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Tant que mon pauvre cœur, encor plein de jeunesse,
A ses illusions n'aura pas dit adieu,
Je voudrais m'en tenir à l'antique sagesse,
Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu
Je voudrais vivre, aimer, m'accoutumer aux hommes
Chercher un peu de joie et n'y pas trop compter,
Faire ce qu'on a fait, être ce que nous sommes,
Et regarder le ciel sans m'en inquiéter.

Je ne puis ; - malgré moi l'infini me tourmente.
Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir ;
Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
Qu'est-ce donc que ce monde, et qu'y venons-nous faire,
Si pour qu'on vive en paix, il faut voiler les cieux ?
Passer comme un troupeau les yeux fixés à terre,
Et renier le reste, est-ce donc être heureux ?
Non, c'est cesser d'être homme et dégrader son âme.
Dans la création le hasard m'a jeté ;
Heureux ou malheureux, je suis né d'une femme,
Et je ne puis m'enfuir hors de l'humanité.

Que faire donc ? « Jouis, dit la raison païenne ;
Jouis et meurs ; les dieux ne songent qu'à dormir.
- Espère seulement, répond la foi chrétienne ;
Le ciel veille sans cesse, et tu ne peux mourir. »
Entre ces deux chemins j'hésite et je m'arrête.
Je voudrais, à l'écart, suivre un plus doux sentier.
Il n'en existe pas, dit une voix secrète ;
En présence du ciel, il faut croire ou nier.
Je le pense en effet ; les âmes tourmentées
Dans l'un et l'autre excès se jettent tour à tour,
Mais les indifférents ne sont que des athées ;
Ils ne dormiraient plus s'ils doutaient un seul jour.
Je me résigne donc, et, puisque la matière
Me laisse dans le cœur un désir plein d'effroi,
Mes genoux fléchiront ; je veux croire et j'espère.
Que vais-je devenir, et que veut-on de moi ?
Me voilà dans les mains d'un Dieu plus redoutable
Que ne sont à la fois tous les maux d'ici-bas ;
Me voilà seul, errant, fragile et misérable,
Sous les yeux d'un témoin qui ne me quitte pas.
Il m'observer il me suit. Si mon cœur bat trop vite,
J'offense sa grandeur et sa divinité.
Un gouffre est sous mes pas si je m'y précipite,
Pour expier une heure il faut l'éternité.
Mon juge est un bourreau qui trompe sa victime.
Pour moi, tout devient piège et tout change de nom
L'amour est un péché, le bonheur est un crime,
Et l'œuvre des sept jours n'est que tentation
Je ne garde plus rien de la nature humaine ;
Il n'existe pour moi ni vertu ni remord .
J'attends la récompense et j'évite la peine ;
Mon seul guide est la peur, et mon seul but, la mort
On me dit cependant qu'une joie infinie
Attend quelques élus. - Où sont-ils, ces heureux ?
Si vous m'avez trompé, me rendrez-vous la vie ?
Si vous m'avez dit vrai, m'ouvrirez-vous les cieux ?
Hélas ! ce beau pays dont parlaient vos prophètes,
S'il existe là-haut, ce doit être un désert
Vous les voulez trop purs, les heureux que vous faites,
Et quand leur joie arrive, ils en ont trop souffert.
Je suis seulement homme, et ne veux pas moins être,
Ni tenter davantage. - À quoi donc m'arrêter ?
Puisque je ne puis croire aux promesses du prêtre,
Est-ce l'indifférent que je vais consulter ?

Si mon cœur, fatigué du rêve qui l'obsède,
À la réalité revient pour s'assouvir,
Au fond des vains plaisirs que j'appelle à mon aide
Je trouve un tel dégoût, que je me sens mourir
Aux jours même où parfois la pensée est impie,
Où l'on voudrait nier pour cesser de douter,
Quand je posséderais tout ce qu'en cette vie
Dans ses vastes désirs l'homme peut convoiter ;
Donnez-moi le pouvoir, la santé, la richesse,
L'amour même, l'amour, le seul bien d'ici-bas !
Que la blonde Astarté, qu'idolâtrait la Grèce,
De ses îles d'azur sorte en m'ouvrant les bras ;
Quand je pourrais saisir dans le sein de la terre
Les secrets éléments de sa fécondité,
Transformer à mon gré la vivace matière
Et créer pour moi seul une unique beauté ;
Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure,
Assis à mes côtés m'appelleraient heureux
Et quand ces grands amants de l'antique nature
Me chanteraient la joie et le mépris des dieux,
Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire,
Je souffre, il est trop **** ; le monde s'est fait vieux
Une immense espérance a traversé la terre ;
Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! »
Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée
Essaye en vain de croire et mon cœur de douter
De chrétien m'épouvante, et ce que dit l'athée,
En dépit de mes sens, je ne puis l'écouter.
Les vrais religieux me trouveront impie,
Et les indifférents me croiront insensé.
À qui m'adresserai-je, et quelle voix amie
Consolera ce cœur que le doute a blessé ?

Il existe, dit-on, une philosophie
Qui nous explique tout sans révélation,
Et qui peut nous guider à travers cette vie
Entre l'indifférence et la religion.
J'y consens. - Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes,
Qui savent, sans la foi, trouver la vérité,
Sophistes impuissants qui ne croient qu'en eux-mêmes ?
Quels sont leurs arguments et leur autorité ?
L'un me montre ici-bas deux principes en guerre,
Qui, vaincus tour à tour, sont tous deux immortels ;
L'autre découvre au ****, dans le ciel solitaire,
Un inutile Dieu qui ne veut pas d'autels.
Je vois rêver Platon et penser Aristote ;
J'écoute, j'applaudis, et poursuis mon chemin
Sous les rois absolus je trouve un Dieu despote ;
On nous parle aujourd'hui d'un Dieu républicains.
Pythagore et Leibniz transfigurent mon être.
Descartes m'abandonne au sein des tourbillons.
Montaigne s'examine, et ne peut se connaître.
Pascal fuit en tremblant ses propres visions.
Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible.
Voltaire jette à bas tout ce qu'il voit debout
Spinoza, fatigué de tenter l'impossible,
Cherchant en vain son Dieu, croit le trouver partout.
Pour le sophiste anglais l'homme est une machine.
Enfin sort des brouillards un rhéteur allemand
Qui, du philosophisme achevant la ruine,
Déclare le ciel vide, et conclut au néant.

Voilà donc les débris de l'humaine science !
Et, depuis cinq mille ans qu'on a toujours douté,
Après tant de fatigue et de persévérance,
C'est là le dernier mot qui nous en est rester
Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles,
Qui de tant de façons avez tout expliqué,
Pour aller jusqu'aux cieux il vous fallait des ailes ;
Vous aviez le désir, la foi vous a manqué.
Je vous plains ; votre orgueil part d'une âme blesses,
Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli
Et vous la connaissiez, cette amère pensée
Qui fait frissonner l'homme en voyant l'infini.
Eh bien, prions ensemble,-abjurons la misère
De vos calculs d'enfants, de tant de vains travaux !
Maintenant que vos corps sont réduits en poussière
J'irai m'agenouiller pour vous sur vos tombeaux.
Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science,
Chrétiens des temps passés et rêveurs d'aujourd'hui ;
Croyez-moi' la prière est un cri d'espérance !
Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui,
Il est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne.
Tous vous avez souffert, le reste est oublié.
Si le ciel est désert, nous n'offensons personne ;
Si quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en pitié !

Ô toi que nul n'a pu connaître,
Et n'a renié sans mentir,
Réponds-moi, toi qui m'as fait naître,
Et demain me feras mourir !

Puisque tu te laisses comprendre,
Pourquoi fais-tu douter de toi ?
Quel triste plaisir peux-tu prendre
À tenter notre bonne foi ?

Dès que l'homme lève la tête,
Il croit t'entrevoir dans les cieux ;
La création, sa conquête,
N'est qu'un vaste temple à ses yeux.

Dès qu'il redescend en lui-même,
Il l'y trouve ; tu vis en lui.
S'il souffre, s'il pleure, s'il aime,
C'est son Dieu qui le veut ainsi.

De la plus noble intelligence
La plus sublime ambition
Est de prouver ton existence,
Et de faire épeler ton nom.

De quelque façon qu'on t'appelle,
Brahma, Jupiter ou Jésus,
Vérité, Justice éternelle,
Vers toi tous les bras sont tendus.

Le dernier des fils de la terre
Te rend grâces du fond du coeur,
Dès qu'il se mêle à sa misère
Une apparence de bonheur.

Le monde entier te glorifie :
L'oiseau te chante sur son nid ;
Et pour une goutte de pluie
Des milliers d'êtres t'ont béni.

Tu n'as rien fait qu'on ne l'admire ;
Rien de toi n'est perdu pour nous ;
Tout prie, et tu ne peux sourire
Que nous ne tombions à genoux.

Pourquoi donc, ô Maître suprême,
As-tu créé le mal si grand,
Que la raison, la vertu même
S'épouvantent en le voyant ?

Lorsque tant de choses sur terre
Proclament la Divinité,
Et semblent attester d'un père
L'amour, la force et la bonté,

Comment, sous la sainte lumière,
Voit-on des actes si hideux,
Qu'ils font expirer la prière
Sur les lèvres du malheureux ?

Pourquoi, dans ton oeuvre céleste,
Tant d'éléments si peu d'accord ?
À quoi bon le crime et la peste ?
Ô Dieu juste ! pourquoi la mort ?

Ta pitié dut être profonde
Lorsqu'avec ses biens et ses maux,
Cet admirable et pauvre monde
Sortit en pleurant du chaos !

Puisque tu voulais le soumettre
Aux douleurs dont il est rempli,
Tu n'aurais pas dû lui permettre
De t'entrevoir dans l'infini.

Pourquoi laisser notre misère
Rêver et deviner un Dieu ?
Le doute a désolé la terre ;
Nous en voyons trop ou trop peu.

Si ta chétive créature
Est indigne de t'approcher,
Il fallait laisser la nature
T'envelopper et te cacher.

Il te resterait ta puissance,
Et nous en sentirions les coups ;
Mais le repos et l'ignorance
Auraient rendu nos maux plus doux.

Si la souffrance et la prière
N'atteignent pas ta majesté,
Garde ta grandeur solitaire,
Ferme à jamais l'immensité.

Mais si nos angoisses mortelles
Jusqu'à toi peuvent parvenir ;
Si, dans les plaines éternelles,
Parfois tu nous entends gémir,

Brise cette voûte profonde
Qui couvre la création ;
Soulève les voiles du monde,
Et montre-toi, Dieu juste et bon !

Tu n'apercevras sur la terre
Qu'un ardent amour de la foi,
Et l'humanité tout entière
Se prosternera devant toi.

Les larmes qui l'ont épuisée
Et qui ruissellent de ses yeux,
Comme une légère rosée
S'évanouiront dans les cieux.

Tu n'entendras que tes louanges,
Qu'un concert de joie et d'amour
Pareil à celui dont tes anges
Remplissent l'éternel séjour ;

Et dans cet hosanna suprême,
Tu verras, au bruit de nos chants,
S'enfuir le doute et le blasphème,
Tandis que la Mort elle-même
Y joindra ses derniers accents.
Se não é Deus...
Quem ou O que nos faz acreditar que bons momentos estão por vir?
Quem ou O que nos faz ter fé?
Se existem coisas ou pessoas destinadas a serem quem as desenhou assim? Quem escreveu o destino delas?
Será que estamos sozinhos neste mundo?

Eu próprio me encontro a duvidar da existência de um Deus… É como dizem “ver é crer” mas temos de morrer para ver e quem morre não volta para nos contar os detalhes… Mas escolho acreditar que ele existe, não sei porque que prefiro acreditar que existe, mas parece dar algum conforto e propósito na vida. Duvidar da existência de Deus também me faz duvidar da existência de paraíso, mas prefiro acreditar que existe, e se existe eu quero ir para lá quando o meu corpo morrer… Mas também duvido que eu vá para lá, não sou perfeito, faço coisas condenáveis, segundo a bíblia, minto, fornico, até já roubei, mesmo que seja um roubo que eu tenha achado “inocente” por ser pequeno e que “ninguém notaria” é um roubo e isso é condenável, segundo a bíblia.
O que faz com que sejamos perdoados? Fala-se tanto do dia em que o mundo vai acabar e as almas puras serão levadas para o reino dos céus, o que eu faço para minha alma ser uma dessas que será levada para o reino dos céus? Pedir perdão todos os dias? Ou apenas no dia da nossa morte?
Qualquer pessoa cansa-se de ouvir pedidos de perdão diariamente por erros que cometemos por livre vontade, Deus não é uma pessoa, mas será que ele não está cansado de nos perdoar dia-a-dia?
Se existe Paraíso e Inferno eu quero acreditar que ninguém habita o inferno, quero acreditar que o diabo não tem nem sequer uma alma. Se todos pecados são dignos do perdão, eu quero acreditar que Deus perdoou todos.
No último julgamento que quero acreditar que ninguém se recusou a assumir seus erros e pedir perdão… e essa é a razão de eu achar que ninguém habita o inferno e se existem almas perdidas lá, são apenas réplicas e que as verdadeiras habitam no reino dos céus.
This is a reflection I had, don't mean to offend or insult.
Con su ritual de acero
sus grandes chimeneas
sus sabios clandestinos
su canto de sirenas
sus cielos de neón
sus ventas navideñas
su culto de dios padre
y de las charreteras
      con sus llaves del reino
      el norte es el que ordena

pero aquí abajo abajo
el hambre disponible
recurre al fruto amargo
de lo que otros deciden
mientras el tiempo pasa
y pasan los desfiles
y se hacen otras cosas
que el norte no prohíbe
      con su esperanza dura
      el sur también existe

con sus predicadores
sus gases que envenenan
su escuela de chicago
sus dueños de la tierra
con sus trapos de lujo
y su pobre osamenta
sus defensas gastadas
sus gastos de defensa
      con su gesta invasora
      el norte es el que ordena

pero aquí abajo abajo
cada uno en su escondite
hay hombres y mujeres
que saben a qué asirse
aprovechando el sol
y también los eclipses
apartando lo inútil
y usando lo que sirve
      con su fe veterana
      el sur también existe

con su corno francés
y su academia sueca
su salsa americana
y sus llaves inglesas
con todos sus misiles
y sus enciclopedias
su guerra de galaxias
y su saña opulenta
      con todos sus laureles
      el norte es el que ordena

pero aquí abajo abajo
cerca de las raíces
es donde la memoria
ningún recuerdo omite
y hay quienes se desmueren
y hay quienes se desviven
y así entre todos logran
lo que era un imposible
      que todo el mundo sepa
      que el sur también existe
Sólo una temporada provisoria,
tatuaje de incontables tradiciones,
oscuro mausoleo donde empieza
a existir el futuro, a hacerse piedra.

Nada aquí, nada allá. Son las palabras
del mago lejanísimo y borroso.

Sin embargo, la infancia se empecina,
comienza a levantar sus inventarios,
a echar sus amplias redes para luego.
Es una isla limpia y sobre todo
fugaz, es un venero de primicias
que se van lentamente resecando.

Queda atrás como un rápido paisaje
del que persistirán sólo unas nubes,
un biombo, dos juguetes, tres racimos,
o apenas un olor, una ceniza.
Con luces queda atrás, a la intemperie,
yacente y aplazada para nunca,
sola con su aptitud irresistible
y un pudor incorpóreo, agazapado.
Para nunca aplazada, fabulosa
infancia entre sus redes extinguida.

Por algo queda atrás. Esa entrañable
cede paso al fervor, al pasmo, al fruto,
el azar hinca el diente en otra bruma,
somos los moribundos que nacemos
a la carne, a la sangre, al entusiasmo,
nos burlamos del sol, de la penumbra,
manejamos la gloria como un lápiz
y en las vírgenes tapias dibujamos
el amor y su viejo colmo, el odio,
el grito que nos pone la vergüenza
en las manos mucho antes que en la boca.

El celaje se enciende. Somos niebla
bajo el cielo compacto, insolidario,
el asombro hace cuentas y no puede
mantenernos serenos, apacibles,
somos el invasor protagonista
que hace trizas el tiempo, que hace ruido
pueril, que hace palabras, que hace pactos,
somos tan poderosos, tan eternos,
que cerramos el puño y el verano
comienza a sollozar entre los árboles.

Mejor dicho: creemos que solloza.
El verano es un.vaho, por lo tanto
no tiene ojos ni párpados ni lágrimas,
en sus tardes de atmósfera más tenue
es calor, es calor, y en las mañanas
de aire pesado, corporal, viscoso,
es calor, es calor. Con eso basta.

De todos modos cambia a las muchachas,
las ilumina, las ondula, y luego
las respira y suspira como acordes,
las envuelve en amor, las hace carne,
les pinta brazos con venitas tenues
en colores y luz complementarios,
les abre escotes para que alguien vierta
cualquier mirada, ese poderhabiente.

La vida, qué región esplendorosa.
¿Quién escruta la muerte, quién la tienta?
A la horca con él. ¿Quién piensa en esa
imposible quietud cuando es la hora
para cada uno de morder su fruta,
de usar su espejo, de gritar su grito,
de escupir a los cielos, de ir subiendo
de dos en dos todas las escaleras?

La muerte no se apura, sin embargo,
ni se aplaca. Tampoco se impacienta.
Hay tantas muertes como negaciones.
La muerte que desgarra, la que expulsa,
la que embruja, la que arde, la que agota,
la que enluta el amor, la que excrementa,
la que siega, la que usa, la que ablanda,
la muerte de arenal, la de pantano,
la de abismo, la de agua, la de almohada.

Hay tantas muertes como teologías,
pero todas se juntan en la espera.
Esa que acecha es una muerte sola.
Escarnecida, rencorosa, hueca,
su insomnio enloquecido se desploma
sobre todos los sueños, su delirio
se parece bastante a la cordura.
Muerte esbelta y rompiente, qué increíble
sirena para el Mar de los Suicidas.

No canta, pero indica, marca, alude,
exhibe sus voraces argumentos,
sus afiches turísticos, explica
por qué es tan milagrosa su inminencia,
por qué es tan atractivo su desastre,
por qué tan confortable su vacío.

No canta, pero es como si cantara.
Su demagogia negra usa palomas,
telegramas y rezos y suspiros,
sonatas para piano, arpas de herrumbre,
vitrinas del amor momificado,
relojes de lujuria que amontonan
segundos y segundos y otras prórrogas.

No canta, pero es como si cantara,
su espanto vendaval silba en la espiga,
su pregunta repica en el silencio,
su loco desparpajo exuda un réquiem
que es prado y es follaje y es almena.

Hay que volverse sordo y mudo y ciego,
sordo de amor, de amor enmudecido,
ciego de amor. Olfato, gusto y tacto
quedan para alejar la muerte y para
hundirse en la mujer, en esa ola
que es tiempo y lengua y brazos y latido,
esa mujer descanso, mujer césped,
que es llanto y rostro y siembra y apetito,
esa mujer cosecha, mujer signo,
que es paz y aliento y cábala y jadeo.

Hay que amar con horror para salvarse,
amanecer cuando los mansos dientes
muerden, para salvarse, o por lo menos
para creerse a salvo, que es bastante.
Hay que amar sentenciado y sin urgencia,
para salvarse, para guarecerse
de esa muerte que llueve hielo o fuego.

Es el cielo común, el alba escándalo,
el goce atroz, el milagroso caos,
la piel abismo, la granada abierta,
la única unidad uniyugada,
la derrota de todas las cautelas.

Hay que amar con valor, para salvarse.
Sin luna, sin nostalgia, sin pretextos,
Hay que despilfarrar en una noche
-que puede ser mil y una- el universo,
sin augurios, sin planes, sin temblores,
sin convenios, sin votos, con olvido,
desnudos cuerpo y alma, disponibles
para ser otro y otra a ras de sueño.

Bendita noche cóncava, delicia
de encontrar un abrazo a la deriva
y entrar en ese enigma, sin astucia,
y volver por el aire al aire libre,
Hay que amar con amor, para salvarse.

Entonces vienen las contradicciones
o sea la razón. El mundo existe
con manchas, sin arar, y no hay conjuro
ni fe que lo desmienta o modifique.

El manantial se seca, el árbol cae,
la sangre fluye, el odio se hace muro,
¿Es mi hermano el verdugo? Ese asesino
y dios padrastro todopoderoso,
ese señor del vómito, ese artífice
de la hecatombe, ¿puede ser mi hermano?
Surtidor de ******, profeta imbécil,
¿ése, mi prójimo?, ¿ése, el
semejante?
Sindico en todo caso de la muerte,
argumento Y proclama de la ruina,
poder y brazo ejecutor. Estiércol.

Por esta vez no he de mirar mis pasos
sino el contorno triste, calcinado.
Miro a mi sombra que está envejeciendo,
la sombra de los míos que envejecen.

El mundo existe. Con o sin sus manes,
con o sin su señal. Existe. Punto.

El mundo existe con mis ex iguales,
con mis amigos-enemigos, esos
que ya olvidé por qué se traicionaron.

Tiendo mi mano a veces y está sola
y está más sola cuando no la tiendo,
pienso en los compradores emboscados
y tengo duelo y tengo rabia y tengo
un reproche que empieza en mis lealtades,
en mis confianzas sin mayor motivo,
en mi invención del prójimo-mi-aliado.
Ni aun ahora me resigno a creerlo.

No todos son así, no todos ceden.
Tendré que repetírmelo a escondidas
y barajar de nuevo el almanaque.

Mi corazón acobardado sigue
inventando valor, abriendo créditos,
tirando cabos sólo a la siniestra,
aprendiendo a aprender, pobre aleluya,
y quién sabe, quién sabe si entre tanta
mentira incandescente, no queda algo
de verdad a la sombra. Y no es metáfora.

Nada aquí, nada allá. Son las palabras
del mago lejanísimo y borroso.

Pero ¿por qué creerle a pie juntillas?
¿En qué galaxia está el certificado?

Algo aquí, nada allá. ¿Es tan distinto?
Lo propongo debajo de mis párpados
y en mi boca cerrada.
                                      ¿Es tan distinto?
Ya sé, hay razones nítidas, famosas,
hay cien teorías sobre la derrota,
hay argumentos para suicidarse,

Pero ¿y si hay un resquicio?
                                               ¿Es
tan distinto,
tan necio, tan ridículo, tan torpe,
tener un espacioso sueño propio
donde el hombre se muera pero actúe
como inmortal?
Palabras, frases, sílabas, astros que giran alrededor de un centro fijo. Dos cuerpos, muchos seres que se encuentran en una
palabra. El papel se cubre de letras indelebles, que nadie dijo, que nadie dictó, que han caído allí y arden y queman y
se apagan. Así pues, existe la poesía, el amor existe. Y si yo no existo, existes tú.

El poema prepara un orden amoroso. Preveo un hombre-sol y una mujer-luna, el uno libre de su poder, la otra libre de su esclavitud, y
amores implacables rayando el espacio *****. Todo ha de ceder a esas águilas incandescentes.

Todo poema se cumple a expensas del poeta.

Mediodía futuro, árbol inmenso de follaje invisible. En las plazas cantan los hombres y las mujeres el canto solar, surtidor de
transparencias. Me cubre la marejada amarilla: nada mío ha de hablar por mi boca.

Cuando la Historia duerme, habla en sueños; en la frente del pueblo dormido el poema es una constelación de sangre. Cuando a
Historia despierta, la imagen se hace acto, acontece el poema; la poesía entra en acción.

Merece lo que sueñas.
Victor Marques Dec 2012
Os Nossos sonhos e o amor que existe em nós

Os nossos sonhos são elos, alegria, tristeza,
Vagueiam sem cultos e com beleza,
O céu meu refúgio espiritual,
Descanso eterno e fatal.

A vida madrasta do que é perfeito,
Sonhar deitado no nosso leito,
Perdem-se com os dias, desvanecem,
Renascem com o amor que os adormece.

Sonhar alto com amor sem sentido,
Sonhar acordado, vestido, despido.
Tocar os vidros da janela que abriste,
Sonho velho que já partiste…

Victor Marques
Atencion Atencion!
La depresion ya no existe
Si! todos son unos locos
muy muy tristes

Estudios tras estudios
de los estudiosos ingenuosos
ya me lo han probado
la depresion dexiste
ya esta comprobado

Oido tras boca
que es antisocial
que no se levanta
y no sabe del manantial
pero solo le hace falta
ayuda celestial

Que va ser?
Si el nene tiene chavos
madre y padre y par de carros
Déjalo tranqiuilo
esta en la etapa
si nunca de alegra
se va a matar
Cada dia mas, me siento mas lejos de mi misma
Ya no hay pasos adelante , sino pasos hacia tras
Solo hay piedras en mi camino, no hay espacios para caminar sin tropezar
Y dicen que lo que no te mata te hace mas fuerte, pues a mi me ha vuelto
mas debil, sintiendo como mi vida se me escapa de mis manos
ya no se que hacer para cambiar mi destino
Solo existen pocos momentos de alegria y paz
Solo existe soledad ,Solo existen pensamientos atormentadores
y mis replicas de angustia
Solo existen ellos, y yo dejo de existir cuando se apoderan de mi
y mi yo, se vuelve inexistente.
Victor Marques Apr 2012
Existe diferença entre o rio e o aquário

Aprecio quadros belos sem igual,
A beleza e o ser natural,
Gosto da aventura, do imaginário,
Do rio e do aquário…

A alegria de ter saudades,
O meu rio de liberdades.
Ser poeta por vezes fingidor,
Aquário do amor.

Tristezas e alegrias, brincadeiras,
Nuvens esbranquiçadas, passageiras,
Revoltas incontidas de quem ama,
O rio, o aquário e a açucena.

Victor Marques
rio,aquário
Sólo una temporada provisoria,
tatuaje de incontables tradiciones,
oscuro mausoleo donde empieza
a existir el futuro, a hacerse piedra.

Nada aquí, nada allá. Son las palabras
del mago lejanísimo y borroso.

Sin embargo, la infancia se empecina,
comienza a levantar sus inventarios,
a echar sus amplias redes para luego.
Es una isla limpia y sobre todo
fugaz, es un venero de primicias
que se van lentamente resecando.

Queda atrás como un rápido paisaje
del que persistirán sólo unas nubes,
un biombo, dos juguetes, tres racimos,
o apenas un olor, una ceniza.
Con luces queda atrás, a la intemperie,
yacente y aplazada para nunca,
sola con su aptitud irresistible
y un pudor incorpóreo, agazapado.
Para nunca aplazada, fabulosa
infancia entre sus redes extinguida.

Por algo queda atrás. Esa entrañable
cede paso al fervor, al pasmo, al fruto,
el azar hinca el diente en otra bruma,
somos los moribundos que nacemos
a la carne, a la sangre, al entusiasmo,
nos burlamos del sol, de la penumbra,
manejamos la gloria como un lápiz
y en las vírgenes tapias dibujamos
el amor y su viejo colmo, el odio,
el grito que nos pone la vergüenza
en las manos mucho antes que en la boca.

El celaje se enciende. Somos niebla
bajo el cielo compacto, insolidario,
el asombro hace cuentas y no puede
mantenernos serenos, apacibles,
somos el invasor protagonista
que hace trizas el tiempo, que hace ruido
pueril, que hace palabras, que hace pactos,
somos tan poderosos, tan eternos,
que cerramos el puño y el verano
comienza a sollozar entre los árboles.

Mejor dicho: creemos que solloza.
El verano es un.vaho, por lo tanto
no tiene ojos ni párpados ni lágrimas,
en sus tardes de atmósfera más tenue
es calor, es calor, y en las mañanas
de aire pesado, corporal, viscoso,
es calor, es calor. Con eso basta.

De todos modos cambia a las muchachas,
las ilumina, las ondula, y luego
las respira y suspira como acordes,
las envuelve en amor, las hace carne,
les pinta brazos con venitas tenues
en colores y luz complementarios,
les abre escotes para que alguien vierta
cualquier mirada, ese poderhabiente.

La vida, qué región esplendorosa.
¿Quién escruta la muerte, quién la tienta?
A la horca con él. ¿Quién piensa en esa
imposible quietud cuando es la hora
para cada uno de morder su fruta,
de usar su espejo, de gritar su grito,
de escupir a los cielos, de ir subiendo
de dos en dos todas las escaleras?

La muerte no se apura, sin embargo,
ni se aplaca. Tampoco se impacienta.
Hay tantas muertes como negaciones.
La muerte que desgarra, la que expulsa,
la que embruja, la que arde, la que agota,
la que enluta el amor, la que excrementa,
la que siega, la que usa, la que ablanda,
la muerte de arenal, la de pantano,
la de abismo, la de agua, la de almohada.

Hay tantas muertes como teologías,
pero todas se juntan en la espera.
Esa que acecha es una muerte sola.
Escarnecida, rencorosa, hueca,
su insomnio enloquecido se desploma
sobre todos los sueños, su delirio
se parece bastante a la cordura.
Muerte esbelta y rompiente, qué increíble
sirena para el Mar de los Suicidas.

No canta, pero indica, marca, alude,
exhibe sus voraces argumentos,
sus afiches turísticos, explica
por qué es tan milagrosa su inminencia,
por qué es tan atractivo su desastre,
por qué tan confortable su vacío.

No canta, pero es como si cantara.
Su demagogia negra usa palomas,
telegramas y rezos y suspiros,
sonatas para piano, arpas de herrumbre,
vitrinas del amor momificado,
relojes de lujuria que amontonan
segundos y segundos y otras prórrogas.

No canta, pero es como si cantara,
su espanto vendaval silba en la espiga,
su pregunta repica en el silencio,
su loco desparpajo exuda un réquiem
que es prado y es follaje y es almena.

Hay que volverse sordo y mudo y ciego,
sordo de amor, de amor enmudecido,
ciego de amor. Olfato, gusto y tacto
quedan para alejar la muerte y para
hundirse en la mujer, en esa ola
que es tiempo y lengua y brazos y latido,
esa mujer descanso, mujer césped,
que es llanto y rostro y siembra y apetito,
esa mujer cosecha, mujer signo,
que es paz y aliento y cábala y jadeo.

Hay que amar con horror para salvarse,
amanecer cuando los mansos dientes
muerden, para salvarse, o por lo menos
para creerse a salvo, que es bastante.
Hay que amar sentenciado y sin urgencia,
para salvarse, para guarecerse
de esa muerte que llueve hielo o fuego.

Es el cielo común, el alba escándalo,
el goce atroz, el milagroso caos,
la piel abismo, la granada abierta,
la única unidad uniyugada,
la derrota de todas las cautelas.

Hay que amar con valor, para salvarse.
Sin luna, sin nostalgia, sin pretextos,
Hay que despilfarrar en una noche
-que puede ser mil y una- el universo,
sin augurios, sin planes, sin temblores,
sin convenios, sin votos, con olvido,
desnudos cuerpo y alma, disponibles
para ser otro y otra a ras de sueño.

Bendita noche cóncava, delicia
de encontrar un abrazo a la deriva
y entrar en ese enigma, sin astucia,
y volver por el aire al aire libre,
Hay que amar con amor, para salvarse.

Entonces vienen las contradicciones
o sea la razón. El mundo existe
con manchas, sin arar, y no hay conjuro
ni fe que lo desmienta o modifique.

El manantial se seca, el árbol cae,
la sangre fluye, el odio se hace muro,
¿Es mi hermano el verdugo? Ese asesino
y dios padrastro todopoderoso,
ese señor del vómito, ese artífice
de la hecatombe, ¿puede ser mi hermano?
Surtidor de ******, profeta imbécil,
¿ése, mi prójimo?, ¿ése, el
semejante?
Sindico en todo caso de la muerte,
argumento Y proclama de la ruina,
poder y brazo ejecutor. Estiércol.

Por esta vez no he de mirar mis pasos
sino el contorno triste, calcinado.
Miro a mi sombra que está envejeciendo,
la sombra de los míos que envejecen.

El mundo existe. Con o sin sus manes,
con o sin su señal. Existe. Punto.

El mundo existe con mis ex iguales,
con mis amigos-enemigos, esos
que ya olvidé por qué se traicionaron.

Tiendo mi mano a veces y está sola
y está más sola cuando no la tiendo,
pienso en los compradores emboscados
y tengo duelo y tengo rabia y tengo
un reproche que empieza en mis lealtades,
en mis confianzas sin mayor motivo,
en mi invención del prójimo-mi-aliado.
Ni aun ahora me resigno a creerlo.

No todos son así, no todos ceden.
Tendré que repetírmelo a escondidas
y barajar de nuevo el almanaque.

Mi corazón acobardado sigue
inventando valor, abriendo créditos,
tirando cabos sólo a la siniestra,
aprendiendo a aprender, pobre aleluya,
y quién sabe, quién sabe si entre tanta
mentira incandescente, no queda algo
de verdad a la sombra. Y no es metáfora.

Nada aquí, nada allá. Son las palabras
del mago lejanísimo y borroso.

Pero ¿por qué creerle a pie juntillas?
¿En qué galaxia está el certificado?

Algo aquí, nada allá. ¿Es tan distinto?
Lo propongo debajo de mis párpados
y en mi boca cerrada.
                                      ¿Es tan distinto?
Ya sé, hay razones nítidas, famosas,
hay cien teorías sobre la derrota,
hay argumentos para suicidarse,

Pero ¿y si hay un resquicio?
                                               ¿Es
tan distinto,
tan necio, tan ridículo, tan torpe,
tener un espacioso sueño propio
donde el hombre se muera pero actúe
como inmortal?
Mariana Seabra Jun 2022
Ó terra fria e suja,
Com que os vivos me taparam...
Fui acorrentada
       aprisionada
       encaixotada
Cabeça, corpo e alma soterrada,
Quando ainda não tinha idade...
Era bela e tenra a idade para me saber salvar.

A criança que fui, se é que a fui,
Jaz numa campa, jaz lá deitada.
Tornou-se um símbolo de pureza,
Da minha inocência arruinada.
Mal fechou os olhos, soltou-se o último suspiro,
Abriu-se a Terra e ouviu-se em grito:

"És só mais uma pessoa estragada!
Bem-vinda ao mundo real,
Aí em cima, estar partida é requisito.
Desce cá abaixo, atira-te sem medos,
tenho muito para te ensinar!
Aqui somos todos filhos do Diabo,
Dançamos com ele lado a lado,
Aniquilamos o que em nós já estava manchado,
Destruímos a ferro e fogo o ódio e o pecado,
Renascemos livres e prontos para amar.
Anda recuperar a pureza que te tentaram matar!"

Bichos do solo que devoravam
O meu corpo gélido e petrificado.
Via-os passar por cima do meu olhar desesperado,
Comiam o que restava do meu coração.
Quase, quase adormecido...
Quase, quase devorado...
Quase, quase esquecido....
É bom relembrar-me que estou só de passagem,
Enquanto me entrego ao sonho e a esta última miragem
Da violência, da ganância, da frieza, da ignorância,
Que só os vivos desta Terra conseguem revelar.


Acharam eles que me iam quebrar!

Belo truque de ilusionismo!
Foi o que me tentaram ensinar.
Levei metade da vida para me desapegar
De todos os maus ensinamentos que me tentaram pregar.
Mas não sou Cristo para me pregarem,
Prefiro crucificar-me já.
Nem sou Houdini para me escapar,
Prefiro o prazer que ficar me dá.
A minha maneira é mais barbária,
Abri caminho à machadada,
Incendiei a cruz e a aldeia inteira,
Rebentei com o caixão onde estava enfiada.
Fui à busca da liberdade, para longe.
Bem longe, onde não me pudessem encontrar.
Não encontrei a liberdade, essa já a tinha, já era minha.
Mas reencontrei a inocência que há tanto queria recuperar.

Chamem-me bruxa moderna!
Mulher sensitiva, sonhadora, intuitiva,
Que vê além do que os sentidos mostram,
Que sente além da fronteira que nos separa do invisível.
Neta, bisneta, trisneta, tetraneta,
De mulheres poderosas e ancestrais.
Das chamadas "bruxas originais"
Que os cobardes não conseguiram queimar.
E bem que as tentaram erradicar!
Mas a magia sobrevive à História!
Poder senti-la hoje, poder perpetua-la,
Essa será sempre a nossa vitória, pertence a todas as mulheres.

Que venham agora tentar apanhar-me!

Solto-lhes as chamas do Inferno,
Onde os deuses me escolheram forjar.

Ai, a crueldade que este mundo traz...

Só mesmo as pessoas, essa raça sadia que é capaz
De destruir o seu semelhante, manipular o seu próprio irmão,
Sem um único pingo de compaixão.
Pegam na pá, cavam-lhe o precipício,
São os primeiros a empurrarem-no ao chão.
Reparem bem...Disse "pessoas",
Que é bem diferente de "seres-humanos",
Essa é a questão.
Porque quem sabe ser-humano, sabe bem daquilo que escrevo,
Não é indiferente à sua própria condição,
Limitada, defeituosa, machucada.
Basicamente, não valemos nada! Que alívio, admiti-lo.
Loucos são os que vivem na ilusão
De serem superiores aos bichos do solo.
Os mesmos que vos vão devorar os olhos no caixão.

(...)

Ó terra fria e suja
Com que me taparam...
De lágrimas foste regada,
De ti surgiu o que ninguém sonhava,
Um milagre que veio pela calada.
Um girassol!
Com pétalas de água salgada
Que sai pelo seu caule disparada.
És tudo, simultaneamente!
És nascente do rio e és fonte avariada.
Pura água! onde toda a gente mergulhava,
Apesar de não saberem lá nadar.
Não paravam para a beber, quanto mais para a apreciar.

Talvez tenha sido numa noite de luar,
Que conheci uma ave rara...
Uma beija-flor colorida, com olhos castanhos de encantar,
Formas humanas, magníficas,
E uma voz melódica de fazer arrepiar.
Talvez tenha sido num dia de sol,
Que ela me observara, indecisa sobre a partida ou chegada.
Porque é que em mim pousara?
Não sei. Não a questionei.
Fiquei encantada! Estava tão tranquila
Que quase... quase flutuava, como uma pena soprada,
Enquanto ela penicava a minha água salgada,
Banhava-se na minha corrente agitada,
Sentia os mil sabores enquanto a devorava,
Absorvia-me no seu corpo sem medo de nada.
Não havia presente, passado ou futuro!
Só havia eu, ela e as semelhanças que nos representam,
Os opostos que nos atraem e complementam,
O amor que é arrebatador, ingénuo e puro.

Nessa noite, nesse dia, descobri que a água amava!
Como é que posso dizer isto de uma coisa inanimada?
Vejo vivos que já estão mortos,
Submersos nos seus próprios esgotos mentais.
Vejo coisas que estão vivas,
Como a água que nunca pára,
Não desiste de beijar a costa por mais que ela a mande para trás.
Ela vai! Mas sempre volta.
Se o amor não é isso, então que outro nome lhe dás?

Podia jurar que ouvi a água a falar...
Que sina a minha!
Outra que disse que veio para me ensinar.
Envolveu-me nos seus braços e disse:
"Confia! Sei que é difícil, mas confia, deixa-te levar.
A água cria! A água sabe! A água sabe tudo!
Já se banharam nestes mesmos oceanos
Todas as gerações que habitaram este mundo.
É a água que esconde os segredos da humanidade,
Os seus mistérios mais profundos.
É a água que acalma, é a água que jorra, é a água que afoga,
Dá-te vida ao corpo, mas também a cobra."

Não era a água...estava enganada.
Era a minha ave rara quem me falara,
Quem me sussurrava ao ouvido,
Com um tom de voz quase imperceptível mas fluído.
Que animal destemido!
Decidiu partilhar um pouco de si comigo,
Decidiu mostrar-me que pode existir no outro
um porto de abrigo.
Teceu-me asas para que pudesse voar!
E disse "Vai! Voa! Sê livre!",
Mas depois de a encontrar, não havia outro sítio no mundo onde eu preferisse estar.
Ensinou-me a mergulhar, a não resistir à corrente,
A suster a respiração, controlar o batimento do coração,
Desbravar o fundo do mar, sem ter de lá ficar.

Verdade seja dita! Devo ter aprendido bem.
Verdade seja dita! Sempre à tona regressei.

Bem que me tentaram afogar! Eu mesma tentei.

Mas verdade seja dita! Sou teimosa, orgulhosa.
Se tiver de morrer, assim será! Mas serei eu!
Eu e só eu, que irei escolher quando me matar.

Pode parecer sombrio, dito da forma fria que o digo.
Mas verdade seja dita! Sinto um quente cá dentro,
Quando penso na liberdade de poder escolher
A altura certa que quero viver
Ou a altura certa que quero morrer.

(...)

Com as asas que me ofereceu,
Dedico-me à escrita, para que a verdade seja dita.
Da analogia, à hipérbole, à metáfora, à antítese.
Sou uma contradição maldita!
Sou um belo paradoxo emocional!
Prefiro voar só, a não ser quando bem acompanhada.
Porque neste longa jornada,
A que gosto de chamar de "vida" ou "fachada",
Há quem me ajude a caminhar.

Pela dura estrada, às vezes voo de asa dada.
Celebro com a minha ave rara a pureza reconquistada!
Permitimos que as nossas raízes escolham o lugar
Por onde se querem espalhar.
Seja na Terra, no Céu, no Mar.
Somos livres para escolher!
Onde, quando e como desejamos assentar.

(...)

Dizem que em Terra de Cegos,
Quem tem olho é Rei.
Digo-lhes que tinha os dois bem abertos!
Quando ao trono renunciei.

Não quero a Coroa, não ambiciono o bastão,
Não quero dinheiro para esbanjar,
Não quero um povo para controlar.
Quero manter o coração aberto!
E que seja ele a liderar!
Deixo o trono para quem o queira ocupar.
Para quem venha com boas intenções,
Que saiba que há o respeito de todo um povo a reconquistar.
Quem não tenha medo de percorrer todas as ruas da cidade,
Da aldeia, do bairro... desde a riqueza à precaridade.
Para quem trate com equidade todo o seu semelhante,
Seja rico ou pobre, novo ou velho, gordo ou magro,
inteligente ou ignorante.
Vamos mostrar que é possível o respeito pela diversidade!

Governemos juntos! Lado a lado!

(...)

O reflexo na água é conturbado...
Salto entre assuntos, sem terminar os que tinha começado.
Nunca gostei muito de regras e normas, sejam líricas, sociais ou gramaticais.
No entanto, quanto mais tempo me tenho observado,
Mais vejo que há um infinito em mim espelhado.
Sou eterna! Efémera...
Só estou de visita! E, depois desta vida,
Haverá mais lugares para visitar, outras formas para ser.
Só estou de visita! É nisso que escolho acreditar.
Vim para experienciar! Nascer, andar, correr,
Cair, levantar, aprender, amar, sofrer,
Repetir, renascer...

Ah! E, gostava de, pelo menos, uma grande pegada deixar.
Uma pegada bem funda, na alma de um outro alguém,
Como se tivesse sido feita em cimento que estava a secar.
Uma pegada que ninguém conseguirá apagar.

E, se neste mundo eu não me enquadrar?

Não faz mal! É porque vim para um novo mundo criar.
Para ser a mudança que ainda não existe,
Para ter o prazer de vos contrariar.

Sou feita de amor, raiva, luz, escuridão, magia,
Intensidade que vibra e contagia.
Giro, giro e giro-ao-sol, enquanto o sol girar.
Mesmo quando ele desaparece, para que a nossa lua possa brilhar.

Quem, afinal, diria?
Que o amor que me tentaram assassinar,
Cresceu tão forte em agonia
Que tornou-se tóxico, só para os conseguir contaminar.
E inundar, e transbordar, quem sabe, para os mudar.
Como que por rebeldia, estou habituada a ser a que contraria.
Prefiro fazer tudo ao contrário!
Em vez de me deixar ser dominada, prefiro ser eu a dominar.
Mais depressa me mantenho fiel à alma que me guia,
Do que a qualquer pessoa que me venha tentar limitar.
Nunca fui boa a ser o que o outro queria.
Nunca foi boa a reduzir-me, para me certificar que no outro haveria um espaço onde eu caberia.

Uma mente que foi expandida
Jamais voltará a ser comprimida!
Nunca mais será enclausurada! Num espaço fechado
                                                         ­                         pré-programado
                         ­                                                         condicio­nado
Cheio de pessoas com o espírito acorrentado,
Que se recusam a libertar das suas próprias amarras,
Quebrar antigos padrões, olhar para fora da caverna,
Em direção ao mundo que continua por ser explorado.

"Então é aqui a Terra? O tal Inferno que me tinham falado!"

Sejam livres de prisões!
Revoltem-se, unam-se, libertem-se!
A vocês e aos vossos irmãos!
Vão ao passo do mais lento!
Certifiquem-se que ninguém fica para trás!
Sejam fortes e valentes!
Mostrem que, com todos juntos,
A mudança será revolucionária e eficaz!
Apoiem-se uns aos outros!
Não confiem no Estado!
Dêem a mão uns aos outros, sejam o apoio que vos tem faltado!

(...)

Carrego a luz que dei à vida e, reclamo-a para mim.
Não me importo de a partilhar,
Faço-o de boa vontade!
Este mundo precisa de menos pessoas e mais humanidade.
Esta humildade, esta forte fragilidade,
Brotou das mortes que sofri, de todos os horrores que já vi.
Brotou força, de todas as lutas que sobrevivi.
Brotou sabedoria, de todos os erros que cometi,
De todos aqueles que corrigi, e dos que ainda não me apercebi.

Criei-me do nada.
Resisti!
Como uma fénix sagrada e abençoada,
Moldei-me sem fim, nem começo...
Queimei o passado, sem o ter apagado.
Ensinei-me a manter os olhos para a frente.
Permiti-me à libertação!
De enterrar o que me tentou destruir anteriormente.

Moro no topo da montanha.
Amarela, azul, verde e castanha.
A tal montanha que só por mim é avistada,
No novo mundo que criei para a minha alma cansada.

Moro no topo de céu.
Numa casa feita de girassóis sem fim, nem começo...
Que plantei para oferecer à minha ave rara,
Ao meu beija-flor colorido. O meu beija-flor preferido!
Que me veio ensinar que o amor existe.
Afinal ele existe!
E é bruto. Intoxicante. Recíproco.
Mas nem sempre é bonito.
Seja como for, aceito o seu amor!

Este dedico-te a ti, minha beija-flor encantada.
Tu! Que me vieste manter viva e apaixonada.
Porque quando estás presente,
A Terra não é fria, nem enclausura. Ao pé de ti, posso ser suja!
Acendes a chama e fico quente!
Porque quando estás presente,
Iluminas-me a cabeça, o corpo, a alma e a mente.
Porque quando estás presente,
Sinto que giro-ao-sol e ele gira cá.
E, se existe frio, não é da Terra.
É o frio na barriga!
Por sentir tanto amor! é isso que me dá.
Jean Cocteau es un ruiseñor mecánico a quien le ha dado cuerda Ronsard.

Los únicos brazos entre los cuales nos resignaríamos a pasar la vida, son los brazos de las Venus que han perdido los brazos.

Si los pintores necesitaran, como Delacroix, asistir al degüello de 400 odaliscas para decidirse a tomar los pinceles... Si, por lo menos, sólo fuesen capaces de empuñarlos antes de asesinar a su idolatrada Mamá...

Musicalmente, el clarinete es un instrumento muchísimo más rico que el diccionario.

Aunque se alteren todas nuestras concepciones sobre la Vida y la Muerte, ha llegado el momento de denunciar la enorme superchería de las "Meninas" que -siendo las propias "Meninas" de carne y hueso- colgaron un letrerito donde se lee Velázquez, para que nadie descubra el auténtico y secular milagro de su inmortalidad.

Nadie escuchó con mayor provecho que Debussy, los arpegios que las manos traslúcidas de la lluvia improvisan contra el teclado de las persianas.

Las frases, las ideas de Proust, se desarrollan y se enroscan, como las anguilas que nadan en los acuarios; a veces deformadas por un efecto de refracción, otras anudadas en acoplamientos viscosos, siempre envueltas en esa atmósfera que tan solo se encuentra en los acuarios y en el estilo de Proust.

¡La "Olimpia" de Manet está enferma de "mal de Pott"! ¡Necesita aire de mar!... ¡Urge que Goya la examine!...

En ninguna historia se revive, como en las irisaciones de los vidrios antiguos, la fugaz y emocionante historia de setecientos mil crepúsculos y auroras.

¡Las lágrimas lo corrompen todo! Partidarios insospechables de un "régimen mejorado", ¿tenemos derecho a reclamar una "ley seca" para la poesía... para una poesía "extra dry", gusto americano?

Todo el talento del "douannier" Rousseau estribó en la convicción con que, a los sesenta años, fue capaz de prenderse a un biberón.

La disección de los ojos de Monet hubiera demostrado que Monet poseía ojos de mosca; ojos forzados por innumerables ojitos que distinguen con nitidez los más sutiles matices de un color pero que, siendo ojos autónomos, perciben esos matices independientemente, sin alcanzar una visión sintética de conjunto.

Las frases de Oscar Wilde no necesitan red. ¡Lástima que al realizar sus más arriesgadas acrobacias, nos dejen la incertidumbre de su ****!

El cúmulo de atorrantismo y de burdel, de uso y abuso de limpiabotas, de sensiblería engominada, de ojo en compota, de retobe y de tristeza sin razón -allí está la pampa... más allá el indio... la quena... el tamboril -que se espereza y canta en los acordes del tango que improvisa cualquier lunfardo.

Es necesario procurarse una vestimenta de radiógrafo (que nos proteja del contacto demasiado brusco con lo sobrenatural), antes de aproximarnos a los rayos ultravioletas que iluminan los paisajes de Patinir.

No hay crítico comparable al cajón de nuestro escritorio.

Entre otras... ¡la más irreductible disidencia ortográfica! Ellos: Padecen todavía la superstición de las Mayúsculas.

Nosotros: Hace tiempo que escribimos: cultura, arte, ciencia, moral y, sobre todo y ante todo, poesía.

Los cubistas cometieron el error de creer que una manzana era un tema menos literario y frugal que las nalgas de madame Recamier.

¡Sin pie, no hay poesía! -exclaman algunos. Como si necesitásemos de esa confidencia para reconocerlos.

Esos tinteros con un busto de Voltaire, ¿no tendrán un significado profundo? ¿No habrá sido Voltaire una especie de Papa (*****) de la tinta?

En música, al pleonasmo se le denomina: variación.

Seurat compuso los más admirables escaparates de juguetería.

La prosa de Flaubert destila un sudor tan frío que nos obliga a cambiarnos de camiseta, si no podemos recurrir a su correspondencia.

El silencio de los cuadros del Greco es un silencio ascético, maeterlinckiano, que alucina a los personajes del Greco, les desequilibra la boca, les extravía las pupilas, les diafaniza la nariz.

Los bustos romanos serían incapaces de pensar si el tiempo no les hubiera destrozado la nariz.

No hay que admirar a Wagner porque nos aburra alguna vez, sino a pesar de que nos aburra alguna vez.

Europa comienza a interesarse por nosotros. ¡Disfrazados con las plumas o el chiripá que nos atribuye, alcanzaríamos un éxito clamoroso! ¡Lástima que nuestra sinceridad nos obligue a desilusionarla... a presentarnos como somos; aunque sea incapaz de diferenciarnos... aunque estemos seguros de la rechifla!

Aunque la estilográfica tenga reminiscencias de lagrimatorio, ni los cocodrilos tienen derecho a confundir las lágrimas con la tinta.

Renán es un hombre tan bien educado que hasta cuando cree tener razón, pretende demostrarnos que no la tiene.

Las Venus griegas tienen cuarenta y siete pulsaciones. Las Vírgenes españolas, ciento tres.

¡Sepamos consolarnos! Si las mujeres de Rubens pesaran 27 kilos menos, ya no podríamos extasiarnos ante los reflejos nacarados de sus carnes desnudas.

Llega un momento en que aspiramos a escribir algo peor.

El ombligo no es un órgano tan importante como imaginan ustedes... ¡Señores poetas!

¿Estupidez? ¿Ingenuidad? ¿Política?... "Seamos argentinos", gritan algunos... sin advertir que la nacionalidad es algo tan fatal como la conformación de nuestro esqueleto.

Delatemos un onanismo más: el de izar la bandera cada cinco minutos.

Lo primero que nos enseñan las telas de Chardin es que, para llegar a la pulcritud, al reposo, a la sensatez que alcanzó Chardin, no hay más remedio que resignarnos a pasar la vida en zapatillas.

Facilísimo haber previsto la muerte de Apollinaire, dado que el cerebro de Apollinaire era una fábrica de pirotecnia que constantemente inventaba los más bellos juegos de artificio, los cohetes de más lindo color, y era fatal que al primero que se le escapara entre el fango de la trinchera, una granada le rebanara el cráneo.

Los esclavos miguelangelescos poseen un olor tan iodado, tan acre que, por menos paladar que tengamos basta gustarlo alguna vez para convencerse de que fueron esculpidos por la rompiente. (No me refiero a los del Louvre; modelados por el mar, un día de esos en que fabrica merengues sobre la arena).

¡La opinión que se tendrá de nosotros cuando sólo quede de nosotros lo que perdura de la vieja China o del viejo Egipto!

¡Impongámosnos ciertas normas para volver a experimentar la complacencia ingenua de violarlas! La rehabilitación de la infidelidad reclama de nosotros un candor semejante. ¡Ruboricémonos de no poder ruborizarnos y reinventemos las prohibiciones que nos convengan, antes de que la libertad alcance a esclavizarnos completamente!

El cemento armado nos proporciona una satisfacción semejante a la de pasarnos la mano por la cara, después de habernos afeitado.

¡Los vidrios catalanes y las estalactitas de Mallorca con que Anglada prepara su paleta!

Los cubistas salvaron a la pintura de las corrientes de aire, de los rayos de sol que amenazaban derretirla pero -al cerrar herméticamente las ventanas, que los impresionistas habían abierto en un exceso de entusiasmo- le suministraron tal cúmulo de recetas, una cantidad tan grande de ventosas que poco faltó para que la asfixiaran y la dejasen descarnada, como un esqueleto.

Hay poetas demasiado inflamables. ¿Pasan unos senos recién inaugurados? El cerebro se les incendia. ¡Comienza a salirles humo de la cabeza!

"La Maja Vestida" está más desnuda que la "maja desnuda".

Las telas de Velázquez respiran a pleno pulmón; tienen una buena tensión arterial, una temperatura normal y una reacción Wasserman negativa.

¡Quién hubiera previsto que las Venus griegas fuesen capaces de perder la cabeza!

Hay acordes, hay frases, hay entonaciones en D'Annunzio que nos obligan a perdonarle su "fiatto", su "bella voce", sus actitudes de tenor.

Azorín ve la vida en diminutivo y la expresa repitiendo lo diminutivo, hasta darnos la sensación de la eternidad.

¡El Arte es el peor enemigo del arte!... un fetiche ante el que ofician, arrodillados, quienes no son artistas.

Lo que molesta más en Cézanne es la testarudez con que, delante de un queso, se empeña en repetir: "esto es un queso".

El espesor de las nalgas de Rabelais explica su optimismo. Una visión como la suya, requiere estar muellemente sentada para impedir que el esqueleto nos proporcione un pregusto de muerte.

La arquitectura árabe consiguió proporcionarle a la luz, la dulzura y la voluptuosidad que adquiere la luz, en una boca entreabierta de mujer.

Hasta el advenimiento de Hugo, nadie sospechó el esplendor, la amplitud, el desarrollo, la suntuosidad a que alcanzaría el genio del "camelo".

Es tanta la mala educación de Pió Baroja, y es tan ingenua la voluptuosidad que siente Pío Baroja en ser mal educado, que somos capaces de perdonarle la falta de educación que significa llamarse: Pío Baroja.

No hay que confundir poesía con vaselina; vigor, con camiseta sucia.

El estilo de Barres es un estilo de onda, un estilo que acaba de salir de la peluquería.

Lo único que nos impide creer que Saint Saens haya sido un gran músico, es haber escuchado la música de Saint Sáéns.

¿Las Vírgenes de Murillo?

Como vírgenes, demasiado mujeres.

Como mujeres, demasiado vírgenes.

Todas las razones que tendríamos para querer a Velázquez, si la única razón del amor no consistiera en no tener ninguna.

Los surtidores del Alhambra conservan la versión más auténtica de "Las mil y una noches", y la murmuran con la fresca monotonía que merecen.

Si Rubén no hubiera poseído unas manos tan finas!... ¡Si no se las hubiese mirado tanto al escribir!...

La variedad de cicuta con que Sócrates se envenenó se llamaba "Conócete a ti mismo".

¡Cuidado con las nuevas recetas y con los nuevos boticarios! ¡Cuidado con las decoraciones y "la couleur lócale"! ¡Cuidado con los anacronismos que se disfrazan de aviador! ¡Cuidado con el excesivo dandysmo de la indumentaria londinense! ¡Cuidado -sobre todo- con los que gritan: "¡Cuidado!" cada cinco minutos!

Ningún aterrizaje más emocionante que el "aterrizaje" forzoso de la Victoria de Samotracia.

Goya grababa, como si "entrara a matar".

El estilo de Renán se resiente de la flaccidez y olor a sacristía de sus manos... demasiado aficionadas "a lavarse las manos".

La Gioconda es la única mujer viviente que sonríe como algunas mujeres después de muertas.

Nada puede darnos una certidumbre más sensual y un convencimiento tan palpable del origen divino de la vida, como el vientre recién fecundado de la Venus de Milo.

El problema más grave que Goya resolvió al pintar sus tapices, fue el dosaje de azúcar; un terrón más y sólo hubieran podido usarse como tapas de bomboneras.

Los rizos, las ondulaciones, los temas "imperdibles" y, sobre todo, el olor a "vera violetta" de las melodías italianas.

Así como un estiló maduro nos instruye -a través de una descripción de Jerusalén- del gesto con que el autor se anuda la corbata, no existirá un arte nacional mientras no sepamos pintar un paisaje noruego con un inconfundible sabor a carbonada.

¿Por qué no admitir que una gallina ponga un trasatlántico, si creemos en la existencia de Rimbaud, sabio, vidente y poeta a los 12 años?

¡El encarnizamiento con que hundió sus pitones, el toro aquél, que mató a todos los Cristos españoles!

Rodin confundió caricia con modelado; espasmo con inspiración; "atelier" con alcoba.

Jamás existirán caballos capaces de tirar un par de patadas que violenten, más rotundamente, las leyes de la perspectiva y posean, al mismo tiempo, un concepto más equilibrado de la composición, que el par de patadas que tiran los heroicos percherones de Paolo Uccello.

Nos aproximamos a los retratos del Greco, con el propósito de sorprender las sanguijuelas que se ocultan en los repliegues de sus golillas.

Un libro debe construirse como un reloj, y venderse como un salchichón.

Con la poesía sucede lo mismo que con las mujeres: llega un momento en que la única actitud respetuosa consiste en levantarles la pollera.

Los críticos olvidan, con demasiada frecuencia, que una cosa es cacarear, otra, poner el huevo.

Trasladar al plano de la creación la fervorosa voluptuosidad con que, durante nuestra infancia, rompimos a pedradas todos los faroles del vecindario.

¡Si buena parte de nuestros poetas se convenciera de que la tartamudez es preferible al plagio!

Tanto en arte, como en ciencia, hay que buscarle las siete patas al gato.

El barroco necesitó cruzar el Atlántico en busca del trópico y de la selva para adquirir la ingenuidad candorosa y llena de fasto que ostenta en América.

¿Cómo dejar de admirarla prodigalidad y la perfección con que la mayoría de nuestros poetas logra el prestigio de realizar el vacío absoluto?

A fuerza de gritar socorro se corre el riesgo de perder la voz.

En los mapas incunables, África es una serie de islas aisladas, pero los vientos hinchan sus cachetes en todas direcciones.

Los paréntesis de Faulkner son cárceles de negros.

Estamos tan pervertidos que la inhabilidad de lo ingenuo nos parece el "sumun" del arte.

La experiencia es la enfermedad que ofrece el menor peligro de contagio.

En vez de recurrir al whisky, Turner se emborracha de crepúsculo.

Las mujeres modernas olvidan que para desvestirse y desvestirlas se requiere un mínimo de indumentaria.

La vida es un largo embrutecimiento. La costumbre nos teje, diariamente, una telaraña en las pupilas; poco a poco nos aprisiona la sintaxis, el diccionario; los mosquitos pueden volar tocando la corneta, carecemos del coraje de llamarlos arcángeles, y cuando deseamos viajar nos dirigimos a una agencia de vapores en vez de metamorfosear una silla en un trasatlántico.

Ningún Stradivarius comparable en forma, ni en resonancia, a las caderas de ciertas colegialas.

¿Existe un llamado tan musicalmente emocionante como el de la llamarada de la enorme gasa que agita Isolda, reclamando desesperadamente la presencia de Tristán?

Aunque ellos mismos lo ignoren, ningún creador escribe para los otros, ni para sí mismo, ni mucho menos, para satisfacer un anhelo de creación, sino porque no puede dejar de escribir.

Ante la exquisitez del idioma francés, es comprensible la atracción que ejerce la palabra "merde".

El adulterio se ha generalizado tanto que urge rehabilitarlo o, por lo menos, cambiarle de nombre.

Las distancias se han acortado tanto que la ausencia y la nostalgia han perdido su sentido.

Tras todo cuadro español se presiente una danza macabra.

Lo prodigioso no es que Van Gogh se haya cortado una oreja, sino que conservara la otra.

La poesía siempre es lo otro, aquello que todos ignoran hasta que lo descubre un verdadero poeta.

Hasta Darío no existía un idioma tan rudo y maloliente como el español.

Segura de saber donde se hospeda la poesía, existe siempre una multitud impaciente y apresurada que corre en su busca pero, al llegar donde le han dicho que se aloja y preguntar por ella, invariablemente se le contesta: Se ha mudado.

Sólo después de arrojarlo todo por la borda somos capaces de ascender hacia nuestra propia nada.

La serie de sarcófagos que encerraban a las momias egipcias, son el desafío más perecedero y vano de la vida ante el poder de la muerte.

Los pintores chinos no pintan la naturaleza, la sueñan.

Hasta la aparición de Rembrandt nadie sospechó que la luz alcanzaría la dramaticidad e inagotable variedad de conflictos de las tragedias shakespearianas.

Aspiramos a ser lo que auténticamente somos, pero a medida que creemos lograrlo, nos invade el hartazgo de lo que realmente somos.

Ambicionamos no plagiarnos ni a nosotros mismos, a ser siempre distintos, a renovarnos en cada poema, pero a medida que se acumulan y forman nuestra escueta o frondosa producción, debemos reconocer que a lo largo de nuestra existencia hemos escrito un solo y único poema.
Compañera
usted sabe
puede contar
conmigo
no hasta dos
o hasta diez
sino contar
conmigo

si alguna vez
advierte
que la miro a los ojos
y una veta de amor
reconoce en los míos
no alerte sus fusiles
ni piense qué delirio
a pesar de la veta
o tal vez porque existe
usted puede contar
conmigo

si otras veces
me encuentra
huraño sin motivo
no piense qué flojera
igual puede contar
conmigo

pero hagamos un trato
yo quisiera contar
con usted
                      es tan lindo
saber que usted existe
uno se siente vivo
y cuando digo esto
quiero decir contar
aunque sea hasta dos
aunque sea hasta cinco
no ya para que acuda
presurosa en mi auxilio
sino para saber
a ciencia cierta
que usted sabe que puede
contar conmigo.
En el alba de callados venenos
amanecemos serpientes.

Amanecemos piedras,
raíces obstinadas,
sed descarnada, labios minerales.

La luz en estas horas es acero,
es el desierto labio del desprecio.
Si yo toco mi cuerpo soy herido
por rencorosas púas.
Fiebre y jadeo de lentas horas áridas,
miserables raíces atadas a las piedras.

Bajo esta luz de llanto congelado
el henequén, inmóvil y rabioso,
en sus índices verdes
hace visible lo que nos remueve,
el callado furor que nos devora.

En su cólera quieta,
en su tenaz verdor ensimismado,
la muerte en que crecemos se hace espada
y lo que crece y vive y muere
se hace lenta venganza de lo inmóvil.

Cuando la luz extiende su dominio
e inundan blancas olas a la tierra,
blancas olas temblantes que nos ciegan,
y el puño del calor nos niega labios,
un fuego verde cerca al henequén,
muralla viva que devora y quema
al otro fuego que en el aire habita.
Invisible cadena, mortal soplo
que aniquila la sed de que renace.

Nada sino la luz. No hay nada, nada
sino la luz contra la luz rabiosa,
donde la luz se rompe, se desangra
en oleaje estéril, sin espuma.

El agua suena. Sueña.
El agua intocable en tu tumba de piedra,
sin salida en su tumba de aire.
El agua ahorcada,
el agua subterránea,
de húmeda lengua humilde, encarcelada.
El agua secreta en su tumba de piedra
sueña invisible en su tumba de agua.

A las seis de la tarde
alza la tierra un vaho blanquecino.
Vuelan pájaros mudos, barro helado.
Arrasen nubes crueles el cielo sin orillas.

Pero en la noche el agua gime.
Un cielo de metal
oprime pecho y venas
y tiembla en el ahogo el horizonte.
El agua gime entre sus negros hierros.
El hombre corre de la muerte al sueño.

El henequén vigila cielo y tierra.
Es la venganza de la tierra,
la mano de los hombres contra el cielo.
¿Qué tierra es ésta?,
¿qué extraña violencia alimenta
en su cáscara pétrea?
¿qué fría obstinación,
años de fuego frío,
petrificada saliva persistente,
acumulando lentamente un jugo,
una fibra, una púa?

Una región que existe
antes que sobre el mundo alzara el aire
su bandera de fuego y el agua sus cristales;
una región de piedra
nacida antes del nacimiento mismo de la muerte,
una región, un párpado de fiebre,
unos labios sin sueño
que recorre sin término la sed,
como el mar a las lajas en las costas desiertas.

La tierra sólo da su flor funesta,
su espada vegetal.
Su crecimiento rige
la vida de los hombres.
Por sus fibras crueles
corre una sed de arena
trepando desde sótanos ciegos,
duras capas de olvido donde el tiempo no existe.

Furiosos años lentos, concentrados,
como no derramada, oculta lágrima,
brotando al fin sombríos
en un verdor ensimismado,
rasgando el aire, pulpa, ahogo,
blanda carne invisible y asfixiada.
Al cabo de veinticinco amargos años
alza una flor sola, roja y quieta.
Una vara ****** la levanta
y queda entre los aires, isla inmóvil,
petrificada espuma silenciosa.

Oh esplendor vengativo,
única llama de este infierno seco,
¿tanta fiebre acallada,
surge en tu llama rígida, desnuda,
para cantar, sólo, tu muerte?
¡Si yo pudiera,
en esta orilla que la sed ilumina,
cantar al hombre que la habita y la puebla,
cantar al hombre que su sed aniquila!

Al hombre húmedo y persistente como lluvia,
al hombre como un árbol hermoso y ultrajado
que arranca su nacimiento al llanto,
al hombre como un río entre las llamas,
como un pájaro semejante a un relámpago.
Al hombre entre sus fines y sus frutos.

Los frutos de la tierra son los fines del hombre.
Mezcla su sal henchida con las sales terrestres
y esa sal es más tierna que la sal de los mares:
le dio Adán, con su sangre, su orgulloso castigo.

¡Si pudiera cantar
al hombre que vive bajo esta piel amarga!
El nacimiento,
el espanto nocturno,
la vasta mano que puebla y despuebla la tierra.

Entre el primer silencio y el postrero,
entre la piedra y la flor,
tú caminas. Te ciñe un pulso aéreo,
un silencio flotante,
como fuga de sangre, como humo,
como agua que olvida.

Llamas petrificadas te sostienen.
Caminas entre espadas,
casi invisible
bajo el temblor del cielo liso,
con un paso, un solo paso tierno,
un leve paso de animal que huye.

Tú caminas. Tú duermes. Tú fornicas.
Tú danzas, bebes, sueñas.
Sueñas en otros labios que prolonguen tu sueño.

Alguien te sueña, solo.
Tu nombre, polvo, piedra,
en el polvo sediento precipita su ruina.

Mas no es el ritmo oscuro del planeta,
el renacer de cada día,
el remorir de cada noche,
lo que te mueve por la tierra.
¡Oh rueda del dinero,
que ni te palpa ni te roza
y te deshace cada día!

Ángel de tierra y sueño,
agua remota que se ignora,
oh condenado,
oh inocente,
oh bestia pura entre las horas del dinero,
entre esas horas que no son nuestras nunca,
por esos pasadizos de tedio devorante
donde el tiempo se para y se desangra.

¡El mágico dinero!
Invisible y vacío,
es la señal y el signo,
la palabra y la sangre,
el misterio y la cifra,
la espada y el anillo.

Es el agua y el polvo,
la lluvia, el sol amargo,
la nube que crea el mar solitario
y el fuego que consume los aires.
Es la noche y el día:
la eternidad sola y adusta
mordiéndose la cola.

El hermoso dinero da el olvido,
abre las puertas de la música,
cierra las puertas al deseo.
La muerte no es la muerte: es una sombra,
un sueño que el dinero no sueña.

¡El mágico dinero!
Sobre los huesos se levanta,
sobre los huesos de los hombres se levanta.

Pasas como una flor por este infierno estéril,
hecho sólo del tiempo encadenado,
carrera maquinal, rueda vacía
que nos exprime y deshabita,
y nos seca la sangre,
y el lugar de las lágrimas nos mata.

Porque el dinero es infinito y crea desiertos infinitos.
Dame, llama invisible, espada fría,
tu persistente cólera,
para acabar con todo,
oh mundo seco,
oh mundo desangrado,
para acabar con todo.

Arde, sombrío, arde sin llamas,
apagado y ardiente,
ceniza y piedra viva,
desierto sin orillas.

Arde en el vasto cielo, laja y nube,
bajo la ciega luz que se desploma
entre estériles peñas.

Arde en la soledad que nos deshace,
tierra de piedra ardiente,
de raíces heladas y sedientas.

Arde, furor oculto,
ceniza que enloquece,
arde invisible, arde
como el mar impotente engendra nubes,
olas como el rencor y espumas pétreas.
Entre mis huesos delirantes, arde;
arde dentro del aire hueco,
horno invisible y puro;
arde como arde el tiempo,
como camina el tiempo entre la muerte,
con sus mismas pisadas y su aliento;
arde como la soledad que te devora,
arde en ti mismo, ardor sin llama,
soledad sin imagen, sed sin labios.
Para acabar con todo,
oh mundo seco,
para acabar con todo.
igriegazeta Mar 2010
Hace tiempo rezaba antes de reconocer fundaciones cuya raíz existía en la ***** de lo surreal y observaciones no siempre agradables. En un mar pequeño, abatiendo con cada estimulo que muy pocas veces emitia calor humano.





Luego me empecé a masturbar después de rezar y me sentía culpable.

Rezaba por los padres y sus padres y sus nietos...en especial sus
nietas tan calladas y humildes,
la abuela...alegre sin importar la edad o su esposo...que tanto respeto le tenia.

Los años transcurrieron y mi pelo creció...los secretos aumentan                                            ...la semilla de ayer era mas ligera.

Ahora masturbo y sin nadie en cuenta.

Existe algo mas que quisiera decir.

Existe otro remedio que quisiera probar.
Danielle Furtado Nov 2014
Nasceu no dia dos namorados. Filho de mãe brasileira com descendência holandesa e pai português. Tinha três irmãos: seu gêmeo Fabrício, o mais velho, Renato, e o terceiro, falecido, que era sua grande dor, nunca dizia seu nome e ninguém se atrevia a perguntar.
A pessoa em questão chamaremos de Jimmy. Jimmy Jazz.
Jimmy morava em Portugal, na cidade de Faro, e passou a infância fazendo viagens ao Brasil a fim de visitar a família de sua mãe; sempre rebelde, colecionava olhares tortos, lições de moral, renegações.
Seu maior inimigo, também chamado por ele de pai, declarou guerra contra suas ideologias punk, seu cabelo que gritava anarquismo, e a vontade que tinha ele de viver.
Certo dia, não qualquer dia mas no natal do ano em que Jimmy fez 14 anos, seu pai o expulsou de casa. Mais um menino perdido na rua se tornou o pequeno aspirante à poeta, agora um verdadeiro marginal.
Não tinha para onde ir. Sentou-se na calçada, olhou para seus pés e agradeceu pela sorte de estar de sapatos e ter uma caneta no bolso no momento da expulsão, seu pai não o deixara com nada, nem um vintém, e tinha fome.
Rondou pelas mesmas quadras ao redor de sua casa por uns dias, até se cansar dos mesmos rostos e da rotina daquela região, então tomou coragem e resolveu explorar outras vidas, havia encontrado um caderno em branco dentro de uma biblioteca pública onde costumava passar o dia lendo e este seria seu amigo por um bom tempo.
Orgulhoso, auto-suficiente, o menino de apenas 14 anos acabou encontrando alguém como ele, por fim. Seu nome era Allan, um punk que, apesar de ainda ter uma casa, estava doido para ir embora viver sua rotina de não ter rotina alguma, e eles levaram isso muito à sério.
Logo se tornaram inseparáveis, arrumaram emprego juntos, que não era muito mas conseguiria mantê-los pelo menos até terminarem a escola, conseguiram alugar uma casa e compraram um cachorro que nunca ganhou nome pois não conseguiam entrar em acordo sobre isso, Jimmy tinha também um lagarto de estimação que chamava de Mr. White, sua paixão.
Os dois amigos começaram a frequentar o que antes só viam na teoria: as festas punk; finalmente haviam conseguido o que estavam procurando há tempos: liberdade total de expressão e ação. Rodeados por todos os tipos de drogas e práticas sexuais, mas principalmente, a razão de todo o movimento: a música.
Jimmy tinha inúmeras camisetas dos Smiths, sua banda favorita, e em seu quarto já não se sabia a cor das paredes que estavam cobertas por pôsteres de bandas dos anos 80 e 90, décadas sagradas para qualquer amante da música e Jimmy era um deles, sem dúvida.
Apesar da vida desregrada que levava com o amigo, Jimmy conseguiu ingressar na faculdade de Letras, contribuindo para sua vontade de fazer poesia, e Allan em enfermagem. Os dois, ao contrário do que seus familiares pensavam, eram extremamente inteligentes, cultos, criaram um clube de poesia com mais dois ou três amigos que conheceram em uma das festas e chamaram de "Sociedade dos Poetas Mortos... e Drogados!", fazendo referência ao filme de  Peter Weir.
O nome não era apenas uma piada entre eles, era a maior verdade de suas vidas, eles eram drogados, Jimmy  era viciado em heroína, Allan também mas em menos intensidade que seu parceiro.
Jimmy não era hétero, gay, bissexual ou qualquer outra coisa que se encaixe dentro de um quadrado exigido pela sociedade, Jimmy era do amor livre, Jimmy apenas amava. E com o passar o tempo, amava seu amigo de forma diferente, assustado pelo sentimento, escondeu o maior tempo que pôde até que o sentimento sumisse, afinal é só um hormônio e a vida voltaria ao normal, mas a amizade era e sempre seria algo além disso: uma conexão espiritual, se acreditassem em almas.
Ambos continuaram suas vidas sendo visitados pela família (no caso de Jimmy, apenas sua mãe) duas vezes ao ano, no máximo, e nesses dias não faziam questão de esconderem seus cigarros, piercings ou qualquer pista da vida que levavam sozinhos, afinal, não os devia mais nada já que seus vícios, tanto químicos quanto musicais, eram bancados por eles mesmos.
Era 14 de fevereiro e Jimmy completara 19 anos, a vida ainda era a mesma, o amigo também, mas sua saúde não, principalmente sua saúde mental.
O poeta de sofá, como alguns de nós, sofria de um existencialismo perturbador, o mundo inteiro doía no seu ser, e não podia fazer muito sobre aquilo, afinal o que poderia fazer à respeito senão escrever?
Até pensou em viver de música já que tocava dois instrumentos, mas a ideia de ter desconhecidos desfrutando ou zombando dos seus sentimentos mais puros não lhe era agradável. Continuou a escrever sobre suas dores e amores, e se perguntava por que se sentia daquela forma, por que não poderia ser como seu irmão que, apesar de possuírem aparência idêntica, eram extremos do mesmo corpo. Fabrício era apenas outro cidadão português que chegava em casa antes de sua mãe ficar preocupada, não que ele fosse um filho exemplar, ele só era... normal, e era tudo que Jimmy não era e jamais gostaria de ser; aliás, ter uma vida comum era visto com desprezo pelos olhos dele, olhos que, ainda tão cedo, haviam visto o melhor e o pior da vida, já não acreditava em nada, nem em si mesmo, nem em deus, nem no universo, nem no amor.
Como poderia alguém amar uma pessoa com tanta dor dentro de si? Como ele explicaria sua vontade de morrer à alguém que ele gostaria de passar a vida toda com? Era uma contradição ambulante. Uma contradição de olhos azuis, profundos, e com hematomas pelo corpo todo.
Aos 20 anos, o tédio e a depressão ainda controlavam seu estado emocional a maior parte do tempo, aos domingos era tudo pior, existe algo sobre domingo à tarde que é inexplicável e insuportável para os existencialistas, e para ele não seria diferente. Em um domingo qualquer, se sentindo sozinho, resolveu entrar em um chat online daqueles famosos, e na primeira tentativa de conversa conheceu uma moça do Brasil, que como ele, amava a banda Placebo e sendo existencialista, também sofria de solidão, o que facilitou na construção dos assuntos.
Ela não deu muita importância ao português que dizia "não ser punk porque punks não se chamam de punks", já estava cansada de amores e amizades à distância, decidiu se despedir. O rapaz, insistente e talvez curioso sobre a pessoa com quem se deparara por puro acaso, perguntou se poderiam conversar novamente, e não sabendo a dor que isso a causaria, cedeu.
Assim como havia feito com Allan, Jimmy conquistou Julien, a nova amiga, rapidamente. De um dia para o outro, se pegou esperando para que Jimmy voltasse logo para casa para que pudessem conversar sobre poesia, música, começo e fim da vida, todos os porquês do mundo em apenas uma noite, e então perceberam que já não estavam sozinhos, principalmente ela, que havia tempo não conhecia alguém tão interessante e único quanto ele.
Não demorou muito para que trocassem confidências e os segredos mais íntimos, mas nem tudo era tão sério, riam juntos como nunca antes, e todos sabem que o caminho para o coração de uma mulher é o bom humor, Julien se encontrava perdidamente apaixonada pelo ****** que conhecera num site de relacionamentos e isso se tornaria um problema.
Qualquer relacionamento à distância é complicado por natureza, agora adicione dois suicidas em potencial, um deles viciado em heroína e outra que de tão frustrada já não ligava tanto para sede de viver que sentia, queria apenas ler poesia longe de todas as pessoas comuns, essas que ambos abominavam.
Jimmy era todos os ídolos de Julien comprimidos dentro de si. Ele era Marilyn Manson, era Brian Molko, era Gerard Way, Billy Corgan, Kurt Cobain, mas acima de todos esses, Jimmy era Sid Vicious e Julien sonhava com seus dias de Nancy.
Ele era o primeiro e último pensamento dela, e se tornou o tema principal de toda as poesias que escrevia, assim como as que lia, parecia que todas eram sobre o luso-brasileiro que considerava sua cópia masculina. Jimmy, como ela, era feminista, cheio de ideologias e viciado em bandas, mas ao contrário dela, não teria tanto tempo para essas coisas.
Estava apaixonado por um rapaz brasileiro, Estêvão, que também dizia estar apaixonado por ele mas nunca passaram disso, e logo se formou um semi-triângulo amoroso, pois Julien sabia da existência da paixão de Jimmy, mas Estêvão não sabia que existia outra brasileira que amava a mesma pessoa perdidamente. Não sentiu raiva dele, pelo contrário, apoiava o romance dos dois já que tudo que importava à ela era a felicidade de Jimmy, que como ela, era infeliz, e as chances de pessoas como eles serem felizes algum dia é quase nula.
O brasileiro era amante da MPB e da poesia do país, assim como amava ouvir pós-punk e escrever, interesses que eram comum aos três perdidos, mas era profissional para ele já que conseguira que seus trabalhos fossem publicados diversas vezes. Se Jimmy era Sid Vicious, Julien desejava ser Nancy (ou Courtney Love dependendo do humor), Estêvão era Cazuza.
Morava sozinho e não conseguia se fixar em lugar algum, estava à procura de algo que só poderia achar dentro dele mesmo mas não sabia por onde começar; convivia com *** há alguns meses na época, mas estava relativamente bem com aquilo, tinha um controle emocional maior do que nosso Sid.
Assim como aconteceu com Allan e Julien, não demorou muito para que Estêvão caísse nos encantos de Jimmy, que não eram poucos, e não fazia mais tanta questão de esconder o que sentia por ele. Dono de olhos infinitamente azuis, cabelo bagunçado que mudava de cor frequentemente, corpo magro, pálido, e escrevia os versos mais lindos que poderia imaginar, Jimmy era o ser mais irresistível para qualquer um que quisesse um bom tema para escrever.
--
Julien era de uma cidade pequena do Brasil, onde, sem a internet, jamais poderia ter conhecido Jimmy, que frequentava apenas as grandes cidades do país. Filha de pais separados, tinha o mesmo ódio pelo pai que ele, mas diferente do amigo, seu ódio era usado contra ela mesma, auto-destrutiva é um termo que definiria sua personalidade. Era de se esperar que ela se apaixonasse por alguém viciado em drogas, existe algo de romântico sobre tudo isso, afinal.
Em uma quarta-feira comum, antecipada por um dia nublado, escreveu:

Minhas palavras, todas tiradas dos teus poemas
Teu sotaque, uma voz imaginada
Que obra de arte eram teus olhos
Feitos de um azul-convite

E eu aceitei.


Jimmy era agora seu mundo, e qualquer lugar do mundo a lembrava dele. Qualquer frase proferida aleatoriamente em uma roda de amigos e automaticamente conseguia ouvir sua opinião sobre o assunto, ela o conhecia como ninguém, e em tão pouco tempo já não precisavam falar muita coisa, os dois sabiam dos dois.
Desejava que Jimmy fosse inteiramente dela, corpo e mente, que cada célula de seu ser pudesse tocar todas as células do dela, e que todos os pensamentos dele fossem sobre amá-la, mas como a maioria das coisas que queria, nada iria acontecer, se achava a pessoa mais azarada do mundo (e provavelmente era).
Em uma noite qualquer, após esperar o dia todo ansiosa pela hora em que Jimmy voltaria da faculdade, ele não apareceu. Bom, ele era mesmo uma pessoa inconstante e já estava acostumada à esse tipo de surpresa, mas existia algo diferente sobre aquela noite, sabia que Jimmy estava escondendo alguma coisa dela pois há dias estava estranho e calado, dormia cedo, acordava tarde, não comia, e as músicas que costumavam trocar estavam se tornando cada vez mais tristes, mas era inútil questionar, apesar da intimidade, ele se tornara uma pessoa reservada, o que era totalmente compreensível.
Após três ou quatro dias de aflição, ele finalmente volta e não parece bem, mesmo sem ver seu rosto, conhecia as palavras usadas por ele em todos os momentos. Preocupada com o sumiço, foi logo questionando sua ausência com certa raiva e euforia, Jimmy não respondia uma letra sequer. Julien deixou uma lágrima escorrer e implorou por respostas, tinha a certeza de que algo estava muito errado.
"Acalme-se, ou não poderei lhe contar hoje. Algo aconteceu e seu pressentimento está mais que correto, mas preciso que entenda o meu silêncio", disse à ela.
Julien não respondeu nada além de "me dê seu número, sinto que isso não é algo que se conta por escrito".
Discando o número gigantesco, cheio de códigos, sabia que assim que terminasse aquela ligação teria um problema muito maior do que a alta taxa que é cobrada por ligações internacionais. Ele atendeu e começou a falar interrompendo qualquer formalidade que ela viria a proferir:

– Apenas escute e prometa-me que não irá chorar.
Ela não disse nada, aceitando a condição.
– Há tempos não sinto-me bem, faço as mesmas coisas, não mudei meus costumes, embora deveria mas agora é tarde demais. Sinto-me diferente, meu corpo... fraco. Preciso te contar mas não tenho as palavras certas, acho que nem existem palavras certas para o que estou prestes à dizer então serei direto: descobri que sou *** positivo. ´
Um silêncio quase mórbido no ar, dos dois lados da linha.
Parecia-se com um tiro que atravessou o estômago dos dois, e nenhum podia falar.
Julien quebrou o silêncio desligando o telefone. Não podia expressar a dor que sentia, o sentimento de injustiça que a deixava de mãos atadas, Ele era a última pessoa do mundo que merecia aquilo, para ela, Jimmy era sagrado.

Apenas uma pessoa soube da nova situação de Jimmy antes de Julien: Allan.
Dois dias antes de contar tudo à amiga, Jimmy havia ido ao hospital sozinho, chegou em casa mais cedo, sentou-se no sofá e quis morrer, comparou o exame médico à um atestado de óbito e deu-se por morto. Allan chegou em casa e encontrou o amigo no chão, de olhos inchados, mãos trêmulas. Tirou o envelope de baixo dos braço de Jimmy, que o segurava como se fosse voar a qualquer instante, como se tivesse que apertar ao máximo para ter certeza de que aquilo era real. Enquanto lia os papéis, Jimmy suplicava sua morte, em meio à lágrimas, Allan lhe beijou como o amante oculto que foi por anos, com lábios fracos que resumiam a dor e o medo mas usou um disfarce para o pânico que sentia e sussurrou "não sinto nojo de ti, meu amigo, não estás morto".
Palavras inúteis. Já não queria ouvir nada, saber de nada. Jimmy então tentou dormir mas todas as memórias das vezes que usou drogas, que transou sem saber com quem, onde ou como, estavam piscando como flashes de luz quase cegantes e sentia uma culpa incomparável, um medo, terror. Mas nenhuma memória foi tão perturbadora quanto a da vez em que sofreu abuso ****** em uma das festas. Uma pessoa aleatória e sem grande importância, aproveitou-se do menino pálido e mirrado que estava dormindo no chão, quase desmaiado por culpa de todo o álcool consumido, mas ainda consciente, Jimmy conseguia sentir sua cabeça sendo pressionada contra a poça d'água que estava em baixo de seu corpo, e ouvia risos, e esses mesmos risos estavam rindo dele agora enquanto tentava dormir e rezava pra um deus que não acredita para que tudo fosse um pesadelo.
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Naquele dia, Jimmy, que já era pessimista por si só, prometeu que não se trataria, que iria apenas esperar a morte, uma morte precoce, e que este seria o desfecho perfeito para alguém que envelheceu tão rápido, mas ele não esperaria sentado, iria continuar sua vida de auto-destruição, saindo cedo e voltando tarde, dormindo e comendo mal, não pararia também com nenhum tipo de droga, principalmente cigarro, que era tão importante quanto a caneta ao escrever seus poemas, dizia que sentir a cinza ainda quente caindo no peito o inspirava.
Outra manhã chegou, e mesmo que desejasse com toda força, tudo ainda era real, seus pensamentos eram confusos, dúvidas e incertezas tão insuportáveis que poderiam causar dores físicas e curadas com analgésicos. Trocou o dia pela noite, já não via o sol, não via rostos crús como os que se vê quando estamos à caminho do trabalho, só via os personagens da noite, prostitutas, vendedores de drogas, pessoas que compravam essas drogas, e gente como ele, de coração quebrado, pessoas que perderam amigos (ou não têm), que perderam a si mesmos, que terminaram relacionamentos até então eternos, que já não suportavam a vida medíocre imposta por uma sociedade programada e hipócrita. Continuou indo aos mesmos lugares por semanas, e já não dormia em casa todos os dias, sempre arrumava um espaço na casa de algum amigo ou conhecido, como se doesse encara
D. Furtado
No decía palabras,
acercaba tan sólo un cuerpo interrogante,
porque ignoraba que el deseo es una pregunta
cuya respuesta no existe,
una hoja cuya rama no existe,
un mundo cuyo cielo no existe.

La angustia se abre paso entre los huesos,
remonta por las venas
hasta abrirse en la piel,
surtidores de sueño
hechos carne en interrogación vuelta a las nubes.

Un roce al paso,
una mirada fugaz entre las sombras,
bastan para que el cuerpo se abra en dos,
ávido de recibir en sí mismo
otro cuerpo que sueñe;
mitad y mitad, sueño y sueño, carne y carne,
iguales en figura, iguales en amor, iguales en deseo.
Auque sólo sea una esperanza
porque el deseo es pregunta cuya respuesta nadie sabe.
Para goces o duelos que sienta España,
Cuando el llanto o la dicha su faz enciende,
Tengo una lira humilde que la acompaña
Y un corazón de hermano que la comprende.

Por eso aquí de nuevo mi voz levanto
Y pido a pobres cuerdas sus armonías;
Ya lo sabéis vosotros, la quiero tanto
Que sus penas intensas las hago mías.

Yo vi de cerca todo lo que se encierra
De noblezas hidalgas en su recinto;
Sentí el sol de la Historia sobre esa tierra
Que vio el sol sin ocaso de Carlos Quinto.

Si allí buscáis leyendas encantadoras
Soñaréis que os arrullan notas lejanas,
De rabeles cristianos y guzlas moras
Bajo los minaretes de las Sultanas.

Soñaréis cabe albercas con arrayanes
En cautivas que lloran por sus donceles;
En alquiceles blancos y en yataganes
Sobre la verde cuesta de los Gomeles.

¡Ah! yo he visto la hermosa vega extendida
Que el Genil argentado de flores cuaja
Y soñé en otros tiempos y en otra vida
Mirando los jardines de Lindaraja.

Recogí de Granada los alhelíes
Que un sol de fuego esmalta con luz divina,
Y al cruzar por el campo de los zegríes
Me hablaba de mi patria la golondrina.

España nos recibe con regocijos
Porque colmar supimos su afán profundo,
Siente orgullo de madre que ve a sus hijos
Honrar, ya independientes, el Nuevo Mundo.

En cada leal amigo me dio un hermano
Que hizo suyos mis goces y mir pesares,
¡Porque basta en España ser mejicano
Para encontrar abiertos pechos y hogares!

Allí ninguno alienta rencor ni dolo
Al vernos vivir libres en otra esfera,
Pues saben que ostentamos de polo a polo,
Con honor y sin mancha nuestra bandera.

Ya no existe la España dominadora
Sino la Iberia hermana, que he conocido,
Y cuya lengua rica, dulce y sonora,
Honramos en la tierra donde he nacido.

Ya no existe la España grave y austera
Que lanzó en sus legiones fieros aludes,
Que Cortés hizo odiosa con una hoguera
Y vindicó Las Casas con sus virtudes.

Soldados de Alvarado; reyes aztecas;
Todos sois polvo vano; ya nada existe;
De aquella edad aun tiemblan las hojas secas
Del árbol que recuerda «la noche triste».

Se quebró la macana que el casco abolla;
La inquisición no ostenta tizones rojos;
Y al fundirse dos razas nació la criolla
De apiñonado cutis y negros ojos.

La de pies diminutos y andar galano,
La que junta con dulce melancolía
Lo humilde y apacible del tipo indiano
Al garbo y a la gracia de Andalucía.

¡Oh España! ¡oh noble España! tú nos
legaste
Una fe y una lengua; tienes derecho
A buscar en los pueblos que aquí formaste
El corazón hidalgo que hay en tu pecho.

España es igual siempre bajo tu rayo
¡Oh sol del patriotismo que la iluminas!
¡Resucitó a sus héroes del Dos de Mayo
Al ver amenazadas las Carolinas!

¿Cómo no tributarle justos honores
Al laurel siempre vivo que la enguirnalda?
Unamos nuestra enseña de tres colores
A su gloriosa enseña de rojo y gualda.

Hoy que triste se envuelve con gasa negra
Que le atara un espectro de heladas manos;
Cual fraternal tributo llegue a Consuegra
El óbolo que mandan los mejicanos,

¡Oh caridad sublime! ¡Sol que derramas
De amor y de consuelo rayos ardientes!
Mira cómo a tu influjo son nuestras damas
Los ángeles de guarda de los ausentes.

Campos ayer hermosos, son tristes yermos;
Escombros los hogares; las dichas, penas;
Los espíritus sanos gimen enfermos
¡Aliviad tantos males las almas buenas!

¡Oh! bien hacéis vosotras en ser primeras
En consolar amantes, tanta agonía;
¡Para aliviar desgracias ya no hay fronteras!
¡La Caridad no tiene ciudadanía!

¡Damas que sois las joyas de nuestro suelo
Y galardón y gloria de sus hogares;
Vuestras altas virtudes bendice el cielo;
Vuestra piedad un pueblo tras de los mares!

A la ofrenda tan noble que haréis mañana,
Yo la inscripción pusiera cual la merece:
Los ángeles de Anáhuac, para su hermana
La España de Cristina y Alfonso Trece.
Ete Sep 2011
El sufrimiento existe porque existen las mentiras.

Donde existen las mentiras?
En tu mente.

Las mentiras solo pueden existir en la mente,
porque todo lo que no existe en la mente,
es verdad.

La mente es futuro y pasado.

Cuando no hay mente,
solamente hay,
el presente.

El presente ES la realidad.

La gente no vive en la realidad,
porque la gente vive,
en la mente.

La mente es una realidad virtual.
Porque el trabajo de la mente es darte una realidad virtual.
Esa es nuestra arma.

El ser humano con la ayuda de la mente tiene la capacidad de hacer cosas que el resto de la naturaleza no puede hacer.

Pero,
la gente humana es esclava de la mente.

La gente humana no vive en el presente.
Porque sus mentes estan tan ocupadas,
TAN ocupadas...

A todo minuto esta esa voz de la mente diciendote: Que tienes que hacer --- que se te a olvidado---que tienes por terminar.

La mente no te deja vivir en el presente.

La mente a tomado control de ti,
y,
si tu no empiezas a tomar control de tu mente,
a medida de que vas creciendo,
a medida de que tus anos van pasando,
sera mas difícil de tomar control.

No todo el mundo va a lograr obtener su libertad.
Porque hay gente que ya a puesto tanta fe en sus creencias que han acumulado tanto miedo.

Piensan y creen tantas mentiras que le tienen miedo a sus propias mentiras.

Ellos creen en algo y creen que para que ellos sean felices,
para que ellos llegen a vivir en paz,
sea durante vida o despues de vida,
tienen que seguir luchando en el nombre de sus creencias.

Lo que la gente no sabe,
es que la mente vive en el pasado y en el futuro.

La mente siempre hablara de algo que tiene que pasar--- de algo que a pasado--- de algo que pasara.

Pero la mente no habla de el presente, de este momento.
NO PUEDE.

Entonces,
la gente vive su vida esperando...
ESPERANDO.

La gente espera a que ese momento de alegria eterna les llegue.

Pero,
como estan tan atrapados en su mente,
como estan tan poseados por su mente,
por sus creencias,
totalmente rechasan el presente.

Creen que vivir en el presente es una perdida de tiempo.
Creen que tienen que a toda hora estar haciendo algo.

El hacer nada para ellos, para la mente, significa : perdida de tiempo.

Entonces,
que hacen?
Siempre estan haciendo algo.
Siempre estan enfocados en obtener,
en ganar,
en LLEGAR.

Quieren llegar a la felicidad.
Quieren llegar a la paz,
a el amor,
a la verdad,
Pero estan siendo totalmente manipulados por la mentira de que la felicidad la van a obtener en algun futuro.

Totalmente separados de este momento,
de el presente.

Totalmente pre-ocupados.

La felicidad,
la paz,
el amor,
la verdad,
alegria,
SOLO se pueden experimentar en este momento.

Y este momento se vive totalmente cuando la mente esta en silencio.

Porque,
cuando la mente esta hablando,
te esta hablando o de el pasado o de el futuro,
NO de este momento.

Entonces,
para poder ser feliz,
alegre,
lleno de vida,
en paz,
lleno de amor,
la gente tiene que aprender a poner, mantener, la mente en silencio.

Y la unica forma de que la mente llege a su estado de silencio es :  OBSERVARLA .
Anyelo Montero Jun 2014
Si éste intento de poema tuviese un nombre, debería ser el tuyo, pero por cobardía dejaré el anonimato. Después de todo...Siempre fuimos fanáticos del misterio.

Habían pasado tantos días. Tantas horas, tantos inviernos. Inviernos fríos que quemaban como infiernos.
Incendios. Incendios de nieve, supongo.

Nos vimos ese día luego de tanto tiempo. Tanto deseo acumulado ya nos estaba haciendo daño. Ja... ni siquiera nos dimos un abrazo, saltamos directo a los besos. Tengo que decirte; mis latidos estaban muy acelerados.

Lancé mis dados. No me importó el presente o los presentes que en las ventanas estaban asomados.

Y me mirabas a los ojos, y en los tuyos veía que eres mi principal demonio carnal. Pero a la final, si Dios existe sabe que tú no quieres ser ningún ángel.

Nos besamos en ese banco como si nos quisiéramos chupar el alma... Querida, tus besos sabían más exquisitos de lo usual a causa de la ***** barata. Y me arrebatabas el aliento.Y tus senos me me observaban detrás de tu escote; o quizás yo los observaba a ellos, pero no nos importaba.

Estabas tan errática. Tan radical que me era difícil seguirte el paso.

Ibas lanzando ***** sobre el piso y dulces gemidos a mis oídos. No te mentiré, me sentía cohibido. Renuncié a mi actitud bohemia y despreocupada de vaquero y me sentí cohibido. Pero lo que me crecía en el pantalón era muy real como para haberlo fingido. Sabes lo difícil que se me hace ignorar mis animales instintos.

Y no queríamos despedirnos. De irracionalidad pasamos a tecnicismos. Al: "No te vayas, quédate un rato más. Te haré café para que la ***** te deje de afectar". Y después los besos eran besos de tiernos adolescentes que se profesan amor eterno. Amor eterno que nunca fue correcto al momento.

Es triste como acabo todo, ¿no, querida? Es triste que ahora me odies y me hayas sacado de tu vida. Pero si lees esto... por favor, recuérdame.

Recuérdame tan imperfecto como soy.
Recuérdame en tu escote; bajando mis manos por tu espalda y llegando a tus nalgas.
Recuérdame escuchando esa canción que es mi canción favorita, y que escuchas solo por esa razón.
Como sea que quieras, pero recuérdame.

Yo siempre te recuerdo. Porque fuiste, eres y serás la autodestrucción que aún necesito.
Pour savoir le jour et l'heure
Où tu es plus portée à l'amour
J'ai entrepris la lecture des Secrets de l'Amour, du poète Koka
Et je sais désormais que tu es femme-lotus
Volupté Parfaite comme il n'en existe qu'une sur un million
Tu me provoques, tu me charmes, tu me fascines
Tu me subjugues, tu es ma Muse, ma courtisane de haut rang
Tu possèdes les soixante-quatre arts libéraux
Et les trente-deux modes musicaux de Radha,
Amante de Krishna,
Tu es multiple de huit, ma biche-jument-éléphante
Tu es magique et ensorceleuse
Tu t'appelles Padmini, Ganika
Tu es espiègle , tu es folâtre, ma Nanyika
Avec toi je peux m'unir sans péché
Ma pudique impudique
Car tu sais tout ce qu'on peut faire
Quand les lumières sont éteintes
Et les passions enflammées.
Tu sais apprendre à parler aux perroquets et aux sansonnets
Tu pratiques les combats de coqs, de cailles et de pigeons
Tout comme les combats de la langue
Tu sais faire un carrosse avec des fleurs.
Je ne sais encore si je suis homme-bleu, Homme-lièvre ou homme-cerf
Moi qui me croyais homme-raccoon,
Homme-orphie et homme-mangouste
J'ai baisé l'image de ton ombre portée
Sur l'oreiller rose ce matin
Un baiser de déclaration
Un plaisir sans merci et sans trève
Que ton ombre m'a rendu
En me besognant
De la langue, des mains et des pieds
Et de toutes nos parties honteuses comme honnêtes
Baiser pour baiser,
Caresse pour caresse,
Coup pour coup,
Corps pour corps,
Yoni pour lingam !
Que d'égratignures tu m'as infligées de tes ongles acérés
La patte de paon et le saut du lièvre
Me marquent à jamais
Et je t'ai imprimé sur ta chair la feuille de lotus bleu.
Et de morsures en morsures
J'ai saisi avec mes lèvres tes deux lèvres
Tandis que tu jouais à me saisir la lèvre inférieure.
Si tu rêves comme moi d'impudiques amours
Si tu rêves comme moi d'écrire un nouveau chapitre
Aux huit cents vers du Ratira-Hasya,
Les Secrets de l'Amour, du poète Koka,
Retrouvons nous en congrès, veux-tu,
Avant que l'été ne s'achève
Au congrès de la femme-lynx-lotus et de l'homme-raccoon-mangouste
Si tu rêves d'impudiques amours
Si tu veux que je chante ta semence d'amour
Ton kama solila, mélange de lys et de musc.
Oídos con el alma,
pasos mentales más que sombras,
sombras del pensamiento más que pasos,
por el camino de ecos
que la memoria inventa y borra:
sin caminar caminan
sobre este ahora, puente
tendido entre una letra y otra.
Como llovizna sobre brasas
dentro de mí los pasos pasan
hacia lugares que se vuelven aire.
Nombres: en una pausa
desaparecen, entre dos palabras.
El sol camina sobre los escombros
de lo que digo, el sol arrasa los parajes
confusamente apenas
amaneciendo en esta página,
el sol abre mi frente,
                                        balcón al voladero
dentro de mí.

                            Me alejo de mí mismo,
sigo los titubeos de esta frase,
senda de piedras y de cabras.
Relumbran las palabras en la sombra.
Y la negra marea de las sílabas
cubre el papel y entierra
sus raíces de tinta
en el subsuelo del lenguaje.
Desde mi frente salgo a un mediodía
del tamaño del tiempo.
El asalto de siglos del baniano
contra la vertical paciencia de la tapia
es menos largo que esta momentánea
bifurcación del pesamiento
entre lo presentido y lo sentido.
Ni allá ni aquí: por esa linde
de duda, transitada
sólo por espejeos y vislumbres,
donde el lenguaje se desdice,
voy al encuentro de mí mismo.
La hora es bola de cristal.
Entro en un patio abandonado:
aparición de un fresno.
Verdes exclamaciones
del viento entre las ramas.
Del otro lado está el vacío.
Patio inconcluso, amenazado
por la escritura y sus incertidumbres.
Ando entre las imágenes de un ojo
desmemoriado. Soy una de sus imágenes.
El fresno, sinuosa llama líquida,
es un rumor que se levanta
hasta volverse torre hablante.
Jardín ya matorral: su fiebre inventa bichos
que luego copian las mitologías.
Adobes, cal y tiempo:
entre ser y no ser los pardos muros.
Infinitesimales prodigios en sus grietas:
el hongo duende, vegetal Mitrídates,
la lagartija y sus exhalaciones.
Estoy dentro del ojo: el pozo
donde desde el principio un niño
está cayendo, el pozo donde cuento
lo que tardo en caer desde el principio,
el pozo de la cuenta de mi cuento
por donde sube el agua y baja
mi sombra.

                        El patio, el muro, el fresno, el pozo
en una claridad en forma de laguna
se desvanecen. Crece en sus orillas
una vegetación de transparencias.
Rima feliz de montes y edificios,
se desdobla el paisaje en el abstracto
espejo de la arquitectura.
Apenas dibujada,
suerte de coma horizontal (-)
entre el cielo y la tierra,
una piragua solitaria.
Las olas hablan nahua.
Cruza un signo volante las alturas.
Tal vez es una fecha, conjunción de destinos:
el haz de cañas, prefiguración del brasero.
El pedernal, la cruz, esas llaves de sangre
¿alguna vez abrieron las puertas de la muerte?
La luz poniente se demora,
alza sobre la alfombra simétricos incendios,
vuelve llama quimérica
este volumen lacre que hojeo
(estampas: los volcanes, los cúes y, tendido,
manto de plumas sobre el agua,
Tenochtitlán todo empapado en sangre).
Los libros del estante son ya brasas
que el sol atiza con sus manos rojas.
Se rebela el lápiz a seguir el dictado.
En la escritura que la nombra
se eclipsa la laguna.
Doblo la hoja. Cuchicheos:
me espían entre los follajes
de las letras.

                          Un charco es mi memoria.
Lodoso espejo: ¿dónde estuve?
Sin piedad y sin cólera mis ojos
me miran a los ojos
desde las aguas turbias de ese charco
que convocan ahora mis palabras.
No veo con los ojos: las palabras
son mis ojos. vivimos entre nombres;
lo que no tiene nombre todavía
no existe: Adán de lodo,
No un muñeco de barro, una metáfora.
Ver al mundo es deletrearlo.
Espejo de palabras: ¿dónde estuve?
Mis palabras me miran desde el charco
de mi memoria. Brillan,
entre enramadas de reflejos,
nubes varadas y burbujas,
sobre un fondo del ocre al brasilado,
las sílabas de agua.
Ondulación de sombras, visos, ecos,
no escritura de signos: de rumores.
Mis ojos tienen sed. El charco es senequista:
el agua, aunque potable, no se bebe: se lee.
Al sol del altiplano se evaporan los charcos.
Queda un polvo desleal
y unos cuantos vestigios intestados.
¿Dónde estuve?

                                  Yo estoy en donde estuve:
entre los muros indecisos
del mismo patio de palabras.
Abderramán, Pompeyo, Xicoténcatl,
batallas en el Oxus o en la barda
con Ernesto y Guillermo. La mil hojas,
verdinegra escultura del murmullo,
jaula del sol y la centella
breve del chupamirto: la higuera primordial,
capilla vegetal de rituales
polimorfos, diversos y perversos.
Revelaciones y abominaciones:
el cuerpo y sus lenguajes
entretejidos, nudo de fantasmas
palpados por el pensamiento
y por el tacto disipados,
argolla de la sangre, idea fija
en mi frente clavada.
El deseo es señor de espectros,
somos enredaderas de aire
en árboles de viento,
manto de llamas inventado
y devorado por la llama.
La hendedura del tronco:
****, sello, pasaje serpentino
cerrado al sol y a mis miradas,
abierto a las hormigas.

La hendedura fue pórtico
del más allá de lo mirado y lo pensado:
allá dentro son verdes las mareas,
la sangre es verde, el fuego verde,
entre las yerbas negras arden estrellas verdes:
es la música verde de los élitros
en la prístina noche de la higuera;
-allá dentro son ojos las yemas de los dedos,
el tacto mira, palpan las miradas,
los ojos oyen los olores;
-allá dentro es afuera,
es todas partes y ninguna parte,
las cosas son las mismas y son otras,
encarcelado en un icosaedro
hay un insecto tejedor de música
y hay otro insecto que desteje
los silogismos que la araña teje
colgada de los hilos de la luna;
-allá dentro el espacio
en una mano abierta y una frente
que no piensa ideas sino formas
que respiran, caminan, hablan, cambian
y silenciosamente se evaporan;
-allá dentro, país de entretejidos ecos,
se despeña la luz, lenta cascada,
entre los labios de las grietas:
la luz es agua, el agua tiempo diáfano
donde los ojos lavan sus imágenes;
-allá dentro los cables del deseo
fingen eternidades de un segundo
que la mental corriente eléctrica
enciende, apaga, enciende,
resurrecciones llameantes
del alfabeto calcinado;
-no hay escuela allá dentro,
siempre es el mismo día, la misma noche siempre,
no han inventado el tiempo todavía,
no ha envejecido el sol,
esta nieve es idéntica a la yerba,
siempre y nunca es lo mismo,
nunca ha llovido y llueve siempre,
todo está siendo y nunca ha sido,
pueblo sin nombre de las sensaciones,
nombres que buscan cuerpo,
impías transparencias,
jaulas de claridad donde se anulan
la identidad entre sus semejanzas,
la diferencia en sus contradicciones.
La higuera, sus falacias y su sabiduría:
prodigios de la tierra
-fidedignos, puntuales, redundantes-
y la conversación con los espectros.
Aprendizajes con la higuera:
hablar con vivos y con muertos.
También conmigo mismo.

                                                    La procesión del
año:
cambios que son repeticiones.
El paso de las horas y su peso.
La madrugada: más que luz, un vaho
de claridad cambiada en gotas grávidas
sobre los vidrios y las hojas:
el mundo se atenúa
en esas oscilantes geometrías
hasta volverse el filo de un reflejo.
Brota el día, prorrumpe entre las hojas
gira sobre sí mismo
y de la vacuidad en que se precipita
surge, otra vez corpóreo.
El tiempo es luz filtrada.
Revienta el fruto *****
en encarnada florescencia,
la rota rama escurre savia lechosa y acre.
Metamorfosis de la higuera:
si el otoño la quema, su luz la transfigura.
Por los espacios diáfanos
se eleva descarnada virgen negra.
El cielo es giratorio
lapizlázuli:          
viran au ralenti, sus
continentes,
insubstanciales geografías.
Llamas entre las nieves de las nubes.
La tarde más y más es miel quemada.
Derrumbe silencioso de horizontes:
la luz se precipita de las cumbres,
la sombra se derrama por el llano.

A la luz de la lámpara -la noche
ya dueña de la casa y el fantasma
de mi abuelo ya dueño de la noche-
yo penetraba en el silencio,
cuerpo sin cuerpo, tiempo
sin horas. Cada noche,
máquinas transparentes del delirio,
dentro de mí los libros levantaban
arquitecturas sobre una sima edificadas.
Las alza un soplo del espíritu,
un parpadeo las deshace.
Yo junté leña con los otros
y lloré con el humo de la pira
del domador de potros;
vagué por la arboleda navegante
que arrastra el Tajo turbiamente verde:
la líquida espesura se encrespaba
tras de la fugitiva Galatea;
vi en racimos las sombras agolpadas
para beber la sangre de la zanja:
mejor quebrar terrones
por la ración de perro del
labrador avaro
que regir las naciones pálidas
de los muertos;
tuve sed, vi demonios en el Gobi;
en la gruta nadé con la sirena
(y después, en el sueño purgativo,
fendendo i drappi, e mostravami'l
ventre,
quel mí svegliò col
puzzo che n'nuscia);
grabé sobre mi tumba imaginaria:
no muevas esta lápida,
soy rico sólo en huesos;
aquellas memorables
pecosas peras encontradas
en la cesta verbal de Villaurrutia;
Carlos Garrote, eterno medio hermano,
Dios te salve, me dijo al
derribarme
y era, por los espejos del insomnio
repetido, yo mismo el que me hería;
Isis y el asno Lucio; el pulpo y Nemo;
y los libros marcados por las armas de Príapo,
leídos en las tardes diluviales
el cuerpo tenso, la mirada intensa.
Nombres anclados en el golfo
de mi frente: yo escribo porque el druida,
bajo el rumor de sílabas del himno,
encina bien plantada en una página,
me dio el gajo de muérdago, el conjuro
que hace brotar palabras de la peña.
Los nombres acumulan sus imágenes.
Las imágenes acumulan sus gaseosas,
conjeturales confederaciones.
Nubes y nubes, fantasmal galope
de las nubes sobre las crestas
de mi memoria. Adolescencia,
país de nubes.

                            Casa grande,
encallada en un tiempo
azolvado. La plaza, los árboles enormes
donde anidaba el sol, la iglesia enana
-su torre les llegaba a las rodillas
pero su doble lengua de metal
a los difuntos despertaba.
Bajo la arcada, en garbas militares,
las cañas, lanzas verdes,
carabinas de azúcar;
en el portal, el tendejón magenta:
frescor de agua en penumbra,
ancestrales petates, luz trenzada,
y sobre el zinc del mostrador,
diminutos planetas desprendidos
del árbol meridiano,
los tejocotes y las mandarinas,
amarillos montones de dulzura.
Giran los años en la plaza,
rueda de Santa Catalina,
y no se mueven.

                                Mis palabras,
al hablar de la casa, se agrietan.
Cuartos y cuartos, habitados
sólo por sus fantasmas,
sólo por el rencor de los mayores
habitados. Familias,
criaderos de alacranes:
como a los perros dan con la pitanza
vidrio molido, nos alimentan con sus odios
y la ambición dudosa de ser alguien.
También me dieron pan, me dieron tiempo,
claros en los recodos de los días,
remansos para estar solo conmigo.
Niño entre adultos taciturnos
y sus terribles niñerías,
niño por los pasillos de altas puertas,
habitaciones con retratos,
crepusculares cofradías de los ausentes,
niño sobreviviente
de los espejos sin memoria
y su pueblo de viento:
el tiempo y sus encarnaciones
resuelto en simulacros de reflejos.
En mi casa los muertos eran más que los vivos.
Mi madre, niña de mil años,
madre del mundo, huérfana de mí,
abnegada, feroz, obtusa, providente,
jilguera, perra, hormiga, jabalina,
carta de amor con faltas de lenguaje,
mi madre: pan que yo cortaba
con su propio cuchillo cada día.
Los fresnos me enseñaron,
bajo la lluvia, la paciencia,
a cantar cara al viento vehemente.
Virgen somnílocua, una tía
me enseñó a ver con los ojos cerrados,
ver hacia dentro y a través del muro.
Mi abuelo a sonreír en la caída
y a repetir en los desastres: al
hecho, pecho.
(Esto que digo es tierra
sobre tu nombre derramada: blanda te
sea.)
Del vómito a la sed,
atado al potro del alcohol,
mi padre iba y venía entre las llamas.
Por los durmientes y los rieles
de una estación de moscas y de polvo
una tarde juntamos sus pedazos.
Yo nunca pude hablar con él.
Lo encuentro ahora en sueños,
esa borrosa patria de los muertos.
Hablamos siempre de otras cosas.
Mientras la casa se desmoronaba
yo crecía. Fui (soy) yerba, maleza
entre escombros anónimos.

                                                Días
como una frente libre, un libro abierto.
No me multiplicaron los espejos
codiciosos que vuelven
cosas los hombres, número las cosas:
ni mando ni ganancia. La santidad tampoco:
el cielo para mí pronto fue un cielo
deshabitado, una hermosura hueca
y adorable. Presencia suficiente,
cambiante: el tiempo y sus epifanías.
No me habló dios entre las nubes:
entre las hojas de la higuera
me habló el cuerpo, los cuerpos de mi cuerpo.
Encarnaciones instantáneas:
tarde lavada por la lluvia,
luz recién salida del agua,
el vaho femenino de las plantas
piel a mi piel pegada: ¡súcubo!
-como si al fin el tiempo coincidiese
consigo mismo y yo con él,
como si el tiempo y sus dos tiempos
fuesen un solo tiempo
que ya no fuese tiempo, un tiempo
donde siempre es ahora y a
todas horas siempre,
como si yo y mi doble fuesen uno
y yo no fuese ya.
Granada de la hora: bebí sol, comí tiempo.
Dedos de luz abrían los follajes.
Zumbar de abejas en mi sangre:
el blanco advenimiento.
Me arrojó la descarga
a la orilla más sola. Fui un extraño
entre las vastas ruinas de la tarde.
Vértigo abstracto: hablé conmigo,
fui doble, el tiempo se rompió.

Atónita en lo alto del minuto
la carne se hace verbo -y el verbo se despeña.
Saberse desterrado en la tierra, siendo tierra,
es saberse mortal. Secreto a voces
y también secreto vacío, sin nada adentro:
no hay muertos, sólo hay muerte, madre nuestra.
Lo sabía el azteca, lo adivinaba el griego:
el agua es fuego y en su tránsito
nosotros somos sólo llamaradas.
La muerte es madre de las formas…
El sonido, bastón de ciego del sentido:
escribo muerte y vivo en ella
por un instante. Habito su sonido:
es un cubo neumático de vidrio,
vibra sobre esta página,
desaparece entre sus ecos.
Paisajes de palabras:
los despueblan mis ojos al leerlos.
No importa: los propagan mis oídos.
Brotan allá, en las zonas indecisas
del lenguaje, palustres poblaciones.
Son criaturas anfibias, con palabras.
Pasan de un elemento a otro,
se bañan en el fuego, reposan en el aire.
Están del otro lado. No las oigo, ¿qué dicen?
No dicen: hablan, hablan.

                                Salto de un cuento a otro
por un puente colgante de once sílabas.
Un cuerpo vivo aunque intangible el aire,
en todas partes siempre y en ninguna.
Duerme con los ojos abiertos,
se acuesta entre las yerbas y amanece rocío,
se persigue a sí mismo y habla solo en los túneles,
es un tornillo que perfora montes,
nadador en la mar brava del fuego
es invisible surtidor de ayes
levanta a pulso dos océanos,
anda perdido por las calles
palabra en pena en busca de sentido,
aire que se disipa en aire.
¿Y para qué digo todo esto?
Para decir que en pleno mediodía
el aire se poblaba de fantasmas,
sol acuñado en alas,
ingrávidas monedas, mariposas.
Anochecer. En la terraza
oficiaba la luna silenciaria.
La cabeza de muerto, mensajera
de las ánimas, la fascinante fascinada
por las camelias y la luz eléctrica,
sobre nuestras cabezas era un revoloteo
de conjuros opacos. ¡Mátala!
gritaban las mujeres
y la quemaban como bruja.
Después, con un suspiro feroz, se santiguaban.
Luz esparcida, Psiquis…

                                 
¿Hay mensajeros? Sí,
cuerpo tatuado de señales
es el espacio, el aire es invisible
tejido de llamadas y respuestas.
Animales y cosas se hacen lenguas,
a través de nosotros habla consigo mismo
el universo. Somos un fragmento
-pero cabal en su inacabamiento-
de su discurso. Solipsismo
coherente y vacío:
desde el principio del principio
¿qué dice? Dice que nos dice.
Se lo dice a sí mismo. Oh
madness of discourse,
that cause sets up with and against
itself!

Desde lo alto del minuto
despeñado en la tarde plantas fanerógamas
me descubrió la muerte.
Y yo en la muerte descubrí al lenguaje.
El universo habla solo
pero los hombres hablan con los hombres:
hay historia. Guillermo, Alfonso, Emilio:
el corral de los juegos era historia
y era historia jugar a morir juntos.
La polvareda, el grito, la caída:
algarabía, no discurso.
En el vaivén errante de las cosas,
por las revoluciones de las formas
y de los tiempos arrastradas,
cada una pelea con las otras,
cada una se alza, ciega, contra sí misma.
Así, según la hora cae desen-
lazada, su injusticia pagan. (Anaximandro.)
La injusticia de ser: las cosas sufren
unas con otras y consigo mismas
por ser un querer más, siempre ser más que más.
Ser tiempo es la condena, nuestra pena es la historia.
Pero también es el lug
Nuestras vidas son los ríos
que van a dar a la muerte
que es la vida
Tu muerte más bien divertida Merton
                            (¿o absurda como un koan?)
tu muerte marca General Electric
y el cadáver a USA en un avión del Army
          con el
humor tan tuyo te habrás reído
vos Merton ya sin cadáver muerto de risa
también yo
Los iniciados de Dionisos ponían hiedra...
            (yo no la conocía)
Hoy tecleo con alegría esta palabra muerte
Morir no es como el choque de un auto o
                                    como un cortocircuito
                      nos hemos ido muriendo toda la vida
Contenida en nuestra vida
              ¿como el gusano en la manzana? no
como el gusano sino
la madurez!
O como mangos en este verano de Solentiname
amarillando, esperando las
oropéndolas...
                  los hors d'oeuvres
nunca fueron en los restaurantes
como anunciados en las revistas
Ni el verso fue tan bueno como quisimos
o el beso.
Hemos deseado siempre más allá de lo deseado
Somos Somozas deseando más y más haciendas
              More More More
y no sólo más, también algo «diferente»
              Las bodas del deseo
el coito de la volición perfecta es el acto
de la muerte.
                    Andamos entre las cosas con el aire
de haber perdido un cartapacio
muy importante.

Subimos los ascensores y bajamos
Entramos a los supermercados, a las tiendas
como toda la gente, buscando un producto
trascendente.
                  Vivimos como en espera de una cita
Infinita. O
                que nos llame al teléfono
lo Inefable.
Y estamos solos
trigos inmortales que no mueren, estamos solos.
Soñamos en perezosas sobre cubierta
                  contemplando el mar color de daikirí
esperando que alguien pase y nos sonría
y diga Hello

No un sueño sino la lucidez.
          Vamos en medio del tráfico como sonámbulos
                          pasamos los semáforos
con los ojos abiertos y dormidos
paladeamos un manhattan como dormidos.
No el sueño
la lucidez es imagen de la muerte
                      de la iluminación, el resplandor
enceguecedor de la muerte.
Y no es el reino del Olvido. La memoria
              es secretaria del olvido.
                    Maneja en archivadoras el pasado.
Pero cuando no hay más futuro sino un presente fijo
todo lo vivido, revive, ya no como recuerdos
y se revela la realidad toda entera
en un flash.

La poesía era también un partir
como la muerte. Tenía
la tristeza de los trenes y los aviones que se van
                              Estacioncita de Brenes
                              en Cordobita la Llana
                                de noche pasan los trenes
el cante jondo al fondo de Granada
En toda belleza, una tristeza
y añoranza como en un país extraño
                        MAKE IT NEW
                                (un nuevo cielo y una nueva tierra)
pero después de esa lucidez
volvés otra vez a los clichés, los
slogans.
Sólo en los momentos en que no somos prácticos
concentrados en lo Inútil,                         Idos
se nos abre el mundo.
 La muerte es el acto de la distracción total
 también: Contemplación.

 El amor, el amor sobre todo, un anticipo
 de la muerte
          Había en los besos un sabor a muerte
                    ser
                          es ser
                                    en otro ser
          sólo somos al amar
Pero en esta vida sólo amamos unos ratos
 y débilmente
Sólo amamos o somos al dejar de ser
al morir
        desnudez de todo el ser para hacer el amor
                          make love not war
                que van a dar al amor
                que es la vida

la ciudad bajada del cielo que no es Atlantic City
      Y el Más Allá no es un American Way of Life
                    Jubilación en Flórida
o como un Week-end sin fin.
La muerte es una puerta abierta
al universo
              No hay letrero NO EXIT
y a nosotros mismos
                                  (viajar
        a nosotros mismos
                  no a Tokio, Bangkok
                                            es el appeal
                        stwardess en kimono, la cuisine
Continental
es el appeal de esos anuncios de Japan Air Lines)
Una Noche Nupcial, decía Novalis
No es una película de horror de Boris Karloff
Y natural, como la caída de las manzanas
por la ley que atrae a los astros y a los amantes
-No hay accidentes
        una más caída
del gran Árbol
sos una manza más
      Tom
                        Dejamos el cuerpo como se deja
                                        el cuarto de un hotel
pero no sos el Hombre Invisible de Wells
              O como fantasmas de chalet abandonado
                              No necesitamos mediums
Y los niños muy bien saben que NO existe
que somos inmortales.
¿Pues puede el ****** matar la vida?
                                        ¿De la cámara de gas a la nada?
                    ¿O son los evangelios ciencia-ficción?
Jesús entró en el cuarto y sacó las plañideras
              Por eso cantan los cisnes dijo Sócrates poco antes de morir
                            Ven, Caddo, todos vamos arriba
                                    a la gran Aldea (bis)
-Hacia donde van todos los buses y los aviones
Y no como a un fin
      sino al Infinito
      volamos a la vida con la velocidad de la luz
Y como el feto rompe la bolsa amniótica...
O como cosmonautas...
                      -la salida
                                          de la crisálida.
Y es un happening.
el ******
de la vida
                                          dies natalis
                      esta vida pre-natal...
Dejada la matriz de la materia
                                        Un absurdo no:
                                        sino un misterio
puerta abierta al universo
y no al vacío
                      (como la de un ascensor que no estaba)
Y ya definitivos.
                      ...igual que el despertar una mañana
                      a la voz de una enfermera en un hospital
Y ya nada tenemos sino sólo somos
            sino
que sólo somos y somos sólo ser
                                                              La voz del amado que habla
                                                      amada mía quítate este bra
La puerta abierta
que nadie podrá cerrar ya
                          -«Dios que nos mandó vivir»
aunque anhelamos el retorno a
                asociaciones atómicas, a
                        la inconsciencia.
                  Y las bombas cada vez más grandes.
Necrofilia: el flirteo con la muerte. La pasión por lo muerto
                                (cadáveres, máquinas, diner, heces)
y si sueñan con una mujer es la imagen
de un automóvil
          La irresistible fascinación de lo inorgánico
                        ****** fue visto en la I Guerra
                        arrobado ante un cadáver
                        sin quererse mover
(militares o máquinas, monedas, mierda)
cámaras de gas en el día y Wagner por la noche
«5 millones» dijo Eichmann (aunque tal vez 6)
O bien queremos maquillar la muerte
Los Seres Queridos (no diga muertos)
  maquillados, manicurados y sonrientes
 en el Jardín de Reposo de los Prados Susurrantes
                            cf. THE AMERICAN WAY OF DEATH
                1 martini o 2 para olvidar su rostro
relax & ver tv
                  el placer de manejar un Porsche
                  (any line you choose)
tal vez esperar la resurrección congelados
en nitrógeno líquido a 497°
(almacenados como el grano que no muere)
hasta el día en que la inmortalidad sea barata
después del café, Benedictine
un traje sport para ser jóvenes, para alejar la muerte
mientras nos inventan el suero de la juventud
                    el antídoto
para no morir.
Como el cow-boy bueno de las películas, que no muere.
Buscando en Miami la Fuente Florida.
Tras los placeres anunciados en las islas Vírgenes.
O en el yate de Onassis por el Leteo...

No quisiste ser de los hombres con un Nombre
y un rostro que todos reconocen en las fotos
de los tabloides
su desierto que floreció como el lirio no fue el
de Paradise Valley Hotel
                    con cocteles en la piscina
bajo las palmeras
ni fueron tus soledades las de Lost Island
los cocos curvados sobre el mar
LOVE? It's in the movies
                    las irrupciones de la eternidad
                                fueron breves
-los que no hemos creído los Advertisements de este mundo
          cena para 2, «je t'adore»
                          How to say love in Italian?
Me dijiste: el
      evangelio no menciona contemplación.
Sin LSD
sino el horror de Dios (o
            traducimos mejor por terror?)
Su amor como la radiación que mata sin
                                                              tocarnos
y un vacío mayor que el Macrocosmos!
En tu meditación no veías más visión
que el avión comercial de Miami a Chicago
        y el avión de la SAC con la Bomba dentro
                los días en que me escribías:
My life is one of deepening contradiction and
                                                  frequent darkness
Tu Trip? tan poco interesante
el viaje a vastas soledades y extensiones de nada
todo como de yeso
                      blanco y *****, with no color
y mirar la bola luminosa y rosa como ágata
con Navidad en Broadway y cópulas y canciones
rielando en las olas del polvoriento Mar de la Tranquilidad
o el Mar de la Crisis muerto hasta el horizonte. Y
como la bolita rutilante de un Christmas-tree...

              El Tiempo? is money
es Time, es pendejada, es nada
    es Time y una celebridad en la portada
Y aquel anuncio de leche Borden's bajo la lluvia
hace años en Columbia, encendiéndose
y apagándose, tan fugaces encendidas
            y los besos en el cine
Las películas y las estrellas de cine
tan fugaces

                GONE WITH THE WIND
aunque reían todavía bellas luminosas en la pantalla
las estrellas difuntas
el carro falla, la refrigeradora
va a ser reparada
                          Ella de amarillo mantequilla
                          anaranjado mermelada y rojo fresa
como en un anuncio del New Yorker en el recuerdo
y el lipstick ya borrado de unos besos
adioses a ventanillas de aviones que volaron
                                                        al olvido
shampoos de muchachas más lejanas que la Luna o que Venus
                      Unos ojos más valiosos que el Stock Exchange
El día de la Inauguración de Nixon ya pasó
  se disolvió la última imagen en la televisión
y barrieron Washington
El Tiempo Alfonso el Tiempo? Is Money, mierda, ****
el tiempo es New York Times y Time
-Y hallé todas las cosas como Coca-Colas...

                                          Proteínas y ácidos nucleicos
                                          «los hermosos mimeros de sus formas»
proteínas y ácidos nucleicos
                            los cuerpos son al tacto como gas
la belleza, como gas amargo
lacrimógeno
Porque pasa la película de este mundo...
                                               
Como coca-colas
                    o cópulas for
                    that matter
Las células son efímeras como flores
                                               
mas no la vida
              protoplasmas cromosomas mas
no la vida
Viviremos otra vez cantaban los comanches
                    nuestras vidas son los ríos
                    que van a dar a la vida
ahora sólo vemos como en tv
después veremos cara a cara
                  Toda percepción ensayo de la muerte
                                      amada es el tiempo de la poda
    Serán dados todos los besos que no pudiste dar
                    están en flor los granados
todo amor reharsal de la muerte
                          So we fear beauty
Cuando Li Chi fue raptada por el duque de Chin
lloró hasta empapar sus ropas
pero en el palacio se arrepintió
de haber llorado.
          Van doblando la ***** de San Juan de la +
                        pasan
                        unos patos
                                                      «las ínsulas extrañas»
o gana decía San Juan de la Cruz
infinita gana-
      rompe la tela de este dulce encuentro
y los tracios lloraban sus nacimientos cuenta Herodoto
y cantaban sus muertes
-Fue en Adviento cuando en Gethsemani los manzanos
junto al invernadero, están en esqueleto
con florescencia de hielos blancos como los
  de las congeladoras.
Yo no lo creo me dijo Alfonso en el Manicomio
cuando le conté que Pallais había muerto
Yo creo que es cuestión política o
Cosa así.
¿Entierran todavía con ellos un camello para el viaje?
•¿Y en las Fiji
las armas de dientes de ballena?
La risa de los hombres ante un chiste es prueba de que creenen
la resurrección
             
o cuando un niño llora en la noche extraña
y la mamá lo calma
La Evolución es hacia más vida
        y es irreversible
e incompatible con la hipótesis
de la nada
Yvy Mara ey
fueron en migraciones buscándola hasta el interior del Brasil
(«la tierra donde no se moría»)
Como mangos en este verano de Solentiname
madurando
mientras está allá encapuchado de nieve el noviciado
                  Pasan las oropéndolas
                  a la isla La Venada donde duermen
me decías
It is easy for us to approach Him
Estamos extraños en el cosmos como turistas
                    no tenemos casa aquí sólo hoteles.
Como turistas gringos
                                            everywhere
aprisa con su cámara apenas conociendo
                                    Y como se deja el cuarto de un motel
                                        YANKI GO HOME
Muere una tarde más sobre Solentiname
Tom
                                          resplandecen estas aguas sagradas
y poco a poco se apagan
es hora de encender la Coleman
                todo gozo es unión
                dolor estar sin los otros:
                                                                            Western Union
El cablegrama del Abad de Gethsemani era amarillo
                WE REGRET TO INFORM YOU etc
yo sólo dije
o. k.
                            Donde los muertos se unen y
                                              son con el cosmos
                                                                      uno
porque es «mucho mejor» (Fil. 1, 23)
Y como la luna muere y renace de nuevo...
            la muerte es unión y
                      Ya se es uno mismo
                                se une uno con el mundo
la muerte es mucho mejor
los malinches en flor esta noche, esparciendo su vida
          (su renuncia es flor roja)
la muerte es unión
                      1/2 luna sobre Solentiname
                      con 3 hombres
uno no muere solo
(Su Gran Choza de Reunión) los ojibwas
y el mundo es mucho más profundo
Donde los algonquinos espíritus con mocasines
espíritus
cazan castores espíritus sobre una nieve espíritu
creímos que la luna estaba lejos
morir no es salir del mundo es
    hundirse en él
estás en la clandestinidad del universo
                                        el underground
fuera del Establishment de este mundo, del espacio tiempo
sin Johnson ni Nixon
        allí no hay tigres
                              dicen los malayos
    (una Isla del oeste)
                                                    que van a dar a la mar
                                                    que es la vida
Donde los muertos se juntan oh Netzhualcoyotl
o 'Corazón del Mundo'
            Hemingway, Raissa, Barth, Alfonso Cortés
el mundo es mucho más profundo
                  Hades, donde Xto bajó
                                                  seno, vientre (Mt. 12, 40)
                                                        SIGN OF JONAS
las profundidades de la belleza visible
donde nada la gran ballena cósmica
llena de profetas
                      Todos los besos que no pudisteis dar
                                                                  serán dados
Se transforma
....«como uno estuvo enterrado en el seno de su madre...»

                          a Keeler un cacique cuna
La vida no termina se transforma
                          otro estado intra-uterino dicen los koguis
por eso los entierran en hamacas
en posición fetal
                   
una antigua doctrina, d
carmel Dec 2020
Existe una melancolía hermosa y dolorosa en la idea de lo que pudo ser y no fue, en esos hubieras sueños perdidos en el aire, dulce espacio de la imaginación de vidas alternativas y metas truncadas.
2020 No te voy a poder olvidar
llegaste a crear espacios en mi, vacíos que me hicieron ver mi oscuridad
llegaste a encerrarme en mi en mi mente, en mis demonios, me diste espejos de amor y espejos de dolor, me entregaste a los maestros correctos en los momentos indicados.
me recordaste que en el pasado existe la puerta de mi infancia, mi refugio un lugar en honor al buen trabajo de mis papas, mis hermanos, mi familia.
2020 llegaste a romperme como hace tiempo no me rompia la vida, llegaste a abrirme para derramar agradecimiento

2020 me enseñaste a soltar expectativas de un futuro, a fluir y ver cada día como una nueva aventura, a agradecer esta broma de la vida con respeto y con risas surfeando el sufrimiento.
este año llegó a enseñArme a tener amor propio y cuidarme, a conocer mis límites y reconocer mis demonios ponerles nombre sentarme a solas con ellos a tomar té, a veces vino, a veces whisky, A decir no me juzgo y no espero nada de ti, no me juzgues que esto es lo que ahi y me ha costado a:os todo lo que ves, todo lo que en mi he construido para mi no para ti ni para  nadie que no llegue a este mundo a llenar las expectativas de nadie a quitar el ego y ser parte de algo más grande, a confiar en mí y el universo, sabes este 2020 es un aprendizaje de saber fluir.

A vomitar mis miedos, llorar mis traumas y pintar mis dolores. A ser un perfecto ser imperfecto, sin esperar más ni menos de mi ni de nadie, a tomar las cosas como son, y no como quisiera que fueran

este año aprendí la diferencia entre un amigo y un conocido, un abrazo a un saludo a distancia, una llamada, este a;o me enseñaste a no tener miedo a estar sola y en soledad gozar el vacío de mi ser, que si suelto mejores cosas llegan y si no llegan al menos me tengo a mi y eso de menos no tiene nada.

Este año aprendí que la paz mental, que el centro interior no se deja por nada ni por nadie, aprendi una leccion que no voy a olvidar, prefiero vivir en armonía sin estar despertando mis heridas y gozando aunque no todo este como “ debería de ser”

Aprendí a valorar la fragilidad de tocar la mano de un extra:o, toser en publico, compartir una cerveza, escuchar una multitud, ir a un concierto, besarme con extraños, hacer nuevos amigos, bailar en la multitud, ver a los ancianos sin miedo a enfermarnos

2020 has sido extrañamente uno de los años de más sanacion, quien diría que ocupaba una pandemia mundial para perderme y volverme a encontrar
colddistance Sep 2012
Quando o frio perpétuo perambular no espaço vazio ao seu lado
Eu vou te lembrar que isso é imaginário.
O que existe somos nós.
Pertencemos um ao outro.
E todo o tempo tolhido pela distância,
Será só imaginação.
E assim será, até que a voz do outro ecoe na grande escuridão que há de vir.
E não existe nada mais importante  pra mim do que você.
É por você que as minhas mãos suam.
Madrid quedó vacía
sólo estamos los otros
y por eso
se siente la presencia de las plazas
los jardines y fuentes
los parques y glorietas

como siempre en verano
madrid se ha convertido
en una calma unánime
pero agradece nuestra permanencia
a contrapelo de los más

es un agosto de eclosión privada
sin mercaderes ni paraguas
sin comitivas ni mitines
en ningún otro mes del larguísimo año
existe enlace tan sutil
entre la poderosa
metrópoli
y nosotros pecadores afortunadamente
los árboles han vuelto a ser
protagonistas del aire gratuito
como antes
cuando los ecologistas
no eran todavía imprescindibles

también los pájaros disfrutan
ala batiente de una urbe
que inesperadamente se transforma
en vivible y volable

los madrileños han huido
a la montaña y a marbella
a ciudadela y benidorm
a formentor y tenerife

y nos entregan sin malicia
a los otros que ahora
por fin somos nosotros
un madrid sorprendente
casi vacante       despejado
limpio de hollín y disponible
en él andamos como dueños
tercermundistas del arrobo
en solidarias pulcras avenidas
sudando con unción la gota gorda

el verano no es tiempo de fragor
sino de verde tregua

empalagados del rencor insomne
estamos como nunca
dispuestos a la paz

en el rato estival
la historia se detiene
y todos descubrimos una vida postiza
pero cuando el asueto se termine
volverán a sonar
las bocinas los gritos las sirenas los mueras y los vivas
bombas y zambombazos
y las dulces metódicas campanas
durante tres fecundas estaciones
nadie se acordará
de pájaros y árboles
It is not a pipe.
It is not tobacco.
It is not a match.
It is not smoke.
It is not smoking.
It is not a man smoking.
It is not a painting of a pipe.
It is not oil on canvas.
It is not paint at all.
It is not an image.
It is not three-dimensional.
It is not two-dimensional.
It is not brown.
it is not black.
It is not a bowl of smooth wood.
It is not a curved stem.
It is not readily at hand.
It is not to be bought or sold.
It is not an object of desire.
it is not an object of perception.
It is not not.
It is not.
Ca n'est pas quelque chose.
It is. Not.
It is naught.
It is not to be trusted.
It is no man's art.
It.
On Magritte's painting of a pipe titled "Ceci n'est pas une pipe."  (This is not a pipe.)
La libertad vive dentro de mí
está en mí, no en mi locura.
En mi capacidad de imaginar.
En los rayos del sol bañando mi cara,
en mi capacidad de tomar decisiones sabias; y de amar.
En liberarme a mí misma.
De todo miedo.
De toda ira.

La libertad es estar enjaulada,
con alas amarradas;
cerrar los ojos;
y poder volar
sentir la sangre fluir,
la voz correr,
volar,
trémulamente
súbitamente
corriendo por mi piel,
como  un papalote de colores brillantes
atrapado en mi piel.

La libertad está en cerrar los ojos,
escuchar el contorno de mis labios,
de mis besos a nadie.
En sentir mis pensamientos;
detener mis propios impulsos.

La libertad está en luchar contra el manifiesto a la locura.

Contra el sentimiento de estar parada sin piso bajo mis pies.

La libertad está en luchar contra lograr escuchar el silencio.
El silencio en el centro de mis pensamientos.
En el ronroneo de los colibríes y en el canto de los pájaros.

En todo eso está se encuentra la libertad.

Y en el ruido de la máquina de escribir del psiquiatra del pasillo que escribe y dicta mi diagnóstico.
Que existe, y produce un violento destrozo de mi borderline, golpeteo tras golpeteo.

Y la libertad, sobre todo, duerme en  la cama 14,  donde existe mi refugio, mi limbo, y mi salvación.
En 1, multiplicado por sí mismo, que es infinito, como el aleph que tengo tatuado; y en número 4, como el de los 4 pilares de un oráculo griego que adivina futuros, incluido el mío.
El día 28 de Enero, por desición propia, me interné durante 11 días en un psiquiatrico, debido a mi padecimiento, este es el resultado....
Ni el tiempo que al pasar me repetía
que no tendría fin mi desventura
será capaz con su palabra obscura
de resistir la luz de mi alegría,
ni el espacio que un día y otro día
convertía distancia en amargura
me apartará de la persona pura
que se confunde con mi poesía.
Porque para el Amor que se prolonga
por encima de cada sepultura
no existe tiempo donde el sol se ponga.
Porque para el Amor omnipotente,
que todo lo transforma y transfigura,
no existe espacio que no esté presente.
Dayanne Mendes Apr 2014
A minha mente
Se confunde e nem sente
Eu minto sem saber o porquê
Essa paixão falsa que você
Nutre por mim
Faz tanta falta quanto a neve
No meu jardim
E eu bem que chorei
Lágrimas doces
No portão de Deus sabe quem
Mas o problema
O x da questão
É que você me usa e não quer
Assumir os riscos da mentira
E desmentira
Que você cria
Inventa
E joga lá fora o meu coração.
Amigo Blas de Otero: Porque sé que tú existes,
y porque el mundo existe, y yo también existo,
porque tú y yo y el mundo nos estamos muriendo,
gastando nuestras vueltas como quien no hace nada,
quiero hablarte y hablarme, dejar hablar al mundo
de este dolor que insiste en todo lo que existe.
Vamos a ver, amigo, si esto puede aguantarse:
El semillero hirviente de un corazón podrido,
los mordiscos chiquitos de las larvas hambrientas,
los días cualesquiera que nos comen por dentro,
la carga de miseria, la experiencia -un residuo-,
las penas amasadas con lento polvo y llanto.
Nos estamos muriendo por los cuatro costados,
y también por el quinto de un Dios que no entendemos.
Los metales furiosos, los mohos del cansancio,
los ácidos borrachos de amarguras antiguas,
las corrupciones vivas, las penas materiales...
todo esto -tú sabes-, todo esto y lo otro.
Tú sabes. No perdonas. Estás ardiendo vivo.
La llama que nos duele quería ser un ala.
Tú sabes y tu verso pone el grito en el cielo.
Tú, tan serio, tan hombre, tan de Dios aun si pecas,
sabes también por dentro de una angustia rampante,
de poemas prosaicos, de un amor sublevado.
Nuestra pena es tan vieja que quizá no sea humana:
ese mugido triste del mar abandonado,
ese temblor insomne de un follaje indistinto,
las montañas convulsas, el éter luminoso,
un ave que se ha vuelto invisible en el viento,
viven, dicen y sufren en nuestra propia carne.
Con los cuatro elementos de la sangre, los huesos,
el alma transparente y el yo opaco en su centro,
soy el agua sin forma que cambiando se irisa,
la inercia de la tierra sin memoria que pesa,
el aire estupefacto que en sí mismo se pierde,
el corazón que insiste tartamudo afirmando.
Soy creciente. Me muero. Soy materia. Palpito.
Soy un dolor antiguo como el mundo que aún dura.
He asumido en mi cuerpo la pasión, el misterio,
la esperanza, el pecado, el recuerdo, el cansancio,
Soy la instancia que elevan hacia un Dios excelente
la materia y el fuego, los latidos arcaicos.
Debo salvarlo todo si he de salvarme entero.
Soy coral, soy muchacha, soy sombra y aire nuevo,
soy el tordo en la zarza, soy la luz en el trino,
soy fuego sin sustancia, soy espacio en el canto,
soy estrella, soy tigre, soy niño y soy diamante
que proclaman y exigen que me haga Dios con ellos.
¡Si fuera yo quien sufre! ¡Si fuera Blas de Otero!
¡Si sólo fuera un hombre pequeñito que muere
sabiendo lo que sabe, pesando lo que pesa!
Mas es el mundo entero quien se exalta en nosotros
y es una vieja historia lo que aquí desemboca.
Ser hombre no es ser hombre. Ser hombre es otra cosa.
Invoco a los amantes, los mártires, los locos
que salen de sí mismos buscándose más altos.
Invoco a los valientes, los héroes, los obreros,
los hombres trabajados que duramente aguantan
y día a día ganan su pan, mas piden vino.
Invoco a los dolidos. Invoco a los ardientes.
Invoco a los que asaltan, hiriéndose, gloriosos,
la justicia exclusiva y el orden calculado,
las rutinas mortales, el bienestar virtuoso,
la condición finita del hombre que en sí acaba,
la consecuencia estricta, los daños absolutos.
Invoco a los que sufren rompiéndose y amando.
Tú también, Blas de Otero, chocas con las fronteras,
con la crueldad del tiempo, con límites absurdos,
con tu ciudad, tus días y un caer gota a gota,
con ese mal tremendo que no te explica nadie.
Irónicos zumbidos de aviones que pasan
y muertos boca arriba que no, no perdonamos.
A veces me parece que no comprendo nada,
ni este asfalto que piso, ni ese anuncio que miro.
Lo real me resulta increíble y remoto.
Hablo aquí y estoy lejos. Soy yo, pero soy otro.
Sonámbulo transcurro sin memoria ni afecto,
desprendido y sin peso, por lúcido ya loco.
Detrás de cada cosa hay otra cosa que es la misma,
idéntica y distinta, real y a un tiempo extraña.
Detrás de cada hombre un espejo repite
los gestos consabidos, mas lejos ya, muy lejos.
Detrás de Blas de Otero, Blas de Otero me mira,
quizá me da la vuelta y viene por mi espalda.
Hace aún pocos días caminábamos juntos
en el frío, en el miedo, en la noche de enero
rasa con sus estrellas declaradas lucientes,
y era raro sentirnos diferentes, andando.
Si tu codo rozaba por azar mi costado,
un temblor me decía: «Ese es otro, un misterio.»
Hablábamos distantes, inútiles, correctos,
distantes y vacíos porque Dios se ocultaba,
distintos en un tiempo y un lugar personales,
en las pisadas huecas, en un mirar furtivo,
en esto con que afirmo: «Yo, tú, él, hoy, mañana»,
en esto que separa y es dolor sin remedio.
Tuvimos aún que andar, cruzar calles vacías,
desfilar ante casas quizá nunca habitadas,
saber que una escalera por sí misma no acaba,
traspasar una puerta -lo que es siempre asombroso-,
saludar a otro amigo también raro y humano,
esperar que dijeras -era un milagro-: Dios al fin escuchaba.
Todo el dolor del mundo le atraía a nosotros.
Las iras eran santas; el amor, atrevido;
los árboles, los rayos, la materia, las olas,
salían en el hombre de un penar sin conciencia,
de un seguir por milenios, sin historia, perdidos.
Como quien dice «sí», dije Dios sin pensarlo.
Y vi que era posible vivir, seguir cantando.
Y vi que el mismo abismo de miseria medía
como una boca hambrienta, qué grande es la esperanza.
Con los cuatro elementos, más y menos que hombre,
sentí que era posible salvar el mundo entero,
salvarme en él, salvarlo, ser divino hasta en cuerpo.
Por eso, amigo mío, te recuerdo, llorando;
te recuerdo, riendo; te recuerdo, borracho;
pensando que soy bueno, mordiéndome las uñas,
con este yo enconado que no quiero que exista,
con eso que en ti canta, con eso en que me extingo
y digo derramado: amigo Blas de Otero.
Es tan fácil nacer en sitios que no existen
y sin embargo fueron brumosos y reales
por ejemplo m¡ sitio mi marmita de vida
mi suelta de palomas conservaba
una niebla capaz de confundir las brújulas
y atravesar de tarde los postigos
todo en el territorio de aquella infancia breve
con la casa en la loma cuyo dueño
cara un tal valentín del escobar
y el nombre era sonoro me atraían
las paredes tan blancas y rugosas
ahí descubrí el lápiz como colón su américa
sin saber que era lápiz y mientras lo empuñaba
alguien hacía muecas al costado de un biombo
para que yo comiera pero yo no comía

después es la estación y es el ferrocarril
me envuelven en la manta de viaje y de calor
y había unas mangueras largas ágiles
que lavaban la noche en los andenes

las imágenes quedan como en un incunable
que sólo yo podría descifrar
puesto que soy el único especialista en mí
y sin embargo cuando regresé
apenas treinta y dos años más tarde
no había andén ni manta ni paredes rugosas
ya nadie recordaba la casa en la lomita
tampoco a valentín del escobar
quizá sea por eso que no puedo creer
en pueblo tan ceñido tan variable
sin bruma que atraviese los postigos
y confunda las brújulas
un paso de los toros enmendado
que no tiene ni biombo ni mangueras

el espejo tampoco sabe nada
con torpeza y herrumbre ese necio repite
mi pescuezo mi nuez y mis arrugas
debe haber pocas cosas en el mundo
con menos osadía que un espejo

en mis ojos amén de cataratas
y lentes de contacto con su neblina propia
hay rehenes y brujas
espesas telarañas sin arañas
hay fiscales y jueces
disculpen me quedé sin defensores
hay fiscales que tiemblan frente a los acusados
y jueces majaderos como tías
o deshumanizados como atentos verdugos
hay rostros arduos y fugaces
otros triviales pero permanentes
hay criaturas y perros y gorriones
que van garúa arriba ensimismados
y un sosías de dios que pone cielos
sobre nuestra mejor abolladura
y tampoco el espejo sabe nada
de por qué lo contemplo sin rencor y aburrido

y así de noche en noche
así de nacimiento en nacimiento
de espanto en espantajo
van o vamos o voy con las uñas partidas
de arañar y arañar la infiníta corteza

más allá del orgullo los árboles quedaron
quedaron los presagios las fogatas
allá atrás allá atrás
quién es tan memorioso
ah pero la inocencia ese búfalo herido
interrumpe o reanuda
la fuga o cacería
de oscuro desenlace

todos mis domicilios me abandonan
y el botín que he ganado con esas deserciones
es un largo monólogo en hiladas
turbado peregrino garrafal
contrito y al final desmesurado
para mi humilde aguante

Me desquito clavándole mi agüero
me vengo espolvoreándolo de culpas
pero la soledad
                            esa guitarra
esa botella al mar
esa pancarta sin muchedumbrita
esa efemérides para el olvido
oasis que ha perdido su desierto
flojo tormento en espiral
cúpula rota y que se llueve
ese engendro del prójimo que soy
tierno rebuzno de la angustia
farola miope

tímpano
ceniza
nido de águila para torcazas
escobajo sin uvas
borde de algo importante que se ignora
esa insignificante libertad de gemir
ese carnal vacío
ese naipe sin mazo
ese adiós a ninguna
esa espiga de suerte
ese hueco en la almohada
esa impericia
ese sabor grisáceo
esa tapa sin libro
ese ombligo inservible
la soledad en fin
                              esa guitarra
de pronto un día suena repentina y llamante
inventa prójimas de mi costilla
y hasta asombra la sombra
qué me cuentan

en verdad en verdad os digo que
nada existe en el mundo como la soledad
para buscarnos tierna compañía
cohorte escolta gente caravana

y el espejo ese apático supone
que uno está solo sólo porque rumia
en cambio una mujer cuando nos mira sabe
que uno nunca está solo aunque lo crea
ah por eso hijos míos si debéis elegir
entre una muchacha y un espejo
elegid la muchacha

cómo cambian los tiempos y el azogue
los espejos ahora vienen antinarcisos
hace cuarenta años la gente los compraba
para sentirse hermosa para saberse joven
eran lindos testigos ovalados
hoy en cambio son duros enemigos
cuadrados de rencor bruñidos por la inquina
nos agravian mortifican zahieren
y como si tal cosa pronuncian su chispazo
mencionan lustros y colesterol
pero no las silvestres bondades de estraperlo
la lenta madurez esa sabiduría
la colección completa de delirios
nada de eso         solamente
exhuman
las averías del pellejo añejo
el desconsuelo y sus ojeras verde
la calvicie que empieza o que concluye
los párpados vencidos siniestrados
las orejas mollejas la chatura nasal
las vacantes molares las islas del eczema

pero no hay que huir despavorido
ni llevarle el apunte a ese reflejo
nadie mejor que yo
para saber que miente

no caben en su estanque vertical
los que fui los que soy los que seré
siempre soy varios en parejos rumbos
el que quiere asomarse al precipicio
el que quiere vibrar inmóvil como un trompo
el que quiere respirar simplemente

será que nada de eso está en mis ojos
nadie sale a pedir el vistobueno
de los otros que acaso y sin acaso
también son otros y en diversos rumbos
el que aspira a encontrarse con su euforia
el que intenta ser flecha sin el arco
el que quiere respirar simplemente
será que nada de eso está en mi ceño
en mis hombros mi boca mis orejas
será que ya no exporto dudas ni minerales
no genera divisas mi conducta
tiene desequilibrios mi balanza de pagos
la caridad me cobra intereses leoninos
y acaparo dolor para el mercado interno

será que nada de eso llega al prójimo
pero yo estoy hablando del y con el espejo
y en su Iuna no hay prójima y si hay
será tina entrometida que mira sobre mi hombro

los prójimos y prójimas no están el el luciente
sencillamente son habitantes de mi
y bueno se establecen en mi como pamperos
como arroyos o como burbujas

por ejemplo las dudas no están en el espejo
las dudas que son meras preconfianzas
por ejemplo los miércoles no están
ya que el espejo es un profesional
de noches sabatinas y tardes domingueras
los miércoles de miércoles quien se le va a arrimar
pedestre o jadeante
inhumano y cansado
con la semana a medio resolver
las tardes gordas de preocupaciones
el ómnibus oliendo a axila de campeón

los insomnios no caben por ejemplo
no son frecuentes pero si poblados
de canciones a trozos
de miradas que no eran para uno
y alguna que otra bronco no del todo prevista
de ésas clue consumen la bilis del trimestre

tampoco aquellos tangos en Ios que uno sujeta
en suave diagonal la humanidad contigua
y un magnetismo cálido y a la vez transitorio
consterna los gametos sus ene cromosomas
y entre corte y cortina se esparcen monosílabos
y tanto las pavadas aleluya
como las intuiciones aleluya aleluya
derriban las fronteras ideológicas

verbigracia qué puede rescatar el espejo
de una ausencia tajante
una de esas ausencias que concurren
que numeran sus cartas
y escriben besos ay de amor remoto

qué puede qué podría reconocer carajo
de las vidas y vidas que ya se me murieron
esos acribillados esos acriborrados
del abrazo y el mapa y los boliches
o los que obedecieron a su corazonada
hasta que el corazón les explotó en la mano
sea en el supermarket de la mala noticia
o en algún pobre rancho de un paisaje sin chau

poco puede conocer de los rostros
que no fueron mi rostro y sin embargo
siguen estando en mí
y menos todavía
de los desesperantes terraplenes
que traté de subir o de bajar
esos riesgos minúsculos que parecen montañas
y los otros los graves que salvé como un sordo
así hasta que la vida quedó sin intervalos
y la muerte quedó sin vacaciones
y mi piel se quedó sin otras pieles
y mis brazos vacíos como mangas
declamaron socorro para el mundo

en la esquina del triste no hay espejo
y lo que es
                  más
austero
                                        no
hay auxilio
por qué será que cunden fas alarmas
y no huy manera ya de descundirlas

el país tiene heridas grandes como provincias
y hay que aprender a andar sobre sus bordes
sin vomitar en ellas ni caer como bolos
ni volverse suicida u miserable
ni decir no va más
porque está yendo
y exportamos los huérfanos y viudas
como antes la lana o el tasajo

en el muelle del pobre no hay espejo
y lo que es
                   más
sencillo
                                        no
hay adioses

los tratemos que estaban en el límite
las muchachas que estaban en los poemas
asaltaron de pronto el minuto perdido
y se desparramaron como tinta escarlata
sobre las ínfulas y los sobornos
metieron sus urgencias que eran gatos
en bolsas de arpillera
y cuando las abrieron aquello fue un escándalo
la fiesta prematura
igual que si se abre una alcancía

hacía tanto que éramos comedidos y cuerdos
que no nos vino mal este asedio a la suerte

los obreros en cambio no estaban en los poemas
estaban en sus manos nada más
que animan estructuras telas fibras
y cuidan de su máquina oh madre inoxidable
y velan su garganta buje a buje
y le toman el pulso
y le vigilan la temperatura
y le controlan la respiración
y aquí atornillan y desatornillan
y allí mitigan ayes y chirridos y ecos
o escuchar sus maltrechas confidencias
y por fin cuando suena el pito de las cinco
la atienden la consuelan y la apagan

los obreros no estaban en los poemas
pero a menudo estaban en las calles
eon su rojo proyecto y eon su puño
sus alpargatas y su humor de lija
y su beligerancia su paz y su paciencia
sus cojones de clase
qué clase de cojones
sus olas populares
su modestia y su orgullo
que son casi lo mismo

las muchachas que estaban en los poemas
los obreros que estaban en las mulos
hoy están duros en la cárcel firmes
como las cuatro barras que interrumpen el cielo

pero habrá otro tiempo
es claro que habrá otro
habrá otro ticnlpo porque el tiempo vuela
no importa que ellas y ellos no estén en el espejo
el tiempo volará
                             no
como el cóndor
ni como el buitre ni como el albatros
ni como el churrinche ni como el venteveo
el tiempo volara como la historia
esa ave migratoria de atlas fuertes
que cuando Ilega es para quedarse

y por fin las muchachas estarán en las mulos
y por fin los obreros estarán en los poemas
ay espejo ignorás tanta vida posible
tenés mi soledad
vaya conquista
en qué mago atolón te obligaste a varar
hay un mundo de amor que te es ajeno
así chic no te. quedes mirando má mirada
la modorra no escucha campanas ni promesas
tras de mi sigue habiendo un pedazo do historia
y yo tengo la llave de ese cobre barato
pero atrás más atrás
o adelante mucho más adelante
hay una historia plena
una patria en andamios con banderas posibles
y todo sin oráculo y sin ritos
y sin cofre y sin llave
simplemente una patria

ay espejo las sombras que te cruzan
son mucho más corpóreas que mi cuerpo depósito
el tiempo inagotable hace sus propios cálculos
y yo tengo pulmones y recuerdos y nuca
y otras abreviaturas de lo frágil
quizá una vez, te quiebres
dicen que es mala suerte
pero ningún espejo pudo con el destino
o yo mismo me rompa sin que vos te destruyas
y sea así otra sombra que te cruce

pero espejo ya tuve como dieciocho camas
en los tres años últimos de este gran desparramo
como todas las sombras pasadas o futuras
soy nómada y testigo y mirasol
dentro de tres semanas tal vez me vaya y duerma
en ml cama vacía número diecinueve
no estarás para verlo
no estaré para verte

en otro cuarto neutro mengano y transitorio
también habrá un espejo que empezará a
   escrutarme
tan desprolijamente como vos
y aquí en este rincón duramente tranquilo
se instalará otro huesped temporal como yo
o acaso dos amantes recién homologados
absortos en su canje de verguenzas
con fragores de anule e isócronos vaivenes

no podrás ignorarlos
egos le ignorarán
no lograrás desprestigiar su piel
porque será de estreno y maravilla
ni siquiera podr á vituperar mi rostro
porque ya estaré fuera de tu alcance
diciéndole a otra luna de impersonal herrumbre
lo que una vez te dije con jactancia y recelo

he venido con toldos mis enigmas
he venido con todos mis fantasmas
he venido con lerdees mis amores

y antes de que me mire
como vos me miraste
con ojos que eran sello parodia de mis ojos
soltaré de una vez el desafío

ay espejo cuadrado
nuevo espejo de hotel y lejanía
aquí estoy
                  ya podés
empezar a ignorarme.
Cebolla
luminosa redoma,
pétalo a pétalo
se formó tu hermosura,
escamas de cristal te acrecentaron
y en el secreto de la tierra oscura
se redondeó tu vientre de rocío.
Bajo la tierra
fue el milagro
y cuando apareció
tu torpe tallo verde,
y nacieron
tus hojas como espadas en el huerto,
la tierra acumuló su poderío
mostrando tu desnuda transparencia,
y como en Afrodita el mar remoto
duplicó la magnolia
levantando sus senos,
la tierra
así te hizo,
cebolla,
clara como un planeta,
y destinada
a relucir,
constelación constante,
redonda rosa de agua,
sobre
la mesa
de las pobres gentes.

Generosa
deshaces
tu globo de frescura
en la consumación
ferviente de la olla,
y el jirón de cristal
al calor encendido del aceite
se transforma en rizada pluma de oro.

También recordaré cómo fecunda
tu influencia el amor de la ensalada
y parece que el cielo contribuye
dándote fina forma de granizo
a celebrar tu claridad picada
sobre los hemisferios de un tomate.
Pero al alcance
de las manos del pueblo,
regada con aceite,
espolvoreada
con un poco de sal,
matas el hambre
del jornalero en el duro camino.
Estrella de los pobres,
hada madrina
envuelta
en delicado
papel, sales del suelo,
eterna, intacta, pura
como semilla de astro,
y al cortarte
el cuchillo en la cocina
sube la única lágrima
sin pena.
Nos hiciste llorar sin afligirnos.

Yo cuanto existe celebré, cebolla,
pero para mí eres
más hermosa que un ave
de plumas cegadoras,
eres para mis ojos
globo celeste, copa de platino,
baile inmóvil
de anémona nevada

y vive la fragancia de la tierra
en tu naturaleza cristalina.
Victor Marques Sep 2013
O ser humano

O ser humano é perplexo e confuso,
Impetuoso e por vezes sujo.
Aproveita sempre para desfrutar,
Pretende sempre se afirmar,
Corre quilómetros para nada desencantar,
Disseca e é muito interesseiro,
Idolatra a matéria e o dinheiro.

Existe o nobre e solidário,
Condena sempre o usurário,
Ajuda o pedinte que tanto suplica,
A alegria de dar o purifica…!

Existe aquele cheio de falsidade,
Critica o bom pela sua bondade.
Se enaltece com suas cobardias,
Vive na tristeza e sem grandes simpatias.

O ser humano humilde e sensível,
É uma á agua apetecível,
O ser humano bom sente gratidão ao partilhar,
Como o sobreiro que tanta sobra tem para dar.

Victor Marques
La noche está soñando que es azul. Todo duerme.
Un pájaro medita un trino nuevo.
Y yo, en la paz nocturna, no me atrevo a moverme,
porque temo que el éxtasis se rompa si me muevo.

Mi corazón palpita en la distancia
y asciende en espirales hacia un astro que ignoro.
Un vaho de silencio me envuelve de fragancia,
y me dicta las sílabas de una estrofa de oro.

Estoy solo en la noche. El tiempo ya no existe.
Nada existe en la noche, que no existe tampoco.
Yo solo existo. Yo, que por ser loco y triste,
puedo soñar despierto para morirme un poco...
Debajo del mar vives en tus cuevas
liberadoras de todo mal
y te hundes en ellas, oscuras y frías,
titilando junto al miedo.

Haces sombras de tu propia luz
tras tu espalda desarmada
se confunden con tus manos negras
de destiempos inmundos,
soportando el peso de la reflexión
que caen como rocas
sobre tu cabeza adormecida,
rompiéndola en mil pedazos de ideas
y secretos contrariados.

En vano para tu cuerpo,
tenaz para tu mente que crece
en revolución a los sentidos,
que se muestra rebelde
como fuego ferviente.

Se avecina la verdad del mar rojo de tu venas
y llegan contundentes a marchar sobre el temor,
con tu pecho bullendo, explotando
se rompe el mar en tres; cubriéndote,
fortaleciendo tus huesos con su bruma.

Alzas tu cabeza casi rozando a la luna
porque no existe mar muerto,
no existe total infortuna
mas de los débiles con hambre
y sed de complacencia,
costumbristas del sufrir.
Se levanta la tormenta brava
y te haces dueñas de las aguas turbias.

Qué fuerte son las olas que golpean el cuerpo,
desgarrando los músculos.
Como marcan tu piel dejándola roja y fría,
atravesando sin trémulo tus venas congeladas,
dejándote inconsciente de tu alma piadosa,
volviéndose hacia ti en un llanto de muerte.

Abriendo los brazos te dejas ir a lo profundo,
hundiendo tu cabeza ahogaras tus miserias
y, partiendo desde el último aliento,
te dejarás vivir entre la espuma.

Entonces flotarás sobre tus penas
ya olvidadas y dóciles,
te dejarás vivir asomando la cara
frente a la luz más sincera de la noche.
Subes centelleante de labios y ojeras!
Por tus venas subo, como un can herido
que busca el refugio de blandas aceras.
Amor, en el mundo tú eres un pecado!
Mi beso es la ***** chispeante del cuerno
del diablo; mi beso que es credo sagrado!
Espíritu es el horópter que pasa
puro en su blasfemia!
El corazón que engendra al cerebro
que pasa hacia el tuyo, por mi barro triste.
Platónico estambre
que existe en el cáliz donde tu alma existe!
Algún penitente silencio siniestro?
Tú acaso lo escuchas? Inocente flor!
...Y saber que donde no hay un Padrenuestro,
el Amor es un Cristo pecador!
Pablo Paredes Sep 2014
En una tarde soleada
estuvimos juntos.
Sentados en el infinito crepúsculo
de un interminable día de verano.
Aún recuerdo,
su suave y dulce aroma
al tomarla entre mis brazos.
El aliento del beso desencadenado
que robo mi deseo.
¿Es tan triste recordar,
algo que nunca pasó?
Nunca fue mía,
es cierto.
Pero aún me siento
tan lleno al recordar
la ilusion de lo que pudo ser,
mas nunca será.
En el mismo árbol donde
la hice mía, donde
me sentaba a admirar su
bello rostro, cálida sonrisa,
cuerpo exacto, ojos de miel,
piel de canela, mirada hechizante
!Maldito sea su aroma,
y el momento preciso!
Era mía en un sueño, lo sé.
Tan perfecta como lo esperaba,
tan exacta como yo anhelada.
Era perfecta, era para mí.
Simplemente no era real
Nunca existió,
producto inexistente de
mi imaginación vagabunda.
No era un sueño, existe;
está ahí bajo ese árbol
esperando a que la encuentre,
que calle su dolor con un beso,
que cure su herida con la mía.
Existe, allí está
¿Qué no la ves?
Aquí estoy, allí estás
Espérame, que yo te espero
He caído en pozos oscuros
donde la claridad no existe,
donde mis ojos no tienen brillo
y no se distinguen de la niebla.

He tropezado con rocas más grandes que mi ego
y destruido posibilidades con fracasos.
Un día caí y no recordé nada,
se esfumó mi retentiva y con el golpe en la cabeza;
rebotó mi alma, dejando mi cuerpo frío azul.

La piel en el piso rozaba la mugre
que se desprendía de mis poros,
me fui aclarando como si alguna presión
de vapor celestial me bañara.

Todos los fantasmas a mi alrededor se espantaron con la luz,
flotaron en los gritos y se llevaron el miedo.
Era una luz azul tibia
que sanaba mi cicatrices con su canto,
suturaba mis heridas aún abiertas con sus palabras,
transformaba mis huesos en cimientos.

De pronto, detrás de ella, se encontraba mi alma,
abrazándola, amarrada a su espalda
como huérfana hambrienta,
y era tan amable y tan gentil
que se tornaba roja ternura.

La niebla salió de mis ojos
y brillaron como nunca al verte,
me ofreciste mi alma de vuelta
y me negué rotundamente.

No necesito mi alma
porque sólo contigo existe,
no necesito mi cuerpo
sin tu luz que me llene
de mar sabio que me empuja,
de tus ojos claros tenues.

— The End —