms maudits !
Maupas, Morny, Magnan, Saint-Arnaud, Bonaparte !
Courbons nos fronts ! Gomorrhe a triomphé de Sparte !
Cinq hommes ! cinq bandits !

Toutes les nations tour à tour sont conquises :
L'Angleterre, pays des antiques franchises,
Par les vieux neustriens,
Rome par Alaric, par Mahomet Byzance,
La Sicile par trois chevaliers, et la France
Par cinq galériens.

Soit. Régnez ! emplissez de dégoût la pensée,
Notre-Dame d'encens, de danses l'Elysée,
Montmartre d'ossements.
Régnez ! liez ce peuple, à vos yeux populace,
Liez Paris, liez la France à la culasse
De vos canons fumants !

Jersey, du 7 au 13 janvier 1853.
Ô pucelle plus tendre
Qu'un beau bouton vermeil
Que le rosier engendre
Au lever du soleil,
D'une part verdissant
De l'autre rougissant !

Plus fort que le lierre
Qui se gripe à l'entour
Du chesne aimé, qu'il serre
Enlassé de maint tour,
Courbant ses bras épars
Sus luy de toutes parts,

Serrez mon col, maistresse,
De vos deux bras pliez ;  
D'un neud qui tienne et presse
Doucement me liez ;
Un baiser mutuel
Nous soit perpetuel.

Ny le temps, ny l'envie
D'autre amour desirer,
Ne pourra point ma vie
De vos lévres tirer ;
Ainsi serrez demourrons,
Et baisant nous mourrons.

En mesme an et mesne heure,
Et en même saison,
Irons voir la demeure
De la palle maison,
Et les champs ordonnez
Aux amants fortunez.

Amour par les fleurettes
Du printemps éternel
Voirra nos amourettes
Sous le bois maternel ;
Là nous sçaurons combien
Les amants ont de bien.

Le long des belles plaines
Et parmy les prez vers
Les rives sonnent pleines
De maints accords divers ;
L'un joue, et l'autre au son
Danse d'une chanson.

Là le beau ciel décueuvre
Tousjours un front benin,
Sur les fleurs la couleuvre
Ne ***** son venin,
Et tousjours les oyseaux
Chantent sur les rameaux ;

Tousjours les vens y sonnent
Je ne sçay quoy de doux,
Et les lauriers y donnent
Tousjours ombrages moux ;
Tousjours les belles fleurs
Y gardent leurs couleurs.

Parmy le grand espace
De ce verger heureux,
Nous aurons tous deux place
Entre les amoureux,
Et comme eux sans soucy
Nous aimerons aussi.

Nulle amie ancienne
Ne se dépitera,
Quand de la place sienne
Pour nous deux s'ostera,
Non celles dont les yeux
Prirent le cœur des dieux.
Gr8Ryzyngz Aug 2018
Kold Fuzingz come bearing warm regards 
Advising only in theory 
The mindful guides that guard 
Rivers of life flowz 
Peotic revelingz 
Who really knowingly knowz 
What kummitmentz liez 
Behind imprinting vowz 
Imprinted on heartfelt mindful thoughtz not thotfully 
Romeing seas to see 
What beholdingz forgot to beheld 
And see the gracious goddezz 
Diabolically!!!
I.

C'est la date choisie au fond de la pensée,
Prince ! il faut en finir, - cette nuit est glacée,
Viens, lève-toi ! flairant dans l'ombre les escrocs,
Le dogue Liberté gronde et montre ses crocs ;
Quoique mis par Carlier à la chaîne, il aboie.
N'attends pas plus longtemps ! c'est l'heure de la proie.
Vois, décembre épaissit son brouillard le plus noir ;
Comme un baron voleur qui sort de son manoir,
Surprends, brusque assaillant, I'ennemi que tu cernes.
Debout ! les régiments sont là dans les casernes,
Sac au dos, abrutis de vin et de fureur,
N'attendant qu'un bandit pour faire un empereur.
Mets ta main sur ta lampe et viens d'un pas oblique ;
Prends ton couteau, l'instant est bon : la République,
Confiante, et sans voir tes yeux sombres briller,
Dort, avec ton serment , prince, pour oreiller.

Cavaliers, fantassins, sortez ! dehors les hordes !
Sus aux représentants ! soldats, liez de cordes
Vos généraux jetés dans la cage aux forçats !
Poussez, la crosse aux reins, l'Assemblée à Mazas !
Chassez la Haute cour à coups de plat de sabre !
Changez-vous, preux de France, en brigands de Calabre !
Vous, bourgeois, regardez, vil troupeau, vil limon,
Comme un glaive rougi qu'agite un noir démon,
Le coup d'Etat qui sort flamboyant de la forge !
Les tribuns pour le droit luttent : qu'on les égorge !
Routiers, condottieri , vendus. prostitués,
Frappez ! tuez Baudin ! tuez Dussoubs ! tuez !
Que fait hors des maisons ce peuple ? Qu'il s'en aille !
Soldats, mitraillez-moi toute cette canaille !
Feu ! feu ! tu voteras ensuite, ô peuple roi !
Sabrez le droit, sabrez l'honneur, sabrez la loi !
Que sur les boulevards le sang coule en rivières !
Du vin plein les bidons ! des morts plein les civières !
Qui veut de l'eau-de-vie ? En ce temps pluvieux
Il faut boire. Soldats, fusillez-moi ce vieux !
Tuez-moi cet enfant ! Qu'est-ce que cette femme ?
C'est la mère ? tuez. Que tout ce peuple infâme
Tremble, et que les pavés rougissent ses talons !
Ce Paris odieux bouge et résiste. Allons !
Qu'il sente le mépris, sombre et plein de vengeance,
Que nous, la force, avons pour lui, l'intelligence !
L'étranger respecta Paris : soyons nouveaux !
Traînons-le dans la boue aux crins de nos chevaux !
Qu'il meure ! qu'on le broie et l'écrase et l'efface !
Noirs canons, crachez-lui vos boulets à la face !

Du 16 au 22 novembre 1852, à Jersey

— The End —